Forum de FilmDeCulte

Ah oui et détail : excellent casting féminin, que des bombes, la fille du début, celle du bar, la victime, l'asiatique du train...

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CroqAnimement votre

ah oui l'asiatique du train, elle démonte.

Possible, je me rends même pas compte que le titre est une sorte de promesse. Ce n'est même pas une note d'intention, c'est presque davantage un leurre.



Sans doute parce que je souhaite que le spectateur ait de l'empathie pour lui sans l'y forcer.



C'est finalement ce que je préfère aussi, n'en déplaise à Leo. D'ailleurs j'en parlais aux garçons du forum le soir de la projo, mais c'est pendant le montage, en découvrant Her au cinéma (que Leo note 0/6), que je me suis dit que le comédien et sa gueule en gros plan étaient le meilleur effet spécial du monde, le truc le moins chiant à regarder, le plus prenant aussi.



Je ne voulais pas avoir trop d'avance sur le personnage.



C'est la même, et c'est pas une référence consciente. Il repart d'où il vient par le train de banlieue, comme elle. En venant, il est allé la voir. En repartant, il est suffisamment repu de ses aventures et la laisse tranquille. C'était une idée parmi d'autres, je n'ai pas souligné le truc.



Merci Art, et merci Benoît aussi.
J'espère que Paul Hamy sera récompensé quelque part.

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I think we're gonna need a helmet.

Au fait y'a moyen de moyenner pour voir ce court si on est perdu au loin ?

Mon avis un peu tardif (pas de pc, travaux...) avec des spoilers :

J'ai été agréablement surpris. J'avais peur de détester, et j'ai beaucoup aimé. A priori négatif sur le titre, genre "oula, on va suivre un mec qui marche dans la rue pendant 20 minutes, film français, ça va me saouler". Mais c'est pas tellement ça, et jme rends compte que j'aurais préféré que ça le soit un peu plus : ça a pas marché pour moi l'agression finale. Ça fait limite gag vulgaire en fait, la façon de filmer (le plan sur les talons), et le plan ou elle se fait choper par derrière. L'autre petit reproche que je ferais au film, c'est les plans de coupe sur les immeubles peints. Trop... zadien, je trouve.

Mais à part ça, j'ai trouvé ça très bien foutu. J'ai même réussi à apprécier le long plan sur la tronche de l'acteur. Super idée d'insister sur l'odeur, c'est original.

T'as réussi ton coup : comme tu le dis, j'ai constamment été en train de sous-estimer ou sur-estimer le gars, je savais pas à quoi m'attendre.

Le plan du changement d'attention tue, je comprends pas comment il peut y avoir polémique sur l'idée, au moins sur le fait de l'essayer quoi.

Me semble que Noony m'avait proposé de faire de la figuration, une histoire de militaires qui patrouillent dans le métro. J'ai fumé ou bien scène coupée ?

Oui on avait fait de la figu avec QGJ, Puck et d'autres dans le métro, on a été sèchement éjectés du montage .

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CroqAnimement votre

Lol

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Scène coupée notamment parce que la figu était pas en place comme il fallait pour un plan séquence un peu pointu... ça aurait peut-être é"té mieux avec toi.

Sinon je suis assez d'accord sur tes critiques, je les partage entièrement (les plans muraux sont filmés en trop gros plans pour que ça fonctionne bien par exemple). Quant à la fin, le film que j'ai écrit est différent du film terminé, et j'aurais pu aller encore plus loin en m'en éloignant davantage (et donc soupeser l'idée qu'il agresse). Bien sûr, le film est cohérent et il se tient, mais c'est intéressant pour moi de voir à quel point j'étais à côté de la plaque à l'écriture.

Merci en tous cas !

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J'ai tellement lutté pour le garder ce plan séquence... en plus il marchait super bien. Mais il faisait redite avec le plan où il boit sa bière sous le métro aérien. Fuck.

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Non mais c'était une blague. Après oui ce qu'on avait pu voir du plan tourné était très chouette. C'est clair que ça doit être frustrant de lâcher un plan comme ça.

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CroqAnimement votre

Je sais bien. J'aurais aimé vous garder tellement vous étiez bien synchrones



Le premier montage faisait 37 minutes et tout fonctionnait, mais ça racontait autre chose. Ça se passait sur trois nuits, alors qu'au final il n'y a plus qu'une nuit... C'est cette construction que j'aurais pu/du anticiper dès l'écriture.

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Ah ouais t'as vachement coupé en fait.

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CroqAnimement votre

Enfin vu !

J'ai trouvé ça techniquement super chiadé. Et globalement j'aime vraiment beaucoup la mise en scène et le rythme.

Il y a 2 trucs que j'ai trouvés moins bien :
- le découpage et les cadrages lors du "si-non" entre amis, avant l'incruste de Djé (je trouve ça plus hésitant que le reste)
- le truc évoqué par tout le monde : le changement de point de vue et de style pour la scène du garage (surtout les cadrages "film de genre" et en particulier le retour de Djé dans le champ)
Par contre j'ai adoré l'ellipse qui suit. Tout comme le transfert d'une meuf à l'autre, au niveau de la bouche de métro.
Et j'ai trouvé le plan du mec de la boîte face à la caméra audacieux. Je comprends que ça perturbe, cela dit. Peut-être qu'il aurait fallu faire rentrer une épaule de Djé dans le champ avant le contre-champ pour que ça passe mieux. Ou alors carrément le mec de la boîte continue à parler à la caméra et un contre-champs où Djé occupe tout le cadre avec juste une épaule du filtreur au 1er plan. Enfin pour moi ça fonctionne comme ça hein, c'est juste des idées, vu que ça semble ne pas avoir fonctionné sur tout le monde.

Moi ça m'a plu le coup du videur. Je sais pas si c'est volontaire, mais j'ai capté une sorte d'étrangeté, l'impression que le mec parle à un fantôme.

On avait le contre-champ, mais de toute façon on sait qu'il est là, quoiqu'il fasse.
C'était plus étrange et dans le ton effectivement de ne pas le montrer tout de suite.
On a pas mal hésité quand même parce que sur le contre champ Paul Hamy se tape une pose/tête bien marrantes.

Merci pour tes remarques Mister Zob, et content que ça te plaise globalement.

Le cadrage du si-non c'était en délicatesse avec les lieux, on a fait au mieux on va dire. Je trouve aussi que c'est hésitant. On avait également le point de vue depuis l'épaule de Djé (le plan qui ouvre la scène, en plan matriciel), mais c'était bien de se retrouver parmi les jeunes, puisque Djé regarde - ça nous y autorisait. Mais du coup pas d'aller-retour possible entre les deux, et les plans qui n'étaient pas prévus pour ça à la base, sont devenus malgré eux les piliers de la scène. En salle particulièrement, ce qui marche toujours bien et qui sauve le truc, ce sont les échanges de regard entre la brune et Djé.

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