Forum de FilmDeCulte

Je m'y mets après Luc Lang et Jean-Baptiste del Amo.

Il est bien le del Amo ? faut que je commence mes lectures pré-prix là...

Bon, le Goncourt a pour héros un mec qui s'appelle.... Vély. Merci de me suivre sur Twitter Karine Tuil....

Je n'en lis plus et effectivement, je passe peut-être à côté de pépites.

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There is no such thing in life as normal

Je l'ai lu à cause de ça d'ailleurs, elle copine à tout va sur twitter la Karine Tuil, ça va d'Anne-Sophie Lapix à Kokoff. Après si ça reste un efficace page turner et qu'il y a parfois de belles envolées, ça fait un peu roman de gare sociétal pour un Goncourt. On sent qu'elle meuble parfois avec ces séquences tournantes de trois chapitres...

A part ça, je n'ai lu que le Jauffret qui est décevant, le Minard qui tourne un peu à vide et le Cusset qui m'a bien plu. Le début du Luc Lang donne bien envie, et le Del Amo ce sera pour la semaine prochaine.

Et pour rester dans la période pré-prix, je ne vous apprends rien en disant que vous pouvez d'ores et déjà abandonner le Nothomb, le Khadra, et le Liberati. Prochaine étape : le Gaudé ou le Tuil, j'hésite encore...

Les 16 de la présélection pour le Goncourt :

– Natacha Appanah, Tropique de la violence (Gallimard) ;
– Metin Arditi, L’enfant qui mesurait le monde (Grasset) ;
– Magyd Cherfi, Ma part de Gaulois (Actes Sud) ;
– Catherine Cusset, L’autre qu’on adorait (Gallimard) ;
– Jean-Baptiste Del Amo, Règne animal (Gallimard) ;
– Jean-Paul Dubois, La Succession (L’Olivier) ;
– Gaël Faye, Petit pays (Grasset) ;
– Frédéric Gros, Possédées (Albin Michel) ;
– Ivan Jablonka, Laëtitia ou la fin des hommes (Seuil) ;
– Régis Jauffret, Cannibales (Seuil) ;
– Luc Lang, Au commencement du septième jour (Stock) ;
– Laurent Mauvignier, Continuer (Minuit) ;
– Yasmina Reza, Babylone (Flammarion) ;
– Leïla Slimani, Chanson douce (Gallimard) ;
– Romain Slocombe, L’Affaire Léon Sadorski (Robert Laffont) ;
– Karine Tuil, L’Insouciance (Gallimard).

http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html

Magnifique adaptation du beau roman de Maylis de Kerangal sur le don d'organes. La première heure est sublime, très cinématographique - l'ouverture, la scène de surf, le flashback - et l'écriture si précise que le (gros) casting se fait rapidement oublier derrière les personnages. Plus de mal avec la seconde partie - qui d'ailleurs est la plus éloignée du roman - car je trouve le portrait de mère et de femme un peu grossier, surtout avec les gosses. Mais le coeur du film rebat la chamade pour vingt dernières minutes d'une beauté sidérante. Et le choix musical final m'a totalement anéanti (alors que j'aime moins la zik de Desplat qui surligne un peu trop).

5/6

Mais grave.


Grossier je trouve pas. Le relation avec ses fils est certes un peu "bateau" (même si Finnegan Oldfield est très bon, et même s'il y a la chouette scène de E.T.), mais j'adore tout le passage avec Alice Taglioni et la relation entre ces deux personnages.


Chanson finale parfaite (la batterie en intro sur le dernier plan, cut au noir au moment parfait). Le score de Desplat est plutôt dans ses bonnes perf, surtout la scène du flash-back, et puis le dernier quart d'heure, quoi.
Et à propos de musique (spoiler):

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Alors c'est marrant ça parce que pour des cinéphiles (au sens large), pour les gens du "milieu", etc, on jurerait voir un all-star cast, mais pour le commun des mortels (et encore plus en Belgique), c'est loiiiin d'être le cas... A part Bouli qui est forcément identifié et populaire, bien sûr, mais pour le reste:
- Tahar Rahim est connu mais pas du tout bankable
- Anne Dorval, à part ceux qui ont kiffé Mommy, personne connaît.
- Alice Taglioni, Emmanuelle Seigner, Dominique Blanc: des has-been ou assimilés
- Kool Shen, Finnegan Oldfield, Monia Chokri, Alice de Lencquesaing: personne connaît.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, c'est sûr... et après je trouve que ça passe tout seul. Juste tiqué quand j'ai vu la coupe de playmobil de Tahar Rahim.

Sinon sur la zik, il me semble que l'ami Desplat a beaucoup réutilisé sa zik non utilisée de Tree of Life.

lol, c'est vrai.
Après, je trouve que c'est un de ses plus beaux rôles et je l'avais rarement vu aussi bon. (casting fort couillu d'ailleurs, audacieux mais payant)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Apparemment, c'est un bide public total. On devait être 20 à tout casser dans une salle de 300 un mercredi soir à 20h le jour de sa sortie nationale. Il faut dire que la concurrence est assez impitoyable ces jours-ci. Je ne sais pas comment le film a été présenté dans les médias, sans doute très mal, ou alors le sujet a juste effrayé plutôt que séduit.

J'y allais moi-même à reculons, ni tenté par le pitch un peu trop limpide à mon goût, ni par ce casting un peu trop hétéroclite, pas vraiment convaincu non plus par les films précédents de Quillévéré, pour tout dire.

À l'arrivée, cette histoire de cœurs est sans doute ce qu'elle a fait de mieux, un film qui tient sa ligne de bout en bout, qui creuse son sujet en refusant d'en laisser de côté les moindres aspects, y compris les plus ambigus, avec un casting d'habituels premiers rôles qui joue aux chaises musicales ici souvent dans des seconds rôles tout en offrant de bonnes surprises (la sobriété de Monia Chokri, Bouli Lanners tout en retenue, Emmanuelle Seigner presque supportable, Kool Shen en père meurtri...). Le vrai bémol, c'est cette réalisation terne, sans relief, qui préfère refuser le moindre effet (sauf dans les 20 premières minutes) sans doute pour mieux coller à son sujet et peut-être par peur du faux pas. On en ressort donc avec le sentiment d'avoir vu un film-dossier bien troussé (dons d'organes, transmission de la vie et travail de deuil) mais qui n'impressionne pas sur le plan visuel.

4/6

Bonne couverture médiatique pourtant (et livre à succès)...Pas de têtes d'affiche cela dit. Le Loach et Mal de pierre doivent attirer plus de monde
Quels sont les chiffres ?