Forum de FilmDeCulte

Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord. A sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l’Elysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir, les obstacles sont nombreux…

Le trop rare Christian Vincent (sept ans depuis Quatre étoiles), cet excellent directeur d'acteurs, continue dans ses touchantes comédies de moeurs au poids d'une plume... Catherine Frot hérite d'un de ses meilleurs rôles, en cuisinière terroir franche du collier propulsée à l'Elysée sous Mitterrand. Plaisir des gestes de préparation de la nourriture (notamment un chou farci au saumon), fierté courtisane des entrevues avec le président interprété par un d'Ormesson plus vrai que nature (qui doit savourer d'interpréter l'homme à la rose, même si son nom n'est jamais cité, avec tout ce qu'il lui mettait à l'époque dans le figaro), moments de complicité avec son jeune second (Arthur Dupont, parfait, qu'on retrouvera dans un film sur deux d'ici la fin de l'année) ou de dépit quand elle se heurte au mur de la hiérarchie (Laurent Poitrenaux, immense comédien de théâtre qu'on est content de voir enfin employé au cinéma)... Le film se partage simultanément entre deux époques, celle de l'Elysée puis quelques années plus tard sur une base en antarctique où elle est partie jeter un trait sur l'ancienne époque et la structure, même si elle regorge de jolis moments, n'est pas si forte que prévue, notamment sur la fin un peu précipitée. Savoureux sur l'instant, mais ne dure pas vraiment en bouche.
3-4/6

C'est pas tiré d'un bouquin, ça ?

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Cool ça. J'avais eu de bons échos sur le scénar.

Arthur Dupont est tout tout bon dans Mobile Home. Vraiment marrant ce mec.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pas exactement (ça reste très light niveau arcanes du pouvoir), makis Danièle Delpeuch, la vraie cuisinière, a sorti des carnets de cuisine intitulés "Du Périgord à l'Elysée"

Il sera aussi dans le film de Patrick Mille adapté de Justine Levy avec Izia Higelin.

Assez bonne surprise. Effectivement pour les coulisses du pouvoir c'est du superlight... La cuisine (putain ce film donne FAIM) est plus un prétexte pour faire l'éloge de l'artisanat sur l'industriel. Mais surtout, on a là un beau personnage, dont on ne sait finalement pas grand chose, qui n'est pas tout rose, mais que son amour pour sa passion rend beau. Catherine Frot est franchement superbe, clairement l'un de ses plus beaux rôles de sa carrière. J'avais presque oublié qu'elle pouvait encore jouer si bien. D'Ormesson est bien trop vieux pour le rôle et n'est pas un grand acteur, mais on s'y fait... La structure en flash-backs ne fonctionne effectivement pas hyper hyper bien mais je ne trouve pas l'épisode en Antarctique inutile. Il contient notamment la scène la plus touchante du film.

Bref film tout à fait agréable, qui donne bien les crocs, et qui met en valeur le talent de Catherine Frot. On passe un bon moment.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

On attend toujours ton avis sur Take this waltz!

Et le tien sur Lose Actually !

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Netflix les gars, Netflix.

Je ne pensais pas accrocher autant mais je dois dire que je me suis agréablement laissé porter par le film, très bien écrit et mis en scène et qui est plutôt bien rythmé sur un sujet pourtant pas évident. Ce que j'ai apprécié c'est cette manière qu'à Christian Vincent de ne jamais s'éloigner de son sujet, de faire d'à côté. Le sujet c'est Hortense (superbe Catherine Frot, ma MILF préféré du cinéma français) et son rapport à la cuisine que ce soit à l'Elysée ou en Antarctique. On ne saura rien de sa vie privée, de son installation à Paris, de sa vie amoureuse, des motivations de ses choix etc... Alors ça peut frustrer un peu parce qu'on aimerait un peu plus explorer les coulisses de l'Elysée et de cette grande machine déconnante (assez surpris de voir d'ailleurs que le film ne soulève pas plus d'indignation que ça, quand on voit les sommes dépensées) mais au final le film exprime parfaitement ce qu'il cherchait à faire, l'amour absolu de la cuisine, du terroir et des choses de la terre. Et la façon dont s'articule les deux récits fait finalement sens dans sa toute dernière partie (où je ne m'attendais pas du tout à être ému) quand on comprend que c'est l'élément humain qui est déterminant dans tout ça. Que faire de la bonne cuisine dans des conditions rêvées quand on ne peut pas la partager, sans savoir ce que les gens en pensent, ça n'a pas vraiment de sens.
J'aime bien les valeurs simples que ça véhicule au fond et qui donne au film une vraie personnalité. Joli film.
4/6

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CroqAnimement votre

Elle les fait pas en tout cas. Bon ben c'est ma GMILF alors !

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CroqAnimement votre

Tu baiserais Catherine Frot ?

Je ne dis évidemment pas qu'il est impossible de la désirer dans le privé, mais fantasmer sur elle avec son image publique...

Baiser avec elle je sais pas, mais en tout cas je lui trouve un charme fou. Elle a ce petit côté bourgeoise que t'as envie de dévergonder.
Et c'est quoi son image publique ?

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CroqAnimement votre

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Jolie poitrine.

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CroqAnimement votre

Point trop n'en Frot.

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