Forum de FilmDeCulte

Vous avez gagné, je le reverrai avant la fin du mois

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There is no such thing in life as normal

Le film qui me fait dire que quand un film est bon, le voir se suffit à lui-même, peu importe la qualité de la copie, du matériel, le HD, le dolby surround ou quoi. Je l'ai découvert dans des conditions incroyablement pourries : sur un ordinateur avec écran sale avec le soleil dans le dos, avec un casque merdique au son très bas dans une salle bruyante pleine de monde.
Rien de tout ça ne m'a empêché de prendre l'un des plus gros chocs cinématographiques de ma vie.

Ah tu fais plaisir le Freak... Après dix ans à trouver que le film est trop lent et chiant... HEIN ! Que tout le monde le revoit vite et prompto... sinon la fin avec Echoes des Pink Floyd était mon tube de mes années Fac. A chaque soirée jeux de rôle, je finissais toujours par ça... ça fonctionne parfaitement !

Bon, sinon, on a tout dit je pense. Mise ne scène de folie, thématiques insensés, prologue incroyable... J'ai le bouquin qui t'explique le tournage si tu veux...

Le film qui inspire même la Nasa...

Et je rejoins Noony... devant ce film, on est des nains. DES NAINS.

Excatement pareil. Pas les jeux de rôle, mais le morceau de Pink Floyd avec les images du film.
Evidemment, le LIVE IN POMPEI à des accents kubrickiens

Avec LA phrase choc qui résume à elle-seule le film :

"L'homme dépasse le stade animal par le biais de la technologie.
Il atteint le stade de surhomme en se débarassant de cette même technologie."

Sinon, pas grand chose à dire. J'ai découvert le film à 10 ans, sur une télé minuscule, et c'est illico devenu mon film préféré. J'ai lu le livre immédiatement après, acheté le bouquin de Ciment 3 ou 4 ans plus tard, vu 2010 (mais à l'époque je ne savais pas qui était Peter Hyam), lu 2010, 2061, 3001 (mais à l'époque je croyais que Clarke était un grand écrivain).
La première partie (avec les singes) est absolument bouleversante tant elle résume en 15mn toute l'histoire de l'Humanité. Le reste est du même niveau. C'est somptueux, bouleversant, majestueux, etc. Je suis en transe du début à la fin. Le seul film qui me fasse autant d'effet reste Mort à Venise (très opératique, très lent, lui aussi).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Et comme j'aimerais l'avoir découvert en 68, époque où l'homme n'avait pas encore marché sur la Lune, où la plupart des gens n'avaient jamais vu d'images de la Terre vu de l'espace et pensaient que l'an 2001 serait bel et bien comme ça.

Epoque à laquelle Planète interdite constituait le top du top de la SF

Les spectateurs se sont pris La Planète des singes au même moment en plus. La SF a fait un très grand bond cette année là, en entrant dans l'âge adulte.

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Tout simplement pour moi LE plus grand film de cinéma jamais tourné. Kubrick transcende le médium dans absolument tout les sens pour livrer ce qui se rapproche le plus de l'experience cinématographique ultime embrassant toute l'histoire de l'humanité dans un voyage hors du temps et de l'espace.
Et toute la fin m'a littéralement fait ressentir une terreur métaphysique face à l'être humain et sa mort inéluctable au sein de l'univers et m'a emmené au delà d'une reception spectatorielle tangible et explicable.
J'ai aussi eu la chance de le découvrir au cinéma et putain on en ressort différent.
6/6

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CroqAnimement votre

voilà un film que j'ai mis des années à découvrir. je crois que j'ai commencé vers 12 ans. avec un gros échec à la clé. j'avais arrêté au bout d'une demie-heure en me demandant comment on pouvait faire un film sans paroles de nos jours.
j'ai réessayé plusieurs fois par la suite, en entendant parler sans arrêt comme un des plus grands films de tout les temps. échec, échec. mais comment peut-on faire un film de science-fiction, avec des vaissaux spatiaux et tout, sans un seul combat intergalactique?! le mec avait vraiment rien compris au genre quoi! star wars, dude!
bref, les années passant et n'ayant toujours pas été plus loin que la 1ère heure, j'ai commencé à prendre très à coeur ma relation au film. 2001, c'est toi et moi, ici et maintenant!
et là... c'est WOW! la révélation quoi. j'ai été avalé par la beauté du film. comme ça, sans prévenir.
j'avais beau avoir passé ma période hippie (sic), j'ai par exemple halluciné pendant le passage psychédélique. et le dernier quart d'heure est juste à pleurer.
du coup je l'ai vu et revu (dont une projection mémorable en copie neuve 70mm au grand écran italie) et je ne m'en lasse pas.
si ce film est intemporel, il est en même temps incroyablement dans son temps sur les thèmes abordés (le cycle de la vie, l'appartenance au monde, le trip cosmique) et dans toutes les questions posées.

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C'est le mot. Plus que tout autre, plus que jamais.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

tiens, c'est la première fois que je lis que la fin a pu paraître terrifiante.
C'est le même ressenti pour d'autres ? (pour ma part, la fin m'émerveille, et amène beaucoup de questions, mais pas ça).

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)

j'en suis à peu de choses près à ce stade....(idem pour apocalypse now)

Faut que je rééssaye.......un jour prochain....ou un jour futur.

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apocalypse now! quelle claque aussi quand j'ai réussi à le voir. c'te mise à mort putain.

bon, j'imagine qu'on est pas obligé d'aimer quand même. il doit y avoir un moyen de ne pas aimer. quelque part.

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Ma première vision d'Apocalypse Now, et je dois bien être le seul ici, fut sa version REDUX, en salles. J'ai pas dormi de la nuit, sous le choc.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Exactement comme toi. Vu pour la première fois, au cinéma, avec la version Redux. Ca m'a calmé.