Forum de FilmDeCulte

Maxime et Mélanie s’aiment. Ensemble, ils explorent leur sexualité avec amour et maladresse. Un jour, Mélanie découvre qu’elle est enceinte. Maxime accepte mal la nouvelle, mais peu à peu se conforte dans l’idée de devenir père. C’est maintenant décidé : du haut de leurs quinze ans, Maxime et Mélanie vont devenir parents…

Comme Arnotte partage le même coup de coeur pour ce film... Voilà une petite merveille de sensibilité qui est parvenue à me faire verser quelques larmes - et ce n'est pas fréquent. Je trouve les deux acteurs parfaits, l'utilisation de la zik hyper maîtrisée, c'est vraiment un très beau premier film - multiprimé dans les festivals d'ailleurs. Je suis moins à fond sur le côté foot du film, mais ça prend son sens dans la trajectoire du héros.

4,5/6

En effet, énorme coup de coeur.. Acteurs incroyables, très belle approche du sujet, magnifique portrait de l'adolescence... Et cette incroyable émotion, notamment dans cet inoubliable dernier plan.
J'avais écrit sur mon blog:

L’un des plus beaux films de l’année est un premier film belge intitulé Keeper. Guillaume Senez, un nouveau talent à suivre de près, met en scène deux ados de 16 ans qui vont être confrontés à un événement inattendu et pas de leur âge: l’arrivée d’un enfant. Maxime et Mélanie vont devoir confronter leur décision (garder le bébé) à leur entourage, à leurs parents, à leurs rêves d’avenir… bref, à la réalité. Les deux jeunes comédiens (Kacey Mottet Klein et Galatéa Bellugi) sont bouleversants de naturel, ils insufflent au film une énergie incroyable. La grande force du film est son réalisme de chaque instant, ce qui permettra au spectateur de vivre une palette très variée d’émotions. Touchant et humain, toujours juste et jamais alourdi par son sujet, Keeper est aussi un superbe portrait de l’adolescence. Un premier film marquant et remarquable, à découvrir de toute urgence.

5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

L'un des plus beaux derniers plans de l'année, assurément.

Vous donnez envie, je ne l'avais pas identifié dans mon planning de mars.

Cela dit le tout premier est assez marquant aussi..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

c'est quoi, lol ?

Laughing Out Loud.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Une grosse pelle bien mouillée (et plus si affinités).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Film charmant et émouvant porté par deux comédiens excellents.
Pas grand chose à en dire en fait tant c'est un film "à sujet", certes bien écrit et interprété mais qui ne sort jamais vraiment de ses cases. C'est là sans doute où le film se fait distancer par ses évidentes références : les Dardenne. Déjà dans une mise en scène plus brute et en même temps plus raffinée et aussi dans cette manière de parvenir à prendre de la hauteur sur le sujet.
Ici on reste un peu trop terre à terre on peine à prendre de la hauteur. On a vraiment le sentiment comme m'a dit ma copine d'assister à une adaptation de "Tellement vrai" (l'émission d'NRJ12). Même si encore une fois c'est réussi dans ce que le film entreprend.
Le dernier plan est vraiment fort et reste bien en tête (mais une fois de plus ce plan sur une tête de dos m'a un peu trop rappelé les Dardenne qui sont un peu les maîtres de cette mise en scène collée à la nuque). Un chouette premier film, plein de qualités manquant seulement un chouïa de personnalité.

4/6

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CroqAnimement votre

Rattrapé suite aux bons avis ici même. Je rejoins le camp des conquis.




Kacey Mottet-Klein crève l’écran, dans un rôle pas évident, entre le garçon attendrissant et le jeune mec impulsif plein d’hormones. Le rôle de la fille est plus en retrait, un peu cruche mais la conclusion de son arc avec
est magnifique, plein de sens, et pour moi ça sauve le tout car ce qui précède en ce qui la concerne est ce qu’il y a de plus fragile dans le film.


Carrément. Les autres parlent de réalisme et des Dardenne, ce qui est vrai, mais l’utilisation de la musique et certaines séquences permettent au film de naviguer entre ce réalisme une certaine poésie, et ça fonctionne à merveille. J’aime aussi comment le film alterne les séquences dramatiques, drôles, réalistes,… La trajectoire est relativement balisée mais c’est vraiment bien écrit et bien interprété, et ces mini-ruptures de tons permettent d’être maintenus impliqués tout le long.




C’est vrai mais pas tant que ça finalement. Je trouve que le film arrive à trouver son ton propre, entre réalisme et poésie, avec un côté pop assumé. Alors OK c’est pas la révolution mais on évite les écueils d’un Dardenne-like, avec des moments de fraîcheur bienvenus. Rien que la discussion des deux potes devant leur console en bouffant des pizzas, je trouve ça très réussi dans un ton réalisto-déconne.


Ca oui, mais je pense que ce n’est pas forcément le projet du film. Ca en reste une limite mais à la marge pour moi.

Bref, gros coup de coeur. C'est très solide dans l'interprétation, l'écriture, et la mise en scène, Guillaume Senez est à suivre.

High Five/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est ma note, effectivement
Et merci pour la découverte !