Forum de FilmDeCulte

Je suis en train de faire ma critique là et ça me fait vraiment chier de descendre le film comme ça, j'étais celui qui l'avait préféré après la projo en plus et tout, mais il ne me reste absolument rien du film, même les quelques plans que j'avais trouvé super biens en sortant, j'men souviens même plus, c'est mou, c'est pas un film quoi, c'est un roman adapté, ça parle de cinéma, mais plus grand chose de cinématographique, c'est vraiment dommage. Sinon, il me reste une intro forte et de la sympathie pour tout ce qui touche à Méliès etc.

3/6 parce que bah c'est quand même joli et ça joue bien. (En sortant j'étais à 4-4,5)

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Ca m'avait fait pareil pour Shutter Island, le dégonflement...

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N'écoutez pas Film Freak

En fait, je sais pourquoi ça m'a fait ça maintenant en comparant les deux films. Les intros sont fortes et portent toute la première partie du film qui finalement n'est que du creux. En sortant, c'est frais, ça porte toujours, le temps passe et en fait, plus rien ne reste.

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Oui, voilà, on se laisse prendre par l'intro, en se disant que ça va être énorme et comme Scorsese n'est pas non plus complètement manchot, le reste du film tient, mais en y repensant on réalise le manque de substance derrière tout ça. Sur Shutter, j'aurais vraiment aimé qu'il reste jusqu'à la fin sur le parallélisme avec les camps, quitte à trahir complètement le roman, plutôt que de retomber dans une banale histoire de schizophrénie.

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N'écoutez pas Film Freak

Exactement, j'aurais aimé rester sur tout le côté post guerre, parano communiste tout ça. C'était bien ça putain! Pour moi le film s'arrête quand ils sont réfugiés dans une maisonette de la tempête qui rage là (oui, subtilité!).

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Grave.

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N'écoutez pas Film Freak

Plutôt agréablement surpris (je partais avec des a-priori bien négatifs).

C'est complètement inoffensif, un peu longuet mais c'est un joli compte de Noël. Ce serait pas Scorsese au générique je dirais même que c'est bien.
Mais bon c'est Scorsese et on attend plus de lui, quoi.

Reste une 3D très sympathique (belles profondeurs de champs, quelques passages ou le numérique fait son effet, comme le long plan du début qui suit Hugo dans la gare), et quand même une belle histoire...

Ya quand même cette histoire de filtre jaunâtre qui fait chier.

4/6

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I am the constant. You were always a variable.

Tout le monde s'en fout?

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Euh... ouais. Perso les contes de Noël, tu peux m'envoyer Spielberg, Zemeckis ou Scorsese, c'est direct zéro envie...

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I think we're gonna need a helmet.

Mais d'une force...

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N'écoutez pas Film Freak

Drôle de film.

Après un pré-générique absolument splendide qui virevolte et nous introduit un espace de jeu génial à base de grosses horloges avec des rouages gigantesques et un labyrinthe ludique et superbe de coursives et d'escaliers propices à toutes les aventures (il y a même un toboggan), le film va décevoir peu à peu toutes ces promesses pour se concentrer sur un scénario à double enjeu très singulier et bien peu divertissant.

Dans un premier temps, il fait naître du mystère grâce à cet automate, d'une construction presque surnaturelle qui ne peut fonctionner que grâce à une clef en forme de coeur qui, l'on croit sera l'enjeu principal du film. Mais très rapidement la clef est trouvée et l'automate réparé et tout cela fait avec une molesse et une absence de suspense à peu près totaux. Puis survient le deuxième enjeu, celui qui visiblement à attiré Scorsese dans le projet : Georges Méliès. A travers une espèce de biographie fantasmée il rend un hommage vibrant à ce grand inventeur. Seulement il le fait avec une même absence de malice, d'aventures et presque de plaisir.

Là où il avait les moyens de créer un film d'aventures trépidant et fun, il fait un film presque théorique sur Méliès sans se soucier d'investir véritablement le genre qu'il prétend occuper et le résultat est un film assez ennuyeux où les deux enfants-héros passent leur temps dans des bibliothèques ou à écouter des gens leur raconter l'histoire. On a comme l'impression qu'ils ne vivent pas l'histoire eux-mêmes mais qu'au contraire ils la vivent par procuration (belle métaphore du cinéma certes, mais plutôt inopérante ici). A ce titre la seule scène d'action est celle de l'affiche (référence pas très fine à Safety Last) qui d'ailleurs n'a aucun sens narrativement. Il y a une vraie impuissance ici à créer du mouvement, de la fougue et tout simplement du divertissement.

Et puis même si la 3D est vraiment bien utilisé (voir L'Arrivée d'un Train en 3D, ça donne le vertige quand même) je suis un peu surpris et déçu de l'utilisation excessive du numérique par Scorsese. J'ai un peu eu l'impression d'un univers totalement fake, d'un Paris de Pacotille sur fond vert avec des bouts de décors de ci de là... Et puis tout fait faux comme le petit Hugo en culotte courte sous la neige en plein hiver à Paris qui n'a pas l'air d'avoir froid (pas de buée qui sort de la bouche, c'est un détail mais bon). Tout est très factice. Pareil j'aurais aimé voir comme il vit Hugo dans la gare, voir où il dort. Ca aurait pu être un élément cool du film, sa maison dans les mécanismes géants des horloges. Mais non, on n'en saura rien, tout restera très abstrait et survolé. Les enculeurs de mouche prétendront que c'est à l'image des films de Méliès, qu'il faut se laisser porter par la magie et pas chercher à comprendre mais moi, si la magie ne m'emporte pas (ce qui est le cas ici) je me concentre sur les détails et ici ils sont très faibles.

Il reste bien sûr toute la partie Méliès qui est clairement ce que le film a de meilleur. Que ce soit l'ouverture de la boite à souvenirs avec les papiers qui s'envolent ou bien sûr le long flash-back magnifique. Mais c'est clairement insuffisant même si en tant que cinéphile on est forcément touché et ému. L'echec du film est de ne pas avoir su rendre cette partie de l'intrigue partie prenante d'un vrai film d'aventures magique.

Et puis le reste est assez lourd (Baron-Cohen pas très bon d'ailleurs avec son horrible voix nasillarde), très puéril on a presque l'impression que ce sont des pièces rajoutées pour coller plus au dénominatif film pour enfants qui manque totalement le reste du temps. C'est un problème majeur du film, cette sensation de blocs trop peu liés entre eux et qui donne l'impression d'un film totalement inégal, sans ligne directrice claire et un peu ennuyeux. C'est vraiment dommage parce que Scorsese avait dans les mains un matériau en or.

3/6

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CroqAnimement votre

Si ça peut donner envie, Chloë Moretz, 14 ans :

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CroqAnimement votre

mais CLAIR.

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Comme FF et d'autres, j'ai été très gêné par le faux-rythme du film que j'ai vraiment du mal à justifier - j'ai cru que ça durait trois plombes. Etonnament ça marche bien sur les mioches, j'en avais un de 6 et un de 11 et ils étaient ravis, même s'ils n'avaient pas capté la moitié du tiers des références (moi-même j'ai sû en louper beaucoup). Mais ce rythme... J'ai eu l'impression que Scorcese s'était retrouvé coincé entre l'envie de faire un film très personnel d'amour envers le cinéma (tout le biopic de Melies, les références) et un film pour gamins (imposant des persos balourds comme le gendarme guignolesque Baron-Cohen et des explications bien lourdes et appuyées), du coup les deux intrigues sont reliées de manière franchement artificielle et on sent qu'il s'amuse bien plus dans "son" film (chouette cameo en photographe d'ailleurs) que dans le film pour gosses. Bon et puis le filtre jaunasse et l'accordéon non-stop pour décrire Paris, c'est plus possible. C'est d'autant plus con que j'étais presque ému à la fin, moins par le film que par l'amour et la sincérité que Scorcese met dedans.
3,5/6
(Vu au Melies de Montreuil, évidemment)

Ah tiens j'ai pas mis mon avis.

D'accord avec boultan, même note aussi.

La 3D est brillante et l’hommage à Méliès assez touchant, mais je ne comprends pas la molesse et la longueur du film, voire sa lourdeur par moments. Comme le dit boultan, c'est coincé entre un truc pour gamins et un film ultra personnel.

Et puis j'avais nettement préféré le livre...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"