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MessagePosté: 14 Oct 2019, 00:27 
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Schtroumpf sodomite
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Lohmann a écrit:
Tetsuo a écrit:
les cinéastes qui réfléchissent sur eux-mêmes, ça va pas bien loin.
Alors que Huit et demi est le plus beau film du monde, tsss


Non.
C'est même un gros cqfd pour moi.

Mais Intervista, oui !

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MessagePosté: 14 Oct 2019, 00:46 
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Sir Flashball
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Tetsuo a écrit:
Non.
C'est même un gros cqfd pour moi.


On est d'accord.

Il y a des trucs somptueux dans ce film, mais depuis que je l'ai vu, il a vieilli dans ma tête comme un truc assez vain et prétentieux. 2h de regardez ma bite, quoi.

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MessagePosté: 14 Oct 2019, 01:00 
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Tetsuo a écrit:
[c'est parce que je trouve que quelque chose ne fonctionne pas dans tous ces films.

Et que moi que je trouve que ça fonctionne, c'est surtout ce que voulais dire plutôt que le simpliste "J'aime ou Tu n'aimes pas". Je reprends ton dernier paragraphe demain pour te répondre en détails mais c'est justement ce que tu pointes sur la folie au cinéma où je suis en profond désaccord.

Pour l'antre de la folie, je l'ai vu il y a trop longtemps pour en parler en détails (envie de le revoir tiens) mais je trouve que c'est le Carpenter le plus brillant sur le plan de la "flippe" et au niveau de l'atmosphère et du crescendo de la dernière demie-heure. C'est vraiment le Carpenter qui m'a le plus marqué, plus qu'un The thing que je trouve pas mauvais mais qui me passionne pas des masses.

Lohmann a écrit:
Tetsuo a écrit:
les cinéastes qui réfléchissent sur eux-mêmes, ça va pas bien loin.
Alors que Huit et demi est le plus beau film du monde, tsss]
On est d'accord.


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MessagePosté: 14 Oct 2019, 01:46 
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Extrait de ton texte Tetsuo
Citation:
Or, la folie n’est pas un très bon sujet de cinéma puisqu’elle ne se donne pas en spectacle et s’est affranchie de tous codes, dont ceux de la représentation. Elle n’aboutit souvent qu’à des lieux communs car la mettre en scène implique fatalement de l’édulcorer, de la romancer et de l’idéaliser.


Fondamentalement en désaccord avec "ne se donne pas en spectacle" surtout au vu des films cités dans le topic qui me semblent prouver le contraire. Et le "s'est affranchie de tous codes" qu'est-ce que tu veux dire par là?

Sur ta seconde phrase c'est exactement ce qu'on peut reprocher à la mauvaise adaptation d'American Psycho qui est une honte hormis l'exceptionnelle interprétation de Christian Bale.


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MessagePosté: 14 Oct 2019, 16:49 
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J'ai bien aimé le film que je trouve à la fois sincère et suffisamment singulier pour parvenir à exister assez fortement à la fois dans la galaxie super-héros actuel et plus simplement dans le cinéma hollywoodien contemporain. Son défaut majeur pour moi est cette sensation assez prégnante qui le traverse d'être fortement emprunté. Au delà de la double référence à Scorsese, on retrouve une ambiance New-York interlope des années 70/80 que l'on connaît bien et qui renvoie à tout un cinéma américain (de Warriors à Ferrara en passant par tout un cinéma d'horreur). Du coup on n'est jamais vraiment surpris et on traverse le film en se disant que c'est une film à la manière de. Au final on n'est pas si éloigné d'un Stranger Things dans cette nostagiasploitation, dans cet appel du pied quasi permanent à ce qui a déjà été.

Cependant le film est suffisamment bon pour s'en affranchir et ne pas rester bloqué à de la pure copie sans âme. L'étude de caractère du personnage est quand même passionnante. Je trouve que déjà l'idée géniale du film est de faire immédiatement du rire une source de malaise. Le rire du Joker n'est pas un attribut de méchant pour faire frémir ses adversaires, c'est plus simplement une maladie neurologique qui le rend de facto hyper anxiogène et s'avère non pas son point fort mais en réalité son plus grand point faible. Celui qui le place à l'extérieur, qui le rend différent. Et j'aime beaucoup cette manière de nous décaler légèrement cette révélation, rendant la première scène chez l'assistante sociale très bizarre. Surtout avec la fin de ce rire qui lui fait mal aux poumons, qui lui coupe le souffle. De manière générale je trouve que le film parvient parfaitement à instiller ce malaise, cette folie sous-jacente et jamais au détriment du personnage. C'est comme les scènes de danse, ça aurait pu être une espèce d'affèterie un peu lourde et grossière mais en l’occurrence, d'une part le corps de Joaquin Phoenix leur donne une espèce de physicalité toute particulière et de l'autre c'est l'expression extérieure d'un trouble intérieure à la fois de l'ordre de la folie (on se réjouit par une danse de la tragédie) mais aussi d'un déréglement social où le corps sort des rails dans lesquels il était confiné. Tout le film je crois travail ce décalage comme ce moment aussi où il va voir ce spectacle de stand up et où il est incapable de rire au bon moment mais est toujours en décalage et tu le vois lutter pour essayer de comprendre pourquoi les autres rient. Et c'est ce décalage qui d'abord va créer un malaise mais qui peu à peu en jouant sur une forme d'empathie va devenir ambiguë et tu vas plus tellement savoir si ce personnage décalé n'est pas celui qui est finalement celui qui aurait raison (et la prestation complexe de Phoenix va dans ce sens).

Après j'ai un problème plus simple de rythme. Je trouve le film déséquilibré. Le meurtre des trois premiers mecs dans le métro arrive beaucoup trop vite selon moi ou du moins arrive trop tôt par rapport à ce qui suit. En effet on imagine la transformation en Joker déjà bien avancée mais en réalité pas du tout, j'ai eu l'impression que le film ne cessait d'avoir des faux départs, d'où une espèce de ventre mou central où le personnage se cherche (la visite au manoir Wayne), où le film tente des trucs (le personnage de Zazie Beetz dont l'arc est assez prévisible et finalement presque dispensable) et où on décale cette transformation (qui arrive finalement très tard et de manière assez brève). C'est dommage je trouve que le film aurait pu trouver une dynamique plus fluide, au crescendo plus maîtrisé, c'était pas grand-chose et là je trouve que ça fonctionne pas totalement.

De la même manière j'ai l'impression que le film s’arrête presque trop tôt. J'aurais aimé qu'on explore un peu plus cette révolution qui gronde. D'ailleurs j'ai une question sans doute débile mais
il est arrêté à la fin ou c'est un flash back ?
Même si la toute dernière idée du film est assez géniale aussi, détourner ce gag antédiluvien de la course poursuite entre deux portes en quelque chose de beaucoup plus malaisant et effrayant. Et c'est là je trouve que le film a réussi sa mue, ce "gag" en début de film et j'y aurais vu du mépris pour la détresse du personnage, pour sa folie mais en fin de film, après son parcours ça fait totalement sens. Le personnage de Joker c'est ça, un homme fou qui tente d'échapper par tous les moyens à la norme qu'on veut lui imposer car cette norme lui est tout naturellement refusée.

Joaquin Phoenix est phénoménal évidemment même si là encore sa prestation qui n'est que la continuité de ce qu'il a déjà pu faire auparavant ne m'a pas vraiment supris. Mais cette manière tout à la fois d'être dans une faiblesse énorme et dans le même mouvement comme investit d'une confiance en lui prête à exploser c'est quelque chose de très fort. Le mec est investit à fond sur chacun des plans, sur chaque flexion, chaque mouvement de sourcil. Un vrai plaisir à voir. Et si j'ai déjà envie de le revoir c'est 100% pour lui parce que son jeu est tellement riche que j'ai l'impression que j'en ai raté des bouts.

Bref un film assez paradoxal car d'un côté plutôt singulier dont l'étude de caractère n'est pas aussi lisse qu'on aurait pu le craindre mais de l'autre un peu trop emprunté et manquant d'une certaine manière de personnalité. Une vraie expérience. Et c'est déjà quelque chose.

4.5/6

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MessagePosté: 14 Oct 2019, 17:51 
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Comment passer derrière Art Core ? (quand on n'est pas DPSR)

Le problème, c'est que j'avais l'impression d'avoir vu le film avant de l'avoir vu. Comment alors s'émerveiller de la photo, comment jouir de la reconstitution gritty du New-- pardon du Gotham de 1981, comment s'extasier devant la performance denislavantesque de Phoenix, se gargariser des parallèles avec le monde d'aujourd'hui ?

Tout ça, c'est objectivement super. Mais je crois que j'ai trop eu le temps de m'habituer au film avant qu'il sorte pour me le prendre en pleine poire. Évidemment, même s'il y a un fétichisme certain dans l'évocation du passé (urbain et cinématographique), ça reste une "proposition" (beurk) unique dans le paysage U.S. Dans un monde de marvelleries numériques toutes lisses, ce film en 35, granuleux, inhabituel dans son registre, aussi zarb et habité, c'est à chérir.

Mais je crois que le film est finalement un peu trop programmatique, comme enfermé dans ce qu'il veut faire (tout ce que je disais plus haut: rendre hommage à Scorsese, parler de la haine contre les 1%, etc.) pour vraiment m'emporter. Je le vois, je l'admire, je le respecte, mais je ne l'apprécie pas pleinement, je reste quelque peu à distance. Pourtant je n'ai rien de précis à lui reprocher... C'est aussi pour ça que j'ai mis autant de temps à poster mon avis.

En tout cas ça reste un Lion d'or surprenant...

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MessagePosté: 14 Oct 2019, 18:29 
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Question concernant la fin.

Après la séquence de chaos dans la ville où il danse devant les insurgés, on le retrouve devant un psy dans un HP.
Est-ce qu'il s'agit d'un flashback le montrant lors d'un de ses précédents séjours en HP ? (perso j'y crois pas trop)
Ou bien est-ce chronologiquement bien après les scènes de chaos et alors comment faut-il comprendre le rire (sincère, pas neurologique) du joker et sa réponse à la psy qui lui demande pourquoi il rit ("vous ne comprendriez pas") ?
Est-ce que tout ce qui précède cette séquence à l'hôpital est dans ce cas un bullshit (partiel ou total) raconté par le joker à la psy ?


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MessagePosté: 14 Oct 2019, 18:39 
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Gnagnagna a écrit:
Question concernant la fin.

Après la séquence de chaos dans la ville où il danse devant les insurgés, on le retrouve devant un psy dans un HP.
Est-ce qu'il s'agit d'un flashback le montrant lors d'un de ses précédents séjours en HP ? (perso j'y crois pas trop)
Ou bien est-ce chronologiquement bien après les scènes de chaos et alors comment faut-il comprendre le rire (sincère, pas neurologique) du joker et sa réponse à la psy qui lui demande pourquoi il rit ("vous ne comprendriez pas") ?
Est-ce que tout ce qui précède cette séquence à l'hôpital est dans ce cas un bullshit (partiel ou total) raconté par le joker à la psy ?
La corrélation "Voiture de flics qui arrivent" puis lui devant la psy laisse penser qu'il a été incarcéré et que ça se passe donc après.
Pour le reste, je me suis pas posé la question.

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MessagePosté: 14 Oct 2019, 19:01 
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Me suis posé la question sur cette séquence aussi, je trouve pas ça hyper clair.

Sinon d'accord avec ce que tu dis QGJ sur le côté programmatique, l'impression d'avoir presque déjà vu le film. C'est dommage, il manque un truc.

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MessagePosté: 14 Oct 2019, 19:22 
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Art Core a écrit:
Me suis posé la question sur cette séquence aussi, je trouve pas ça hyper clair.


Pour moi, tout le film est une blague, que se raconte le joker, une blague que la psy "ne pourrait pas comprendre".


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MessagePosté: 14 Oct 2019, 19:25 
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Je me pose plus simplement la question de flash-back ou pas. Mais le genre d'analyse tout etait dans sa tête très peu pour moi.

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MessagePosté: 14 Oct 2019, 21:14 
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Ça n’est jamais que la reprise de la scène finale de L’Etrangleur de Boston, elle même reprise de Psychose (elle mêle reprise du Testament du Dr M’abuse). Il finit en asile, rien de plus


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MessagePosté: 14 Oct 2019, 22:30 
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Gnagnagna a écrit:
Question concernant la fin.

Après la séquence de chaos dans la ville où il danse devant les insurgés, on le retrouve devant un psy dans un HP.
Est-ce qu'il s'agit d'un flashback le montrant lors d'un de ses précédents séjours en HP ? (perso j'y crois pas trop)
Ou bien est-ce chronologiquement bien après les scènes de chaos et alors comment faut-il comprendre le rire (sincère, pas neurologique) du joker et sa réponse à la psy qui lui demande pourquoi il rit ("vous ne comprendriez pas") ?
Est-ce que tout ce qui précède cette séquence à l'hôpital est dans ce cas un bullshit (partiel ou total) raconté par le joker à la psy ?

Ça se passe clairement après mais couper aussi brutalement sur cette scène après la séquence en bagnole, avec l'ambulance ex machina qui percute la bagnole de flics et le Joker porté comme Jésus par le peuple, c'est évidemment pas innocent dans un film qui nous a montré que le protagoniste avait fantasmé des scènes qui n'avaient jamais eu lieu. Il est sous-entendu que ce qui suit l'arrestation est dans sa tête (surtout que ça serait chelou qu'il se fasse re-arrêter après ça).


Juan a écrit:
Art Core a écrit:
Me suis posé la question sur cette séquence aussi, je trouve pas ça hyper clair.


Pour moi, tout le film est une blague, que se raconte le joker, une blague que la psy "ne pourrait pas comprendre".

La blague que la psy ne pourrait pas comprendre porte plutôt sur
les Wayne, je pense. C'est pourquoi Phillips insère soudain un plan du jeune Bruce au-dessus des corps de ses parents. Je m'interroge beaucoup sur le sens de cet insert (alors que le meurtre nous a déjà été montré) et donc la nature de la blague : est-ce l'ironie du fait que les actes du Joker ont donné indirectement naissance à son pire ennemi? ou qu'ils aient indirectement causé la mort de Thomas Wayne, figure paternelle de Bruce mais d'Arthur aussi, une des personnes qui l'avaient lésé (à ses yeux) mais qu'il n'avait pas pu tuer? Est-ce qu'il y aura un Batman dans ce monde-là? Bref, je trouve ça assez fascinant comme choix.


Et sinon, le film n'est pas en 35, c'est du numérique.

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MessagePosté: 15 Oct 2019, 06:26 
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Film Freak a écrit:
La blague que la psy ne pourrait pas comprendre porte plutôt sur
les Wayne, je pense. C'est pourquoi Phillips insère soudain un plan du jeune Bruce au-dessus des corps de ses parents. Je m'interroge beaucoup sur le sens de cet insert (alors que le meurtre nous a déjà été montré) et donc la nature de la blague : est-ce l'ironie du fait que les actes du Joker ont donné indirectement naissance à son pire ennemi? ou qu'ils aient indirectement causé la mort de Thomas Wayne, figure paternelle de Bruce mais d'Arthur aussi, une des personnes qui l'avaient lésé (à ses yeux) mais qu'il n'avait pas pu tuer? Est-ce qu'il y aura un Batman dans ce monde-là? Bref, je trouve ça assez fascinant comme choix.



Sauf que le Joker n'est pas sensé savoir que Bruce Wayne est Batman. Par contre, il peut supposer que c'est son frère oui.


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MessagePosté: 15 Oct 2019, 11:27 
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Juan a écrit:
Art Core a écrit:
Me suis posé la question sur cette séquence aussi, je trouve pas ça hyper clair.


Pour moi, tout le film est une blague, que se raconte le joker, une blague que la psy "ne pourrait pas comprendre".


C'est une interprétation possible selon le réalisateur. J'ai du mal à y croire quand même.


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