Art Core a écrit:
Mais je trouve que le court rate un peu ce sentiment d'errance que promet le titre.
Possible, je me rends même pas compte que le titre est une sorte de promesse. Ce n'est même pas une note d'intention, c'est presque davantage un leurre.
Citation:
J'ai en fait toujours la sensation que tu regardes ton personnage mais que tu n'es pas vraiment avec lui. Une espèce de distance qui me tient moi aussi à l'écart du coup.
Sans doute parce que je souhaite que le spectateur ait de l'empathie pour lui sans l'y forcer.
Citation:
C'est pour ça que que les moments plus intimes, les plans longs sur le visage de Paul Hamy m'ont paru ce qu'il y avait sans doute de plus réussi dans le film (le premier, le dernier plan). C'est marrant mais pour moi le gros plan de Hamy au réveil qui fume sa cigarette avec sa capuche est sans doute ce que j'ai préféré.
C'est finalement ce que je préfère aussi, n'en déplaise à Leo. D'ailleurs j'en parlais aux garçons du forum le soir de la projo, mais c'est pendant le montage, en découvrant
Her au cinéma (que Leo note 0/6), que je me suis dit que le comédien et sa gueule en gros plan étaient le meilleur effet spécial du monde, le truc le moins chiant à regarder, le plus prenant aussi.
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Pour moi ça manque de fièvre, de trouble, d'intensité, de danger.
Je ne voulais pas avoir trop d'avance sur le personnage.
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C'est la même, et c'est pas une référence consciente. Il repart d'où il vient par le train de banlieue, comme elle. En venant, il est allé la voir. En repartant, il est suffisamment repu de ses aventures et la laisse tranquille. C'était une idée parmi d'autres, je n'ai pas souligné le truc.
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Ceci étant dit, je trouve le film visuellement vraiment classe, Paul Hamy est excellent et c'est du solide. Je te souhaite le meilleur, festivals, prix & co
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Merci Art, et merci Benoît aussi.
J'espère que Paul Hamy sera récompensé quelque part.