Forum de FilmDeCulte

revue ce week end en v.o, ça reste toujours aussi bon. Nostalgie d'une époque blabla et puis
Mena Suvari quoi.. sublime !

donc pour ceux qui ont suivi pour moi ce week end ça fait : Uro, Risque Maximum et American pie

ps : g aussi matter le multiplex de le ligue 1 samedi soir et un episode de twin peaks dimanche aprem.

loul ! on les aura !

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<font size=\"6"> Le comme Bach ! Version FOREVER-FLUTES</font>

Au sujet de certains films, on va parler en anglais de time capsule, car ils englobent tout un tas d'éléments et de codes sociologiques qui l'ancrent dans une époque. C'est bien le cas ici, et ce qui est paradoxal, c'est que c'est parce que l'on a connu cette époque en définitive pas si lointaine que le sentiment de retour en arrière est encore plus vif. Ainsi, pour qui n'avait jamais vu le film, comme moi, on a la surprise de découvrir que le terme MILF a probablement été inventé ou popularisé par ce film, ce qui donne rétrospectivement l'impression d'assister à un évènement quasi-historique (pour peu qu'on exagère, la scène est assez marrante dans sa débilité au reste).
Natasha Lyonne quasiment inchangée entre Orange Is The New Black et son second rôle quatorze ans plus tôt ici, un rythme curieusement inerte, Chris Klein dans un registre proche de celui du Keanu Reeves des débuts en beau gosse un peu simplet de l'équipe de lacrosse dont la métamorphose en garçon sensible est la chose la plus réussie du film, le streaming dégueulasse de 1999 dont Jason Biggs se sert pour filmer à son insu une camarade "tchécoslovaque" (je cite), le larron du groupe qui est une espèce de proto-hipster, c'est une espèce de gros pot-pourri qui résume peut-être bien les années 90.
En somme un film gentillet, et bien qu'il soit préoccupé presque uniquement de sexe, pour critiquer précipitamment cette obsession sur la fin en guise de morale, je me l'imaginais beaucoup plus vulgaire dans ma jeunesse alors qu'on a là surtout le portrait d'une brochette de semi-losers s'extirpant de l'adolescence avec difficulté curieusement désamorcé de toute charge dramatique. Ici rien n'est grave, tout est "in good fun", même les humiliations les pires, ce qui rend le film étrangement large d'esprit.

Un topic créé par jaimebonlesflutes, ça aussi c'est de la time capsule.

Ils ont fait un dernier volet centré sur les nanas... réalisé et écrit par des mecs évidemment.