Oui.
J'ai eu du mal à rentrer dedans au début, je n'étais plus habitué à ce faux-rythme et à cette approche assez artificielle, toujours à cheval entre une vraie finesse et le sur-signifiant. C'est cet équilibre instable qui permet de mélanger la petite et la grande histoire et qui fait le sel de la série ... et force est de reconnaître que cette saison 5 a l'air de toujours le tenir ... Bref, une fois les premières minutes passées, j'ai retrouvé tout ce que j'aimais bien dans la série. Tous ces personnages (heureux de voir certains personnages plus présents, comme Lane / Jared Harris, peut-être parce que son rôle de Moriarty l'a vraiment révélé et qu'il peut donc prétendre au titre de personnage majeur ? ; heureux de voir certains personnages absents, comme Betty), toute cette reconstitution (on n'est qu'en 1966 mais la laideur très "plastique" et la vulgarité des 70's sont déjà là), et ces fils narratifs caractéristiques qui commencent à se tisser.
Je n'avais pas été convaincu par la fin de la saison 4, trop peu inspirée, qui m'avait donné l'impression que la série commençait à tourner en rond. Je suis bien plus confiant aujourd'hui, notamment au sujet du personnage de Don.
Plein de choses intéressantes donc, vivement la suite.