Forum de FilmDeCulte

On se concentre surtout sur les cinéastes défendus / pas défendus, mais sur ce point les deux revues ont été aussi dogmatiques l'une que l'autre.

La différence, je crois, tient surtout au fait que les Cahiers proposaient une ligne théorique. S'ils pouvaient être aussi violents, tranchés, c'est parce qu'ils avançaient avec un certain nombre de principes théorisés au sein même de leur rédaction. Avec ce qu'il faut d'aveuglement donc, de réals laissés de côté ou abusivement défendus, mais on peut suivre une ligne de pensée à travers les articles.

Quand je bosse, je retombe souvent sur Positif pour leurs dossiers historiques, souvent intéressants (quand on est à rebours justement, et qu'il y a eu digestion de toutes ces batailles théoriques), mais je n'ai jamais (je n'exagère pas : absolument jamais) trouvé quoique ce soit dans leurs critiques qui puisse servir de base de travail.

En quoi la bourgeoisie est-elle si détestable ?

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There is no such thing in life as normal

Non, mais c'est maintenant que je viens de faire le con

En fait il essaie de nous dire que c'est lui, cergy.

Tiens, c'est rigolo, je n'avais jamais fait gaffe à ça (bon, je bosse pas dans le cinéma non plus). Ou plutôt, je l'avais pas aussi bien formalisé : Positif très utile pour le travail historique, les entretiens avec les réalisateurs, mais assez faiblard pour l'exercice critique, beaucoup plus percutant dans les Cahiers.

Pas sur ce sujet, sur un autre

Oui, les entretiens sont bien, simples et pragmatiques (là où les cahiers essaient parfois de continuer leur critique à travers l'interview, pas toujours de manière heureuse...)

... nous avons un problème.

Je connais pas tellement plus plus hein. Je dois même être bien conditionné Cahiers, parce qu'à chaque fois que j'ai vu un Huston c'était avec une arrière-impression de mollesse.

Ah, j'ai hésité à le prendre. Les entretiens de Cimino et Pialat valent quoi ? (j'espère que je ne confonds pas avec autre chose)

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Excellent.



Sublime.

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Je ne retiens vraiment de lui que la grandiloquence de Freud (certaines séquences en tout cas) et l'équilibre impérial des Gens de Dublin, un vrai chef d’œuvre pour le coup. Le reste m'a gentiment endormi, mais c'est aussi beaucoup de films vus jeune, donc bon... Faut que je voie Le Trésor de la Sierra Madre.

Et pendant ce temps, le fantôme de Sautet, qui s'exaltait qu'il existe enfin un topic sur lui à travers le web mondial, tire sérieusement la gueule.

Mais c'est qu'il insiste !

je trouve quasiment toujours le procédé du ralenti haïssable, contre-productif, in-esthétique quelque soit le cinéaste qui l'emploie, y compris quand c'est Peckinpah même s'il trahit alors un schème obsidional intéressant.

C'est toi le schème obsidional