Forum de FilmDeCulte

Petit régal : belle brochette d'acteurs qui s'en donnent à coeur joie sur un scénario malin, quelques bonnes répliques et situations (Bush en prend pour son grade, ça a beau être "la mode" ici c'est bien fait et donc drôle), du tout bon (mon seul bémol c'est que les persos de Grant et Moore auraient du être un peu plus "bitch"), 5/6, I've been omerized !!
http://www.getomerized.com/

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Janet

beau flop aux states en tout cas.

Pas étonnant, Denis Quaid est trés convainquant dans son role... il y a une scene sur la fin ou il est fasciné (comme un gamin de 3 ans) par un écran immense qui diffuse une image du drapeau US dans le vent sur le plateau de l'emission c'est à se tordre de rire ! Le bush dépeint dans le film ressemble beaucoup au bush des guignols mais en plus attachant.

C'est pas une grande comédie mais il y quelques envolée bien senties. Je dirai que c'est trop sage dans le sens ou c'est pas assez fou, y a pas assez de partage en couille ! J'adore aussi les barbus avec des postiches au moyen-orient, on se croirait dans Metal slug...

I've been Omerized too !

Film qui ne dépasse absolument jamais son pitch sympa. Quelques bons gags et c'est tout.

3,5/6

Bientôt la critique sur Excessif.

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Avec le pitch, on appréhendait une caricature facile de la télé-réalité et surfant sur la mode "anti-Bush", mais c'était compter sans le talent de Paul Weitz, réalisateur bien plus fin qu'on ne veut le croire (même American Pie était assez subtil par moments, si si). En évitant avec brio le piège du cynisme, American Dreamz ne fait jamais preuve de mépris pour ses personnages, aussi ridicules soient-ils, et parvient même à les faire exister. C'est plutôt le portrait désabusé d'une certaine societé qui se laisse manipuler par le règne de l'apparence et l'obsession de la célébrité. Ce qui n'a rien de révolutionnaire, certes, mais on peut voir ce film pour ses excellents interprètes : Hugh Grant toujours parfait en ordure cynique et Dennis Quaid vraiment fabuleux en président complètement largué. Quant à Mandy Moore, elle confirme tout le talent qu'elle avait laissé entrevoir dans Southland Tales (qui est, je le rappelle, le meilleur film de la décennie).

I've be omerized too !

4/6

"I've been".

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Putain, la honte.

les +

- le personnage ambivalent mais attachant de Mandy Moore
- Hugh Grant en déprimé cynique
- les terroristes fans de chansons romantiques

les -

- la fin
- le président (si je veux voir une fiction favorable à la maison blanche, je préfère voir Le Président et Miss Wade)
- Omer, le terroriste le plus gentil du monde

American Dreamz est une petite comédie sans vrais gags mais toujours sympathique, dans laquelle on a inséré un fond ambivalent. Ca explique peut être l'échec du film.

3,5 / 6


Ambivalence du fond



voila
Dans le film, c'est une apologie du Président avec un faux air de coup de griffe. Il est présenté comme un doux naïf, sensible, gentil, foncièrement honnête et capable à la fin de prendre les choses en main.


je m'attendais aussi à une satire au vitriol de TV réalité avec départ en vrille et non sens. Ils nous ont pris à contre pied avec une comédie nuancée et des touches sensibles. J'aime bien ce petit effet de surprise.


là encore, le film fonctionne plus comme une apologie subtile de la Télé-réalité. Le seul trait négatif, c'est la recherche spécifique de candidats ridicules ou pathétiques. Le reste est globalement positif. Le présentateur de l'émission est présenté comme un homme intelligent lucide que son boulot ennuie. La candidate principale est présentée comme une bonne chanteuse (Mandy Moore), modeste (ne croit pas avoir le niveau pour gagner), rondouillarde mais refusant intelligemment de changer son alimentation, courageuse (refuse de lécher le cul au tout-puisant producteur de l'émission), perspicace (comprend bien les sentiments de Hugh Grant), ambitieuse mais un peu désenchantée. Une présentation plus que flatteuse des candidats de la star ac ou de Bachelor.

Même si la satire est nuancée, je ne crois pas qu'on puisse vraiment parler d'apologie... Paul Weitz dénonce la societé du spectacle, mais garde une certaine tendresse pour ses personnages. Même si le président incarné par Dennis Quaid reste attachant, ça n'en fait pas une apologie de l'administration Bush (suffit de voir le perso de Willem Dafoe et le fameux coup de l'oreillette). Ce qui surprend peut-être le plus, c'est que Paul Weitz filme tout ce gros n'importe quoi avec une certaine sérénité, sans avoir besoin d'en rajouter pour ne pas tomber dans la caricature.

si, car il y a un gouffre les qualités du Président du film et l'occupant actuel de la Maison Blanche.

que va tu chercher, tu aurais préféré :
- un president bete, con, inculte, surnois et mechant ? Revois Farehneit 9/11 si tu veux être flatter...
- un présentauter bête, à coté de ses pompes et qui kiffe son boulot ? je tenter de dire regarde TF1 ou canal+...

Justement ce qui fait l'interet de ce film je trouve c'est que tous les persos sont attachant (même les terroristes !), il n'y a pas de méchanceté juste pour être méchant. Dans American Pie, même Stifler etait attachant, et c'est aussi une constante que tu retrouves dans les films des frères Farrelly par exemple.

On est pas chez Michael Moore ou ce dernier use d'artifices parfois malhonetes pour nous amener à détester ou à se moquer de tel ou tel personnage.

C'est un film de fiction, pas un docu sur Bush...

Aucune de tes propositions. J'ai pas besoin de voir le Président des états unis dans un comédie sur la star academy. Quand je vais voir une comédie, je ne suis pas en quête d'un message pro ou anti Bush.
Je me borne à souligner que ceux qui croient voir un message anti Bush dans ce film se trompent.


voila


Non, mais il y avait quand même un calcul commercial dans l'esprit de la personne qui a inséré un tel personnage de président dans le script de American Dreamz. Sans doute un mauvais calcul, si on se fie à la carrière du film.


Le Président Et Miss Wade, qui est une fiction, a un impact (favorable) sur l'image que nous avons du bureau ovale. La marionnette de Bush aux Guignols, qui n'est pas non plus un documentaire sur Bush, a un impact (défavorable) sur notre opinion de W.
Le contexte politique est aussi à prendre en compte : American Dreamz serait sorti pendant le mandat de Clinton avec un personnage de président des états unis complètement négatif (ou positif), personne n'y aurait vu de sous texte.

la satire est tellement fastoche, prévisible et inconsistante qu'on finit par s'emmerder...

pas l'ombre d'un rire et rien que de l'ennui...

1/6

ps : par contre, ça m'a donné envie de revoir Team America, fuck yeah!

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