AC/DC, au Stade de FranceIl est de ces moments bénis.
J'avais réussi à pécho des places pour le concert après avoir été obligé de rater celui de Bercy. Là, c'était au Stade de France, mais en loges, avec petits fours, champagne à gogo et Sébastien Folin assis à coté de moi.
C'était absolument incroyable de bout en bout. Que ce soit les titres du dernier album ou les incroyables machines de guerre que sont Hell's Bells, Thunderstruck, TNT ou autre, y'a eu une efficacité comme je n'en avais jamais vue en concert. Un Angus Young absolument A DONF sur toutes les notes, un Brian qui parvient, malgré ses soixantes piges à chanter comme à la première heure, et parvenant à pousser encore plus loin qu'avant sur un Highway to hell de légende.
Gros show à l'américaine avec train cabossé, poupée gonflable de 30 mètres, canonnade sur Those who are about to rock, et scène qui se surélève pour le solo de 15 minutes de Young, perdu au milieu des 80 000 spectateurs, seul au monde, comme l'idole qu'il est.
Tout a marché. Le public était en absolue communion. Y'avait eu la bonne idée de distribuer des petites cornes de diablotin lumineuses à l'entrée du stade, et la nuit tombée, c'était des dizaines de milliers de petites cornes qui parsemaient les travées. Des jeunes, des vieux, des smarts, des prolos... tout le monde qui kiffe en harmonie les riffs ravageurs. Et puis le feu d'artifice, le rappel...
Mon meilleur concert toutes catégories confondues.