Forum de FilmDeCulte

Il n'y a pas que David DeCoteau dans la vie.



Y'a Paul Etheredge-Ouzts aussi.

Alors voilà c'est présenté comme le premier "film d'horreur gay", annonce déjà foireuse puisqu'il y a quantité de productions xyz dans le genre, et qu'on peut largement considérer la doublette Jeepers Creepers comme correspondant à cette définition, avec son monstre qui renifle des sous vêtements de mecs et n'a que foutre de pom pom girls quand il peut bouffer du footballeur. Bref, un slasher explicitement gay en salles françaises, ça doit être ça la première.

Halloween, un tueur, des tués. Hop.

Alors c'est du Z. Cheap et moche, avec des incohérences scénaristique, un filmage primitif (film d'horreur = ombre qui passe devant l'objectif, tueur qui apparait quand on se retourne *tada*), le film ne vaut que pour ses codes renversés, la poufette est remplacé par une brochette plus ou moins heureuse de sportifs. Le héros ressemble à un mix entre le Tom Welling en plastique et le Sébastien Courivaud en navet. Quelques potes sont bien mieux. Si ça reste du fond de vidéoclub (fou que ça arrive en salles ça), ça reste plutôt sympa dans l'esprit (ça crapote, c'est pas méchant, c'est assez joueur), même si évidemment c'est du navet/nanar de première. Une curiosité pour son argument quoi.

dur à noter/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'en ai vu qu'un de lui, soit c'était un mauvais, soit ils sont tous comme ça - a priori c'est pas non plus une réputation de Bergman qu'il traine. Bon il y avait 2/3 trucs rigolos mais voilà.

Pour ce Hellbent ça tient essentiellement sur l'exercice de style, le genre est décharné à l'extrême, qu'il s'agisse du décor (Halloween), de la psychologie (on tue on meurt c'est tout), de la mise en scène et des personnages.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Tu fais la critique?

Les photos sont parties et je finis le texte là...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Avec des vraies phrases:
http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1465



LET’S START A WAR, A NUCLEAR WAR, AT THE GAY BAR

Ovni sur notre territoire (le film, ailleurs, a surtout nourri les festivals spécialisés et les vidéoclubs), HellBent est vendu comme le «premier film d’horreur gay». Appellation un rien abusive qui met de côté nombre de productions xyz naissant à Hollywood (à l’image des films de David DeCoteau qui sont autant de ballets d’éphèbes), quand d’autres jouent la carte de l’allégorie (la doublette Jeepers Creepers de Victor Salva, où le monstre renifle les sous vêtements masculins et délaisse les pom pom girls pour des sportifs bien bâtis). Errance de la traduction, HellBent, aux Etats-Unis, porte l’écharpe de «premier slasher gay», genre, cette fois, assez peu représenté en France. Paul Etheredge-Ouzts dénude les codes au maximum, qu’il s’agisse du décor (Halloween), de l’unité de temps (une nuit), de la psychologie (on plante et on meurt) ou de la mise en scène (manuel de l’horreur pour les nuls sous la main - l’ombre inquiétante qui passe devant l’objectif, le tueur dans les miroirs…). Si HellBent est sans aucun doute un navet (voire un nanar) de première, il vaut essentiellement pour son exercice de style, remplaçant les pouffettes sprinteuses par des mannequins pour slips, minutieusement stéréotypés (le cow-boy bisexuel, le biker viril et tatoué, le puceau à lunettes, le travelo), le tout (mal) mené par un héros, légumineux mix entre Tom Welling pour le plastoc et Sébastien Courivaud pour le potager. Ses copains inexpressifs rattrapent le coup, avec le sentiment de feuilleter un catalogue Abercrombie & Fitch perdu dans les 80’s, maculé de quelques gouttes de jus de tomate. Un peu naze mais plutôt attachant.

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Doll, it's a heartbreaking affair

sur cette photo, on dirait eduardo noriega jeune et sans poil

Oui et c'est magie de la photo car en "vrai"...



...il craint à mort *lol* (c'est lui le mix légumineux).

Ses copains sont stéréotypés mais mieux (l'un a joué dans Une nounou d'enfer, si c'est pas la classe).

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Doll, it's a heartbreaking affair

ah oui, c'était la photo... là c'est terrible comme il a l'air con.

Parce que c'est bien de le dire...



...mais encore mieux de le prouver. Attention tu as une Fran Drescher dans le dos!

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Rien à voir, mais je hais cette série. C'est moche, et c'est pas drôle.

moi je hais fran drescher.

Elle la première, oui.

Grande série dont le concept comique repose entièrement sur les vêtements de Fran Drescher et c'est tout. Moi ça parvenait à m'envoûter parfois, genre bouche bée et regard vide *meuh*

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Doll, it's a heartbreaking affair

autant regarder "les dessous de palm beach" lol

Déjà trop élaboré pour être envoûté. Il me faut un aquarium vide pour ça - la série des frères Wayans marche bien dans ce but aussi.

*yeux écarquillés*

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