Forum de FilmDeCulte

boarf, pas grand chose, des petites choses, c'est vraiment une "curiosité"... Il faut savoir que Beauvois déteste son affiche : il la trouve racoleuse et fausse (le bandeau n'est pas du bon côté et en plus, dans cette scène, le flic est en civil et ne porte pas de brassard, justement)...

y'a pas grand chose à raconter, ça se voit, c'est tout.

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Bim Bam Boum.

Totalement captivé par le film, absolument génial, d'une maitrise dans la mise en scène, l'histoire, les personnages (le perso de Baye est immense). Jamais d'ennui, jamais de banalité, jamais de creux.

Je viens d'écouter l'analyse de Douchet sur le DVD, et ça me confirme la grosse classe du film. Beaucoup de choses que j'avais zappé sur le rapport entre les personnages (les scènes qui se répètent, les regards qui changent)

Mais ce qui m'achève, c'est ce plan final, aperçu dans un docu sur Baye, qui m'avait motivé à voir le film. Ce plan-là, c'est miraculeux, la captation, le poid de ce regard.

6/6

Ca fait du bien, un grand film comme ça, de temps en temps.

Pingouin tu fais plaisir, trop envie de voir ce film.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bizarre, j'avais pas mis mon avis ici... Bref, je confirme : l'un des rares grands films français de ces dernières années.

Heeeeey ben tout le monde avait bien chauffé, du coup je trouve pas ça si absolument génial que ça...

Enfin si, j'aime l'équilibre parfait trouvé par le film, entre le réalisme simple et cru, ce plaisir de la scène toute brute (Beauvois doit être un des seuls cinéastes naturalistes français à pas me faire chier, en fait), et des parti-pris dramatiques plus profonds (faire jouer à une femme un rôle de mec, changer de personnage principal au milieu...). Je prends ça comme du produit de haute qualité, et en même temps parfois je me dis que l'on est dans une espèce de version deluxe d'un téléfilm de flic : mille fois moins caricatural, mille fois mieux joué, mille fois moins con, et néanmoins le sentiment d'avoir du mal à voir tout cela décoller à quelque moment que ce soit - on peut aussi considérer que c'est un parti-pris, le fait de n'être jamais événementiel, mais j'ai presque du mal à comprendre au final ce que Beauvois raconte (c'est l'histoire de quoi ?), au point que le plan-séquence de clôture m'apparaît comme un geste un peu maladroit pour souligner in extremis qu'il y a un réal avec une vision-et-tout derrière. Disons que je prend plutôt ça comme une série de petites choses très justes, et délicieuses pour ça, notamment tout ce qui tient au jeu de Baye, parfaite (ils sont tous excellents de toute façon, à part Perrin complètement à côté de ses pompes).