Forum de FilmDeCulte

Le parallèle que tu dessines ici porte la réponse au sein même de la question.

Ce qui est relativement lassant, c'est que ces films successifs ne se déploient qu'au sein d'un canevas sur-cadenassé, sur-codifié, ce qui impacte directement sur le traitement de leur sujet (circonscrit généralement lui-même par le genre). La profusion de films de super-héros dit quelque chose d'intéressant sur son époque et c'est dommage que les interrogations qui en découlent ne soient pas heurtées de front par des propositions artistiques plus "fortes" (alors que je ne doute pas qu'il y en ait plus d'un que ça démange).

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.

D'ailleurs, y'a pas eu du tout de lassitude autour des genres du film de cap et d'épée, de western, le peplum, voire plus récemment, la fantasy, le public ne s'est pas du tout lassé de tout ça...

Bizarre de prendre un film qui n'a pas grand chose à voir avec le genre finalement pour parler de lassitude vis-à-vis du genre...

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VAS-Y POURQUOI TU LIS LES SPOILERS LÀ

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Ouais enfin, la vague actuelle de films de super-héros, ça fait même pas 15 ans qu'elle est là...l'âge d'or du western, c'est plus de 30 ans.

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Justement pour moi X-Men DOFP dépasse ce que tu décris là en fait. Je dirais plus que c'est un film de Science Fiction vraiment. Que le trip super héros passe au second plan. C'est beaucoup plus proche de ce qu'avait fait Van Vogt avec son seul bouquin lisible "A La Poursuite des Slans".

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Oui, je me suis fait la réflexion en écrivant le post qu'évoquerce sujet au cours d'une discussion sur cette franchise là était un intéressant clin d’œil

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.

J'ai trouvé ça génial. J'étais à fond tout le temps alors qu'à la base je suis pas un fan des X Men.
Ce qui fait la différence ici c'est exactement comme dans First Class : un scénar en béton qui parvient à condenser une histoire folle et une multitude de personnages. Tout est hyper fluide, au service de ce que raconte profondément le film. Il y a un gravitas et une intensité permanente qui fonctionnent à fond. Et puis les scènes d'action sont folles. Elles sont pas nombreuses, c'est pas les plus spectaculaires de l'année mais elles sont d'une qualité dingue, elles font super plaisir, elles sont brutales, cash, les pouvoirs des mutants sont géniaux (je suis ultra méga fan de Blink, une tuerie). Et bien sûr le casting est absolument parfait, c'est magique et logiquement dominé par un Fassbender et un McAvoy qui défoncent tout (j'aime pas l'acteur de Quicksilver par contre, trop jeune, on dirait un ado choix de casting un peu chelou).
Voilà j'ai rien à reprocher au film, c'est super mature, super beau, super riche. A peine terminé t'as envie de le revoir pour mieux en apprécier la construction faussement simple alors que c'est hyper complexe. Bref une tuerie.

5/6

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CroqAnimement votre

Blink + Quicksilver

6/6

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

+ 1000

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CroqAnimement votre

Mets 6 alors, enculé!

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Tu me refroidis bien. Tout ce que je reproche à l'horrible Valkyrie : Hitler rentre dans un pièce, musique empesée, visages graves ; on ne regarde pas Hitler avec les yeux des personnages du film, mais depuis 60 ans de recul qui en ont fait un horrible monstre (film de merde). Je ne pensais pas que Singer pouvait nous faire le coup avec un X-Men aussi...

Mais bon, j'essaierai quand même.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ah mais je suis d'accord, je ne faisais que pointer du doigt le fait que la lassitude à un genre arrive finit toujours par arriver... Après, comme la SF, le genre comics/super héro a plus de place pour se renouveler contrairement aux westerns, peplum ou autres qui sont limités par leur contexte géographique et historique...



Un peu quand même... Captain America je le trouve précisément faible sur l'aspect renouvellement...

Après faudrait qu'on s'accorde sur la définition du genre...

Au contraire, ce traitement est pertinent dans le contexte du film.
Singer est fasciné par les incarnations du mal (Whiley Pritcher, Keyser Soze, Kurt Dussander, Magneto) et après avoir flirté avec Hitler à travers toute sa filmo, là il se frotte enfin à la plus grande incarnation du Mal.
Hitler ici est davantage une présence, tout le long, qu'un protagoniste, même quand on ne le voit pas. Très peu à l'écran, il est le suspense qui pèse sur le récit et dont justement il faut, comme les personnages, se débarasser pour être "tranquille". (très bon film)

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