Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 05 Nov 2024, 08:47

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 159 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 11  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 13:55 
Hors ligne
Le quoteur fou
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2005, 17:40
Messages: 11786
Localisation: Hill Valley
Jericho Cane a écrit:
6666666666/6
Jericho Cane a écrit:
Evidemment, ma note fait trop "gros vendu"

Ta note traduit une facilité à s'enflammer. Du coup elle semble moins fiable. Mais je ne peux pas avoir à la fois le beurre et l'argent du beurre : pour pouvoir en dire plus, il me faudra payer de ma personne et aller voir le film.


( J'avais trouvé que les parties de Mulholland Drive ajoutées à feu le pilote de la série pour étirer le tout en un long métrage étaient une simple arnaque (mal) emballée dans un pseudo style d'auteur à contre courant. Climat étrange, parfois glauque, montage bousculant la chronologie... )

_________________
Tennis de Table Bordeaux


Dernière édition par rotary [Bot] le 06 Fév 2007, 14:05, édité 2 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 14:02 
rotary a écrit:
( J'avais trouvé que les parties de Mulholland Drive ajoutées à feu le pilote de la série pour étirer le tout en un long métrage étaient une simple arnaque (mal) emballée dans un pseudo style d'auteur à contre courant. Climat étrange, parfois glauque, montage bousculant la chronologie... )

Bon bah, ta note sera entre 0 et 1. Te fatigue pas alors. :wink:


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 14:06 
Hors ligne
Le quoteur fou
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2005, 17:40
Messages: 11786
Localisation: Hill Valley
Je garde quand même quelques bons souvenirs de Mulholland Drive

Image
Naomi Watts fait une prévention du cancer du sein sur Laura Harring

_________________
Tennis de Table Bordeaux


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 14:07 
Hors ligne
Garçon-veau
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
Messages: 21340
Localisation: FrontierLand
rotary a écrit:
Je garde quand même quelques bons souvenirs de Mulholland Drive

Oui heureusement qu'il y avait ça........ Ca m'avait réveillé.

_________________
Netflix les gars, Netflix.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 14:11 
Hors ligne
Le quoteur fou
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2005, 17:40
Messages: 11786
Localisation: Hill Valley
Ca avait réveillé tous les mecs dans la salle. Ca a toujours été une bonne stratégie au cinéma. La réplique la plus connue de Requiem for a dream, c'est "Ass to ass !".

_________________
Tennis de Table Bordeaux


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 16:49 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Oct 2006, 20:58
Messages: 1527
Il FAUT que j'aille le voir demain depuis le temps que je l'attends. Et à mon avis, il ne faut pas s'obstiner à donner un sens logique et rationnel au film. C'est une plongée psychique, c'est crypté, y'a pas de sens. Lynch filme ce qui se passe dans la tête d'une femme. C'est sensoriel, cérébral, un vrai puzzle, certains diront fantaisiste, absurde... mais je trouve qu'il n'y a rien de plus trippant que de filmer ce qui se passe à "l'intérieur". Inland Empire est une vision de 3 heures qui ne se raconte pas.

_________________
"Si tu vis dans l'ombre, tu n'approcheras jamais le soleil." Mesrine-L'instinct de mort.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 17:13 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 06 Sep 2006, 20:21
Messages: 403
Localisation: a cagnes sur mer et dans ton cul
"Et à mon avis, il ne faut pas s'obstiner à donner un sens logique et rationnel au film"


faut surtout attendre de l'avoir vu hein...

_________________
<font size=\"6"> Le comme Bach ! Version FOREVER-FLUTES</font>


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 17:22 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Oct 2006, 20:58
Messages: 1527
jaimebonlesflutes a écrit:
"Et à mon avis, il ne faut pas s'obstiner à donner un sens logique et rationnel au film"


faut surtout attendre de l'avoir vu hein...


Même sans l'avoir vu ce film reste une énigme.

_________________
"Si tu vis dans l'ombre, tu n'approcheras jamais le soleil." Mesrine-L'instinct de mort.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 18:43 
Hors ligne
Vaut mieux l'avoir en journal
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22885
Localisation: Paris
Moi qui suis ULTRA ULTRA fan de Lynch, j'ai trouvé ça assez naze. J'irai sans doute le revoir, au cas ou (on sait jamais, la fatigue).

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 19:57 
Hors ligne
Expert

Inscription: 01 Sep 2005, 12:59
Messages: 919
Cosmo a écrit:
Moi qui suis ULTRA ULTRA fan de Lynch, j'ai trouvé ça assez naze. J'irai sans doute le revoir, au cas ou (on sait jamais, la fatigue).


Tout pareil.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 21:22 
Hors ligne
Expert

Inscription: 01 Sep 2005, 12:59
Messages: 919
ça laisse l'impression que LYNCH n'est plus qu'un branleur arty. En même temps je n'ose y croire. Il s'était tellement détaché de ses tics avec Une Histoire Vraie.
J'y retournerai, je ne suis plus à 3 heures près.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 21:24 
Hors ligne
L'impertinent pertinent
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11409
Localisation: Previously on Premiere
Billy Hayes a écrit:
ce qui me gonfle surtout c'est tout le battage qu'il y a forcément autour de ses films...faudrait un jour accepter que nos réals préféré puissent faire des merde de temps à autre...


J'ai l'impression que ça s'est quand même un peu calmé ça, non ? Me souviens de la Kubrickmania pour Eyes Wide Shut, la De Palmania pour Femme Fatale, la Eastwoodmania avec Mystic River, la Wong Kar Waïmania pour In the mood for love, la Lynchmania pour Mulholland Drive (peut-être la plus violente) mais ça s'est adouci depuis... le dernier gavage en date c'était peut-être Sofia Coppola et Lost in translation. On a pas trop entendu les fans pour les derniers films de WKW, Eastwood, De Palma, Scorsese, Coppola, et même là le Lynch ça reste assez discret...

Ah j'ai oublié l'horrible Tarantinomania avec Kill Bill...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 21:27 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Oct 2006, 20:58
Messages: 1527
Billy Hayes a écrit:
je me fous de savoir d'ou vienne les capitaux en général mais je vois pas le rapport entre etre cinephile et aimer/detester Lynch...


Ben je voulais surtout faire la différence entre films formatés/grand public et films un peu décalés qui ne répondent pas forcément à une demande, d'où tous les films dit d'auteurs, car en marge de l'industrie...bref...tout est relatif hein, y'a de très bons films qui marchent en salle...on peut toujours associer qualité et audience...'fin je m'égare, le débat est large. Inland Empire étant du genre "fantaisiste" (on dira que Lynch peut se le permettre car comme tu dis, si tu oses dire que t'aime pas tu vas avoir une masse de geeks qui vont te sauter dessus...bref mais on a le droit de dire que l'on aime pas...c'est sûr.) En plus il dure 3 heures...comme je disais ces 3 heures sont pures divagations, égarement, interrogations...donc je pense que pour apprécier il faut en plus d'être fan de Lynch, un cinéphile averti qui n'a pas peur de rester 3 heures dans une salle obscure. Y'en a que ca ferait chier.

_________________
"Si tu vis dans l'ombre, tu n'approcheras jamais le soleil." Mesrine-L'instinct de mort.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2007, 23:38 
Vintage a écrit:
ça laisse l'impression que LYNCH n'est plus qu'un branleur arty.

On peut ne pas "rentrer" dans le film, et je le conçois, mais je ne pense vraiment pas qu'INLAND EMPIRE ne soit qu'une mauvaise improvisation d'un artiste en mal d'inspiration... C'est vraiment très rigoureux et maîtrisé...


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 07 Fév 2007, 00:15 
Hors ligne
Matou miteux
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
Messages: 12933
Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Et comme il est 00.19 on a le droit de dire GOD MORGON


Image

DANS MA PEAU

Twin Peaks, Lost Highway, Mulholland Drive: les titres des films de David Lynch sont souvent le nom d’un lieu emblématique, petite ville gagnée par l’étrange, autoroute perdue d’une fugue mentale, ou chemin escarpé de l’envers hollywoodien. Inland Empire annonce la donne et se loge ailleurs, non plus sur un sentier nocturne qui mène à l’inconnu, mais dans l’inconnu même, dans la tête et la peau d’une femme à la dérive, empire intérieur qui constitue une fin, une nouvelle barrière renversée par Lynch qui, avec Lost Highway et Mulholland Drive, s’intéressait déjà au retranchement intérieur, aux mondes mentaux reconstitués entre rêve, projection et schizophrénie. Un empire qui permet aux personnages de sortir d’eux même (métamorphose de Fred Madison dans Lost Highway, dédoublement de Diane Selwyn qui voit son propre cadavre dans Mulholland Drive, perte totale des repères de Nikki Grace / Susan Blue ici) tout en s’immergeant au plus profond de leur psyché en un songe éveillé qui obsède Lynch et dont le réalisateur radicalise la narration. Plus de bouée de sauvetage comme dans Mulholland Drive, plus d’éveil du cow-boy, de clef et de boite bleue, la plongée se fait en apnée, sans balise ni cailloux au sol, dans la nuit la plus sombre entre toutes.


Image

CHASING THE RABBIT

Dans ses entretiens avec Chris Rodley, Lynch parle d’un cinéma du temps onirique, un espace où plusieurs temporalités prennent place, procédé déjà exploité dans le précédent film du cinéaste. Inland Empire scrute les incertitudes de la raison à travers ce qui se produit, ce qui peut s’être produit, et ce qui peut encore se produire, mêlant les temporalités du tournage d’un remake et les circonstances étranges qui ont mené le film original à échouer. Mulholland Drive était fait de play-back et de jeu d’actrice, entre perruques et répétitions, Inland Empire se referme sur lui-même et confond réel et fantasme. A la frontière, plus que jamais, car, selon Lynch, «c’est ce qu’il y a de plus beau, de se perdre dans un monde». Un monde disparate entre Hollywood et la Pologne, d’ectoplasmes d’acteurs aux visages flous et de performance à base de lapins inquiétants. Plus encore qu’auparavant, le labyrinthe Lynch est abstrait, et la dernière pièce du puzzle semble manquer à jamais, pire, elle semble sans cesse se déplacer. Pour la critique américaine Pauline Kael, «Lynch est le premier surréaliste populiste – un Frank Capra de la logique du rêve». Lynch dit ne rien connaître à la psychanalyse, et son empire a beau être profondément intérieur, il reste avant tout intuitif, équivalent filmique de l’écriture automatique des surréalistes – le long métrage n’avait, d’ailleurs, pas de script précis au début du tournage.


Image

RAISON ET SENTIMENTS

Des cauchemars de Francis Bacon à la détresse d’Edward Hopper, c’est le Lynch peintre qui semble à l’oeuvre dans Inland Empire. Un Lynch qui jouit du même contrôle absolu que devant sa toile, réalise (à la DV), mais aussi cadre et monte. Et sait mieux que quiconque créer l’image menaçante, un malaise au cœur des ténèbres et des éclairs stroboscopiques, dans un essai expérimental qui aurait parfois autant sa place en musée d’art moderne qu’en salle de cinéma. «J’ai ressenti Eraserhead, je ne l’ai pas pensé». Inland Empire semble avoir été conçu de la même façon, avec ses vraies errances pour le double de fulgurances, son influence des rêves de Bergman comme cet humour verso de l’inquiétude: lapinous de Beatrix Potter donc, vieille solennelle qui rappelle l’homme venu d’ailleurs de Twin Peaks comme l’homme mystère de Lost Highway, curieuse interview télévisée ou chorégraphie improvisée à coup de Locomotion. Au cœur de ces tourments et d’un couple en souffrance, Laura Dern s’avère stupéfiante, transfigurée, lâchée sans parachute dans les dédales d’un royaume-ruban de Möbius. «Je n’aime pas trop parler car, à moins d’être un grand poète, quand on parle, on rapetisse ce qui est grand». La poésie de Lynch s’exprime elle, au-delà des mots, à travers une expérience des sens qui défie le temps et la raison, et s’achève en un générique de fin jubilatoire dont il ne faudra pas perdre une note.

5/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair


Dernière édition par Blissfully le 07 Fév 2007, 00:34, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 159 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 11  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Absurda (David Lynch - 2007)

Cosmo

1

1778

02 Juil 2007, 19:52

Zad Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Elephant Man (David Lynch - 1980)

ForgetMeNot

1

2107

21 Juin 2024, 23:04

Müller Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Eraserhead (David Lynch, 1977)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Film Freak

45

899

19 Juin 2024, 17:33

Paprika Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Dune (David Lynch, 1984)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Walt

40

4869

10 Mar 2024, 22:44

Billy Budd Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Sailor et Lula (David Lynch - 1991)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Karloff

34

2153

25 Juin 2024, 09:13

Déjà-vu Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Mulholland Drive (David Lynch, 2001)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 5, 6, 7 ]

Bronislas

92

11351

15 Juin 2017, 08:37

Le Cow-boy Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Blue Velvet (David Lynch 1987)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Cosmo

15

2461

20 Déc 2022, 13:50

elmergantry Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Lost Highway (David Lynch - 1997)

Müller

11

869

21 Déc 2022, 00:48

pitoyable_frre Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Straight Story (David Lynch - 1999)

Müller

3

353

31 Mar 2024, 16:05

oeil-de-lynx Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Twin Peaks: Fire Walk With Me (David Lynch, 1992)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Müller

32

1690

28 Mar 2023, 21:33

Tonton Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 9 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web