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aka Smurfs



Lorsque le Grand Schtroumpf est mystérieusement kidnappé par les vilains sorciers : Razamel et Gargamel, la Schtroumpfette et son meilleur ami Le Schtroumpf Sans-Nom partent en mission pour le retrouver ! Commence alors une aventure délirante où nos héros bleus vont croiser la route de nouveaux amis hauts en couleur comme Mama Poot et ses petits. Les Schtroumpfs doivent prendre en main leur destin pour sauver celui du monde entier !

On est là à critiquer les reboots à foison des franchises de super-héros alors qu'en loucedé la licence Schtroumpfs fait son deuxième reboot en huit ans. Après deux films hybrides signés du spécialiste du genre Raja Gosnell (Scooby Doo) en 2011 et 2013, quand c'était la grande mode des films alliant personnages en CGI et personnages joués par des acteurs, il y avait déjà eu une sorte de retour aux sources avec Les Schtroumpfs et la village perdu, film d'animation par le réalisateur de Shrek 2 sorti en 2017.

Et donc voici Les Schtroumpfs - le film, comme s'il s'agissait du premier (Smurfs en VO, #dropthetheitscleaner), par un autre transfuge de Shrek (le troisième aka le pire) avec, comme tous les gros films d'animation US depuis 2018, un style post-Spider-verse mais également des scènes en prises de vues réelles quand les petits bonshommes bleus basculent de leur dimension dans notre monde.

Ma connaissance des BD de base est superficielle mais cette avalanche de lore que chacun de ces films invente pour justifier l'aventure sur grand écran me paraît proprement débile. Il y a un arc pas inintéressant dans le parcours de ce Schtroumpf Sans Nom qui cherche son identité mais alors qu'un super discours le destine à définir sa personnalité comme le Schtroumpf par Essence or something, no, il acquiert juste des pouvoirs magiques et devient donc Schtroumpf Magique.

Y a vraiment même pas le strict minimum dans l'écriture, même l'agencement des rebondissements est arbitraire et expéditif. En fait, c'est le film tout entier qui n'arrive pas à trouver son identité, entre son délire heroic fantasy, son méchant sous-Gru, ses deux chansons comme dans un Disney Renaissance... Je ne suis pas étonné que ce soit très gamin mais je suis étonné qu'ils soient allés chercher la scénariste de South Park, le film et Team America pour pondre ça. Je ne m'attendais évidemment pas à de la subversion mais quitte à s'éloigner de Peyo, ça aurait pu pencher davantage vers la parodie lisible à la fois par les enfants et les moins jeunes. Mais bon, pour ça il aurait fallu l'autre Chris Miller (Tempête de boulettes géantes, The Lego Movie).

Là c'est juste plat et moche.

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comme je viens de me les taper tous à la suite, enfin de loin, le meilleur c'est sans doute le village perdu. Et les pires, les deux premiers d'une laideur insensée. Là c'est correct si tu as 6-12 ans, sinon tu subis.