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MessagePosté: 07 Juin 2007, 21:36 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Localisation: Fortress of Précarité
Ca devait déjà être dur d'adapter sa vie en BD pour Satrapi.
Ca a donné 4 volumes.

Le film les condense, l'exercice est d'autant plus dur.

Et pas entièrement réussi.

Le scénario est quelque peu décousu, ne s'attarde pas assez sur la période avant le départ, en Iran, en les événements se bouleversent un peu dans le dernier acte avant une fin peut-être un peu trop abrupte.

C'est à peu près tout ce que j'ai à faire comme reproche parce que le reste est plutôt bien assuré. Disons que le reste adapte très bien la BD.

C'est tour à tour amusant, touchant, fort, émouvant, et important.
En se transposant au cinéma, en animation, l'histoire n'en perd pas pour autant de sa noirceur, de cette chronique d'un pays qui sombre peu à peu jusqu'à ce qu'on n'y croit plus du tout et qu'on perde espoir.
Faut voir certaines scènes, muettes, dans une veine expressionniste, assez puissantes.

De plus, l'animation propose quelques idées assez inventives pour illustrer les transitions, pour aller plus vite, ou pour souligner le propos.
Voir comment on passe de figures figées (par le régime) au mouvement (de la liberté) par la suite.

L'audace de garder le noir et blanc se traduit également par un sublime jeu de contraste entre ombre et lumière, clair et obscur, laissant souvent les yeux, reflets de l'âme qui ne s'éteint pas, briller dans le noir.

C'est classe.
J'aurai aimé voir l'expérience poussée jusqu'au bout en doublant le film en persan plutôt qu'en français (ce qui aurait par ailleurs facilité l'immersion).
Et je regrette aussi un peu l'humour de la 2e partie. J'aurai voulu un truc plus fort encore...l'histoire me touche forcément plus que d'autres et du coup, j'aurai aimé la voir encore plus forte.

Cela dit, la voix de Satrapi est intacte et ce n'est pas une retranscription bête de la BD.

4/6

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MessagePosté: 07 Juin 2007, 23:26 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Je trouve le film plus touchant que bouleversant (alors que tout ce qui est raconté est fort), essentiellement à cause, comme le dit Freak plus haut, d'un sensation de récit condensé qui parfois ne laisse pas assez certains segments aller au bout des choses.

Sinon je trouve qu'il y a une intelligence de ton, une douceur, une classe visuelle dans l'utilisation du n&b et des transition, et une valeur ajoutée de certaines voix (Deneuve et surtout Darrieux) qui font que tout ça est une jolie réussite.

La musique est pourrie.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 07 Juin 2007, 23:28 
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Localisation: in the forest of the Iroquois
A quoi correspond la fraction sur la carte (de presse?) du chapelier fou?


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MessagePosté: 08 Juin 2007, 00:27 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Noony a écrit:
A quoi correspond la fraction sur la carte (de presse?) du chapelier fou?


C'est le prix du chapeau: 10 shillings et 6 pences.

Montre folle montre folle!

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 19 Juin 2007, 11:54 
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Inscription: 22 Aoû 2005, 21:39
Messages: 3304
Oui, beau dessin animé, assez drôle et touchant, peut être mieux encore que la BD (que j'aime moyen). C'est surtout dû à Winschluss (vincent paronnaud) qui a assuré la mise en scène, avec de belles trouvailles qui accelèrent le récit sans perdre en force.
Et beau personnage de la grand mère, beaucoup plus réjouissant que sur papier.

Sinon, en gros, pareil que FFR.

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Pré Carré


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MessagePosté: 19 Juin 2007, 19:03 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Localisation: Paris
Je pense que je suis entièrement d'accord avec Hal5. C'est drôle, c'est pas larmoyant, c'est pas moralisateur.

On sent que ça va pas ENTIEREMENT au bout du truc et y a un léger côté "Et alors ?" à la fin, mais c'est simple, classe, élégant. Non vraiment une belle petite réussite.

(où comment je me rends compte 1 mois après que j'ai toujours rien dit sur le film)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 27 Juin 2007, 23:42 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
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Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Un peu refroidi par la fin, qui arrive sans prévenir (paas bien), par le troisième acte moins fort et par l'effet de condensation (j'ai pas lu la BD, mais ça se sent). Pour le reste j'ai été vraiment touché par l'histoire, la portée universelle de cette autofiction. Conquis aussi par le charme de l'esthétique, de l'animation... C'est superbe. C'est touchant, c'est drôle, c'est intéressant... Le casting vocal est lui aussi très réussi. J'ai vraiment beaucoup aimé, et rien que de voir ce film exister, pour lui-même et pour le cinéma d'animation en général, c'est une vraie joie.

A voir.

4,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 01 Juil 2007, 23:08 
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Serial Modo
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Inscription: 04 Juil 2005, 17:02
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raaaaah...

bon, ça m'embête presque d'écrire ce que je vais écrire.
disons que le film regroupe pas mal des craintes que j'ai pu me formuler depuis que je suis au courant du projet d'adptation. Et ça me fait chier, parce que la présence de Winschluss (et même de Cizo!) au générique m'avait donné le secret espoir qu'on n'allait pas se prendre les pieds dans le Satrapi (je Ruquière si je veux).

quand la projection démarre, j'y crois. Faut dire que plastiquement, le film est tout à fait remarquable. C'est d'ailleurs dans ce domaine que l'adptation est vraiment réussie: le trait de Satrapi est transcendé par de très beaux procédés graphiques (les ombres chinoises, notamment, sont magnifiques -- et le sont souvent d'autant plus qu'elles comptent parmi les rares séquences qui laissent vraiment parler les images -- je vais y revenir).

Noir et blanc d'une grande élégance, donc, utilisation d'excellent goût de la palette des gris, qui réhausse le trait sans le noyer (c'était ma crainte), les séquences en couleur ne déméritent pas...

Les effets de 2D carton-pâte me plaisent moins. Rien à redire techniquement, mais c'est davantage leur emploi qui me gêne (ils sont une des portes d'entrée au didactisme dont je vais tenter de parler plus bas).
Enfin, je dis "rien à redire", pas exactement en fait: disons que ces passages font plus "gadget" plastique, et puis c'est un procédé esthétique très courant dans la pub récemment, et disons que volontairement ou non, ça coïncide mal avec le fait que ces séquences soient en plus celles qui relèvent de 'l'évidence et de la splendeur du vrai'...

Donc j'en suis là: bel emballage, luxueux, tout. Pour emballer quoi?

Et c'est là que je n'arrive pas à comprendre l'invraisemblable pâmoison médiatique. Tout ce qui me plaisait dans la BD d'origine, l'authenticité jamais pittoresque, le témoignage subjectif qui trace son chemin, l'humour mordant, la peinture sans pincettes de personnages au caractère tranché et peu consensuels... Tout cela est, je trouve, neutralisé, normalisé par le passage au grand écran.

En prenant le parti de condenser les très denses 4 tomes tout en conservant le récit au long cours et la narration "en épisodes", Satrapi se retrouve, mécaniquement je dirais, par la force des choses, à diriger un enchaînement de vignettes édifiantes. Ainsi chaque séquence doit fonctionner en vase clos et apporter sa morale interne. On se retrouve avec une suite de fragments didactiques et moralisateurs, comme une sorte de manuel très manichéen (on est très loin en cela de l'esprit de la BD), genre la dictature expliquée aux enfants, avec voix off de sanction, interdisant la critique sous le sceau "une histoire vraie" ("chantage" sans doute inconscient, mais jamais opéré par la BD, beaucoup plus auto-critique).

Cette écriture très verrouillée et en fait scolaire (toutes les séquences en gros semblent des passages obligés, des dates supplémentaires sur la frise chronologique du bouquin d'Histoire), est finalement renforcée par la technique, dont je pensais en ouverutre chanter les louanges. Mais ce qui rend cette narration scolaire plus effective encore, c'est justement cet autre verrouillage, technique cette fois.

Ca tient d'une part au son (musique archi-basique, toujours en redite, jamais en contrepoint, et gravement omniprésente... le plus irritant, c'est certainement le petit gimmick musical qui te dit "allez-y, riez, c'est ici qu'il faut rire", à chaque chute... c'est insupportable) et aux voix (pourquoi m'a-t-on dit qu'on avait ici de meilleurs voix que d'habitude pour un film d'animation français? je retrouve pourtant peu ou prou les mêmes défauts : timbres mous et tièdes, dialogues surprotégés sans élision, trop grande "propreté" du mixage -- les voix ne sont jamais "atteintes" par leur environnement --, etc.).

Mais aussi à la technique. Derrière la ligne claire et la limpidité du trait, on sent l'envie de jouer avec l'imagerie évidente propagandiste. Mais ce qui marchait très bien dans le boquin, parce qu'il s'agissait de détournement, ne marche pas toujours dans le film. Je trouve que ça marche dans le film pour les ombres chinoises, par ex, parce qu'il s'agit de détourner l'imagerie propagandiste pour la confronter à la crudité du réel (foules défilantes flinguées) (elles marchent d'autant mieux que le commentaire didactique n'est pas : elles sont muettes et pour certaines, mieux encore, la musique se fait enfin discrète).

Je trouve par contre que ça ne marche pas quand elles sont utilisées sans recul. Et j'en reviens alors aux séquences en carton-pâte, qui sont utilisées pour "écrire l'Histoire" en la rendant plus facilement "assimilable". Donc utilisées sur le même mode que la propagande "classique". A mon sens, c'est une erreur: on ne combat pas la propagande en faisant de la propagande.

La normalisation, la neutralisation dont je parlais se fait donc, au final, à tous les niveaux: nivellement émotionnel (les personnages virant aux archétypes sommairement définis, on est beaucoup moins impliqué émotionnellement dans cette trajectoire qui, en BD, suscitait une empathie immense) et nivellement esthétique (le trait réhaussé, rendu plus luxueux, est qqpart du même coup moins personnel, moins maladroit, plus accessible à tous, plus verrouillé, encore une fois, neutralisé).

Au service d'une seule démonstration historique et politique (la neutralisation du discours va dans ce sens démonstratif, didactique), schématique et simpliste.

En conclusion deux choses:
1. Je suis content que le film incite les gens à lire la BD, qui est d'un tout autre niveau d'exigence et de qualité.
2. J'ai beau chercher, je ne retrouve nulle part l'esprit Ferraille de Winschluss et Cizo. C'est dingue. Selon moi, on est même complètement à l'opposé de l'esprit de Ferraille, qui a plutôt tendance à moquer et parodier, justement, le didactisme.

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MessagePosté: 01 Juil 2007, 23:29 
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Antichrist
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Même si je ne partage pas l'enthousiasme démesuré de la presse, je te trouve extrêmement sévère sur le travail d'adaptation. Je trouve justement que Satrapi a évité le spectaculaire - le passage en Autriche, la façon dont la révolution est vite évacuée -.


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MessagePosté: 01 Juil 2007, 23:33 
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mais je ne parle pas de spectaculaire, qu'est-ce que tu racontes?

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MessagePosté: 01 Juil 2007, 23:49 
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Antichrist
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Citation:
Satrapi se retrouve, mécaniquement je dirais, par la force des choses, à diriger un enchaînement de vignettes édifiantes.


Cette phrase, donc, ne s'applique pas à mon sens au film qui a un rythme particulier et propose parfois des coupures de rythme qui le sortent justement d'une narration par vignette.


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MessagePosté: 02 Juil 2007, 06:57 
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je ne vois pas bien en quoi une rupture rythmique sortirait le film de la narration en vignette: au contraire, même, c'est tout à fait compatible.

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MessagePosté: 02 Juil 2007, 09:00 
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Localisation: in the forest of the Iroquois
Zad a écrit:
raaaaah...

bon, ça m'embête presque d'écrire ce que je vais écrire.


Quelque chose me dit que ce n'est pas vrai... ;)

Citation:
Et c'est là que je n'arrive pas à comprendre l'invraisemblable pâmoison médiatique. Tout ce qui me plaisait dans la BD d'origine, l'authenticité jamais pittoresque, le témoignage subjectif qui trace son chemin, l'humour mordant, la peinture sans pincettes de personnages au caractère tranché et peu consensuels... Tout cela est, je trouve, neutralisé, normalisé par le passage au grand écran.


Personnellement, je trouve tout cela admirable dans le film.

Sur le didactisme, je ne vois pas grand chose à redire puisque ça heurte tes convictions (notamment sur la propagande). Ce que tu dis sur l'aspect vignette permet de rythmer le film et à aucun moment je ne vois de pirouette interne pour fournir "à tout prix une morale". Qu'est ce que tu appelles les sections "carton pate"? (je me souviens plus... :?)


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MessagePosté: 02 Juil 2007, 09:03 
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Quel est le pronostic si on voit le film sans avoir lu la BD?

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MessagePosté: 02 Juil 2007, 09:04 
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Localisation: in the forest of the Iroquois
the black addiction a écrit:
Quel est le pronostic si on voit le film sans avoir lu la BD?


C'est mon cas et j'ai trouvé le film excellent. Go.


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