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MessagePosté: 28 Fév 2019, 16:53 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Une seule séance à Lille le 21 Mars. Il y a 23 ans l'offre en salles d'Art et d'Essai était en apparence moins forte, mais le Moindre des Choses de Nicolas Philibert ou des Depardon tenaient plusieures semaines.



Ah ouais, quelle salle ?

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MessagePosté: 28 Fév 2019, 17:30 
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Erving Goffman


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MessagePosté: 28 Fév 2019, 19:11 
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Cool, bah j'y serai !

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MessagePosté: 28 Fév 2019, 19:31 
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Cosmo a écrit:
La consécration, quand ton film est chroniqué sur le forum FDC.


La vraie consécration: quand on se met à parler de pain de mie japonais dans le topic de ton film.


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MessagePosté: 01 Mar 2019, 17:44 
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Feu Noony du forum m'avait dit "c'est bien mais c'est chaud quand même, c'est 2h30 de pédophiles face cam quoi."

Ma première surprise fut donc de constater que c'était pas si chaud en fait. Et c'est là que réside la plus grande réussite et, je dirais même, la beauté du film.

Dès la quasi-première scène, dès la première fois que l'on entend la voix de Massart derrière la caméra, j'ai été désarçonné. Parce qu'il parle, puis il continue de parler, et je commence à me demander si c'est une bonne idée de se "mettre en scène" en fin de compte.
En vrai, je n'ai pas cessé de me demander des choses tout au long du film et c'est, somme toute, une qualité indéniable pour un film, surtout un film comme celui-là. De faire s'interroger le spectateur et d'arriver à désamorcer toutes ses craintes, ses réserves.

En tout cas, ce fut le mien.

Je dois avouer que certaines explications du réalisateur après la projection ont éclairé certains de ses questionnements.
Cette scène marque la naissance du projet fini ou plutôt la déviation du projet initial : parti s'intéresser à la seule prison ouverte de France, il s'est retrouvé interpellé par plusieurs détenus et s'est retrouvé à recueillir leurs propos. Et le résultat est donc déconcertant mais surtout désarmant d'humanité et sans cesse fascinant.

L'autre chose qui m'a surpris presque immédiatement, c'est la façon dont les détenus s'expriment.
Je ne doute pas que mes propres idées reçues pourries ont joué mais je ne m'attendais pas à ce qu'ils parlent aussi bien, qu'ils expriment leurs pensées aussi clairement, intelligiblement. Quand l'un d'eux parle de "persistance rétinienne", j'ai vu flou.
S'en est instantanément suivie ma deuxième interrogation : n'est-il pas malhonnête de sélectionner uniquement des individus qui s'expriment aussi bien? Et des individus qui regrettent? Et n'est-il pas malhonnête de ne pas nous dire exactement ce qu'ils ont fait? Même si un carton d'introduction annonce que la prison est peuplée à 80% de personnes écrouées pour agressions sexuelles intrafamiliales, il est plus facile de susciter l'empathie du public si l'on ne dit pas ce qu'ils ont fait...et on ne peut nier qu'une certaine curiosité (déplacée, dans une certaine mesure) subsiste.

Massart expliquait qu'il n'avait jamais demandé à ses interlocuteurs ce qu'ils avaient fait. Il pose pourtant des questions sans peur mais celle-là, il ne l'a jamais posé. Il a toutefois écarté du montage tout intervenant qui remettait en question la parole des victimes. Ceci explique donc cela.
Au demeurant, certains témoignages font tout de même encore un peu état de déni par moments et Massart a l'intelligence et le courage de laisser les criminels donner leur(s) point(s) de vue.

Leurs points de vue sur la détention, la prison ouverte, la réinsertion (passage édifiant, énervant, flippant du mec qui voit ça de manière pragmatique et désabusée), sur la deuxième chance, sur ce qu'ils ont fait... Le film charrie en lui un nombre incroyables de choses sans jamais juger et assumant parfaitement son biais (cf. la scène de Noël qui en devient gênante) et c'est aussi là que réside la clé.

En fin de compte, vu qu'il est tout de même question de thérapie, de guérison, on ne peut nier que c'est précisément le positionnement et l'ouverture du réalisateur, et l'entremise de la caméra, qui délie les langues, accueille la parole, qu'il s'agisse d'une confidence, d'une confession ou quoi que ce soit, et arbore alors une nature thérapeutique.

Massart dit avoir montré le film à l'un des deux psys de la prison et que ce dernier, découvrant certains des propos d'un des détenus, était sidéré de voir son "patient" s'ouvrir de la sorte pour le documentaire alors qu'il en avait toujours été incapable en session.
Le film en soi est sa propre récompense. Son tournage a permis à certains de faire un travail introspectif. C'est déjà une fin - imprévue! - en soi. Mais le film est bien plus que ça et doit être montré, doit être vu, pour que cette fin soit partagée, que son propos sur la réalité de la prison et de ceux qui l'habitent, puisse toucher, en cette ère post-MeToo trop manichéenne et prompte à l'indignation (surtout qu'il s'agit de gens qui ont été jugés et condamnés pour le coup).

Si vous avez la chance et la force de le voir, ne le ratez pas.

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MessagePosté: 01 Mar 2019, 18:22 
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Pour avoir fait quelques interventions en prison l'année dernière, la "règle de base" (dans le sens tacite) c'est de pas demander pourquoi ils sont là.

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MessagePosté: 01 Mar 2019, 19:04 
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Sur cette question, même si ce n'est pas la prison, il y a justement une scène assez dérangeante dans "12 Jours", même si Depardon peut vouloir dire que l'attitude de l'institution quand elle prend sa caméra pour témoin est justement la plus déplacée (on peut penser à San Clemente quand il cadre brusquement le psychiatre qui fume pendant qu'un patient et sa mère se disputent devant lui - d'ailleurs pour des raisons qui n'ont rien de folles).

Le paradoxe, d'après le texte de Film Freak (je pense notamment au travail d'introspection) c'est que la prison devient à la limite le territoire de repli pour une vision un peu plus généreuse du cinéma et de la société, à la 68 pour allez vite, contre la société elle-même. Ce qui est l'inverse de ce que l'époque 68 disait elle-même.

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MessagePosté: 01 Mar 2019, 20:08 
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Film Freak a écrit:
Je dois avouer que certaines explications du réalisateur après la projection ont éclairé certains de ses questionnements.


C'est vrai qu'il parle très bien de son film, et ses explications sur certains choix sont assez éclairants (laisser certains témoignages lunaires mais ne jamais garder une parole qui permettrait au détenu de refaire son procès, ne jamais exposer les victimes).

En tout cas je pense beaucoup au film depuis 3 jours que je l'ai vu.


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MessagePosté: 01 Mar 2019, 22:16 
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Merci beaucoup. Je vous kiffe super fort.

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MessagePosté: 02 Mar 2019, 13:06 
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Hey Zadounet, tu as une projection en vue à Besançon ?

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MessagePosté: 03 Mar 2019, 00:50 
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Pas pour le moment mais mon distributeur me dit qu’il ne faut pas hésiter, en tant que spectateur, à poser directement la question à ton exploitant : s’il y a de La demande, ça pourrait bien l’inciter à le programmer...

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MessagePosté: 03 Mar 2019, 09:48 
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Zad a écrit:
Pas pour le moment mais mon distributeur me dit qu’il ne faut pas hésiter, en tant que spectateur, à poser directement la question à ton exploitant : s’il y a de La demande, ça pourrait bien l’inciter à le programmer...

Je confirme (en tant que distributeur), c’est parfois une technique qui marche.

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MessagePosté: 05 Mar 2019, 16:38 
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Jerónimo a écrit:
Au vu du titre et du synopsis, je m’attendais à une exploration géographique d’une prison expérimentale, et pas à un procédé privilégiant autant la parole (des détenus, mais aussi du réalisateur)
Idem pour moi, non seulement le synopsis mais la BA et les interviews de Massart m'avaient également laissé penser que le sujet serait Casabianda. Et j'avais un réel doute sur l'intérêt de traiter d'un tel sujet. Rétrospectivement, je serais presque tenté de conclure que le film confirme ces doutes.

Jerónimo a écrit:
Bref, malgré mes attentes par rapport à ce qu’allait être le film, j’ai dans un premier temps apprécié la manière dont le film nous fait rentrer dans l’univers, ce plan large initial au cours duquel l’interpellation de l’équipe par un détenu est gardée telle quelle, ces visions sur la plage et dans la forêt, puis ces entretiens qui débutent. Ça désarçonne pas mal, on a du mal à comprendre comment tout cela fonctionne mais la procédé est diablement efficace parce qu’immersif dans la démarche même du réalisateur.
Je me suis directement étonné du format carré choisi, me disant naïvement que si le but avait été d'observer l'influence de ce lieu sur les détenus un format standard rectangulaire aurait été plus approprié, afin de mieux cerner leurs errements à l'intérieur d'un espace ouvert qu'ils doivent redécouvrir. Massart a expliqué après le film qu'il avait effectivement commencé à tourner dans ce format, mais qu'il s'était rapidement rendu compte que ça ne collait pas. Ça ne collait pas parce que finalement ce n'est pas Casabianda qui l’intéressait, mais les détenus qui y étaient incarcérés.

Du coup je ne suis pas convaincu par les quelques scènes d'introduction (le sanglier dans la cour, le gardien que la caméra suit en extérieur durant sa traversée d'un bâtiment dont il ferme les deux portes - seul gardien que l'on verra de tout le film -, le nageur dans la Méditerranée, le vieux buriné chemise ouverte qui nous explique les différents chemins de promenade et enfin la scène que tu cites). Comme si ces scènes avaient été maintenues dans le montage final pour satisfaire à une potentielle prérogative ou attente de l'institution pénitentiaire (il est toujours bon de promouvoir Casabianda), ou plus probablement comme si Massart n'avait pas totalement acté que son doc a totalement bifurqué de sa route initiale. Ou pour que l'on empreinte ses pas, mais son cheminement à lui m'importe finalement peu.

Par contre une fois que les têtes à têtes avec les détenus débutent c'est un quasi sans faute, et je suis convaincu que la personnalité du metteur en scène/interviewer a été primordiale dans le processus de libération de la parole. Si Mickaël, Joël et les autres arrivent ainsi à se mettre à nu avec une telle sincérité, c'est parce qu'en face d'eux ils ont quelqu'un qui les écoute vraiment, qui ne les juge pas pour ce qu'ils ont fait mais cherche à comprendre les ressorts intérieurs qui les ont amené à accomplir leur crime, et qui du fait de l'étonnant climat de confiance qui s'est installé arrive à leur poser des questions qui sondent au plus profond de leur crime/blessure. J'avoue être resté pantois devant la manière dont Massart menait ces interviews, imperturbablement calme et à l'écoute même lorsque le pire sort de leur bouche, n'hésitant pas à poser l'ultime et douloureuse question qui libère définitivement la parole. J'en aurais été totalement incapable, et si l'atout principal de ce documentaire est de nous révéler la part d'humanité que recèle des personnes aisément catégorisées comme des monstres, c'est que l'humanisme du metteur en scène est lui hors norme.

On est donc forcément ébahi parce ce qu'ils décrivent, l'inceste perçu comme (au moment où ils le commettent) un geste d'amour (en particulier l'incroyable entretien avec le bodybuilder), forcément la répétition d'actes qu'ils ont eux-même subits, je ressentais la difficulté pour certains spectateurs proches de moi à entendre de tels discours, exaspérés tout d'abord, abattus ensuite. A un certain point le film parvient même à être réflexif, non pas que l'on se questionne sur la question de l'inceste en particulier, mais la capacité d'introspection de certains, Mickaël au premier chef, nous amène (ou devrait nous amener) à nous questionner sur la nécessité d'ouvrir la fameuse porte et d'aller voir ce qui pourrait s'y trouver.

Film Freak a écrit:
S'en est instantanément suivie ma deuxième interrogation : n'est-il pas malhonnête de sélectionner uniquement des individus qui s'expriment aussi bien? Et des individus qui regrettent?
Le montage final des entretiens est excellent, parce qu'il n'y a aucun regret dans la première "vague", c'est à peine si les victimes sont mentionnées. Ça arrive progressivement, et c'est lors du premier long entretien avec Mickaël que les premiers regrets sont exprimés, du bout des lèvres (lorsqu'il dit que ces filles ne supporteraient pas si lui ne réussissait pas à surpasser le poids de son crime - je ne me souviens plus de ses paroles exactes -, avant de corriger en disant "moi et elles").

Très bon documentaire donc malgré un matériau très brut dont je ne suis pas friand. J'en profite au cas où certains souhaiteraient poursuivre dans la fibre du docu carcéral par recommander les très bons Manuel de libération (Zad qui lui a mis 5.5/6 ne pourra qu’approuver, je me suis d'ailleurs demandé si le titre de son docu n'était pas un clin d’œil à celui de Kuznetsov) et Des rêves sans étoiles.


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MessagePosté: 05 Mar 2019, 20:49 
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Lohmann a écrit:
J'en aurais été totalement incapable, et si l'atout principal de ce documentaire est de nous révéler la part d'humanité que recèle des personnes aisément catégorisées comme des monstres, c'est que l'humanisme du metteur en scène est lui hors norme.

Damn. Sacré compliment, et c’est un euphémisme.


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MessagePosté: 09 Mar 2019, 00:18 
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Je suis très curieux de voir le film mais pas en France actuellement. Une sortie DVD est-elle prévue dans les prochains mois ?


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