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Un cœur en hiver - Claude Sautet (1992)



Un homme congelé dans son indifférence aux autres tente de prendre pour victime de ses petites études de caractère une jeune femme en mal d'écoute. En l'abîmant elle, il s'humanisera.... trop tard puisqu'à son tour elle commencera à se protéger.


Un film subtil et retenu sur les illusions et manipulations de l'amour (celui que l'on voit et celui que l'on croit à portée de la main), avec la dernière apparition (avant de regrettables remaniements physiques) d'une Emmanuelle Béart fraîche, gracieuse et relativement naturelle. Auteuil tire ici le meilleur parti de son physique de fourbe de théâtre.

Note technique: DVD uniquement disponible en z2 UK (de très bonne qualité d'ailleurs), heureusement les sous-titres anglais sont optionnels!

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Ladyhawke.

Je l'ai enregistré sur Arte (ainsi que "Mado" sur F3), et je ne sais pas encore quand je vais le regarder.

J'adore ce film, la sérénade à trois, la cruauté en sourdine, la manière dont Daniel Auteuil dévisage Emmanuelle Béart et la regarde vaciller sans un mot, la métaphore musicale, la préciosité du violon et la violence du dédain. Même le titre est magnifique.

Dans mes bras!!!

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Ladyhawke.

[hide=Oui mais surtout...]Qu'est-ce qu'elle s'est fait refaire la Béart ? Oui bon j'ai le droit, j'ai posé un message sérieux juste avant[/hide]

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Ladyhawke.

Je relève jamais ces trucs-là. Je vis dans un monde de Bisounours où personne n'est refait, tout le monde il trouve ma musique génialissime et où Léo est bien parti pour rentrer à la Star Ac !

C'était bien la peine de cacher le spoiler, tiens....




Et où Tom Cruise et Katie Holmes s'aiment d'un amour pur (quoiqu'hétérosexuel) et sincère?

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Ladyhawke.

Petite découverte récente. Moi qui il y a quelques années détestait autant Dussolier, qu'Auteuil et Béart, j'ai été forcé de revoir mon jugement film après film.

Dussolier est impérial ici, alors qu'il joue probablement le rôle le moins fourni pour exister. Béart est très belle, et son personnage a des réactions parfois surprenantes et extraordinaires, la comédienne parvient à être exaltée comme il faut, blessée quand il faut. Et Auteuil a le rôle le plus facile, celui qu'on lui a souvent demandé de rejouer : l'homme banal, impassible, froid. Sauf qu'ici il y a un scénario intelligent, sensible, et qu'il possède des répliques autrement plus cinglantes que par la suite.

Tout est tellement bien vu, bien cerné, en filigrane, implicite. C'est dommage que ce genre de film n'existe plus. Il y a si peu dans ce film, et tellement à la fois. Une intrigue simple, dépouillée, mais largement suffisante. Mais sans doute trop peu aux yeux d'un producteur et d'un public contemporains.

Je m'attendais à un petit Sautet, ça m'apprendra à être de nature pessimiste... J'ai adoré.

5/6

Bonjour.J'ai revu ce film il y a quelques jours à la télé .Je l'ai vu dans les années 90 ,sans doute très proche de sa sortie.Je me rappelle peu de choses des circonstances ,peut être sur Canal+ ..Une chose me tracasse (et m'obsède!).Je suis persuadé d'avoir vu une scène de ce film ou Camille se présente "dans le plus simple appareil" à Stéphane,dans un "appartement" ,en guise d'ultime abandon.Je n'ai pas retenu la réaction de Stéphane ,qui devait être l'esquive ,ou la fuite.Et la scène de "l'esclandre du café" se serait déroulée après ...Alors maintenant,je me demande si cette scène ,absente à la télé ,existe ,a existé,et a été coupée,ou si je me suis "fait un film" ,ou bien j'ai mélangé avec autres choses ...ça me ferait plaisir de savoir ...

Le spam de pierre59 pour avoir sa réponse (que je suis incapable de lui donner mais ça rend curieux, on veut le nude de Béart merde!) m'a fait découvrir le film, comme quoi... Et c'est mon préféré des trois que j'ai vus de Sautet (Les Choses de la vie et César et Rosalie). Le milieu aide bien, celui de la musique classique dont je suis amateur.

Mais j'ai trouvé aussi que c'était plus dérangeant que les autres, moins superficiel, il y a quelque chose de troublant dans ce personnage bien campé par Auteuil, qui n'a pas d'émotions. Bien sûr on comprend peu à peu que c'est aussi un jeu pour se cacher des risques de la vie et alors on réinterprète tout, quand Auteuil dit qu'il pensait "jusque-là" que son mentor était la seule personne qu'il ait jamais aimé, le sourire de Camille nous suggère Le bémol (hihi) c'est que ça fait rentrer in extremis le film dans un schéma convenu alors que ça aurait été plus troublant

Les films de Sautet leur grande qualité c'est leur fluidité, ils sont très agréables à suivre, je pense que je vais en rattraper d'autres bientôt. Mais le défaut c'est que quand on essaie de se souvenir de la mise en scène, on se rend compte qu'on n'a été marqué par à peu près rien...

Spoiler Les Vestiges du jour


Sinon, Sautet, je l'ai déjà dit dans le top il me semble, je trouve ça très répétitif (même si un peu moins dans ses trois derniers justement), au final assez convenu. J'ai ses deux premiers polars à découvrir, encore.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)