2 concerts
Salut Mike.
Bat for Lashes /// Bataclan
Mais d'abord...
Caroline Weeks. ZzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZzz...
Et ensuite...
David Walters et sa pop des Caraïbes. C'est pas mon truc et à choisir, j'aurais préféré Zouk Machine. Mais c'était pas dégueu et, bien soutenu par une télé (ça sent le mec mignon - sorte de Tahiti Bob mangé par Tomer Sisley - soutenu par des clips de France Télé, ça), ça peut marcher.
Et puis donc...
Natasha, venue présenter son nouvel album et rechanter de bons bouts du précédent. Et de façon assez différente, la première fois que je l'ai vue c'était très baton de pluie, hululement de chouette et chants de bois de nuit, là c'était plus directement électro, voir ce moment où elle lance à la foule (compacte!) un "let's have some dancing"... et là ton cerveau cherche rapidement ce qui peut correspondre à cette définition dans sa discographie. Ben je pensais pas que
What's a Girl to Do pouvait l'être autant. Etrangement, mais quand même un peu dansant. Et ça tuait. Natasha m'a fait penser à Bjork, plus que la première fois, et sans les clichés que ce type de comparaison éculée trimballe avec elle. Juste le meilleur. Et hormis quelques ventres mous absents du premier concert, c'était du tout bon. Le finale sur un
Daniel grandiose était génial.
Un hommage rapide à la star de la soirée:
So chic.
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Et le 2e concert...
The Pierces /// Nouveau Casino
Mais d'abord...
Alice Lewis, de la pop à boite à rythme et claviers rigolos, et il y a quelques morceaux sympatoches. J'ai trouvé ça pas mal, et puis surtout quand elle s'est ramenée seule avec sa guitare, j'ai eu peur d'une Caroline Weeks bis. Ca va, c'était un peu plus fun, et ça rend mieux que sur son myspace.
Et donc...
Elles briiiillent dans la nuit
Elles ont pris le relais des Pipettes aux jeux de mains
ET ELLES PRENNENT FEU!
Une fois de plus, mes photos sont foirées. Et j'avais plus assez de mémoire pour l'irruption de leur toutou chéri sur scène, présentée à une foule devenue totalement SPA. Je les avais vues l'année dernière, en acoustique tout nu à la Flèche d'or, et c'était déjà très bien. Là, avec basse/guitare/batterie et violon Americana (c'est comme ça que ça se passe en Alabama), ça prend une autre dimension sur certains morceaux qui s'envolent (même si certains sont eux, un peu écrasés par les percussions). Bon moi je les adore, elles peuvent me boubouler leurs harmonies sexy d'amour et de vengeance en boucle que je ne m'en lasserai pas. Moment de flottement quand, à bout de morceaux et de rappels, Catherine montre qu'elle peut mettre son bras autour de sa tête façon Meryl Streep dans La Mort vous va si bien. Et sa soeur d'enchainer en demandant si quelqu'un dans la salle aurait une balle de ping-pong *bon on va y aller maintenant*
Concert que j'ai passé sous l'oeil apparemment ultra attentif de deux minets (enfin, surtout un, vraiment canon par ailleurs) avec l'un qui me propose de la bière et les deux que j'entends faire des commentaires, alors que je pense qu'ils croient que je ne les entends pas (genre l'un qui demande à l'autre s'il pense que je peux m'autosucer *écoute*).
Ah, le luxe d'avoir 27 ans. Je peux le dire sans prétention: ça arrive tout le temps, je sais pas ce qui se passe, ça se passait pas du tout comme ça avant. Mais jé né pas chingé pourtant.
Voilà-voilà.