Le Pingouin a écrit:
Tetsuo a écrit:
Oui mais c'est 1) dans ma nature profonde et 2) ce que je pense sincèrement.
On ne se refait pas...
Faut argumenter jeune homme, sinon, c'est juste inutile ce que tu dis. Explique nous pourquoi ces deux films sont meilleurs.
Je répond donc à la seule personne qui ne s'abaisse pas à m'insulter. Mais je ne peux pas m'empêcher de vous faire remarquer à quel point je suis consterné devant vos réactions, j'ai rarement vu un tel déferlement d'intolérence, c'est stupéfiant...
Je ne me suis pas justifié car d'une part j'attendais qu'on me le demande et d'autre part, surtout concernant Karloff, je sais que je suis déjà accusé, jugé et condamné sans appel. En gros mes arguments
ne changerons rien.
Loin de moi l'idée de faire de la provocation gratuite, ce que j'affirme je le pense sincèrement, je le répète. En gros je provoque, certes, mais c'est la base de ma réflexion qui sucite cela (d'où "ma nature profonde").
En l'occurence, je voue une haine toute particulière pour le cinéma de Soderberg que je trouve pédant, preténtieux et maniériste. Il a une façon de prendre le public de haut, de lui inculquer sa science que je trouve détestable. C'est du cinéma malin, qui se croit malin, qui se sait malin, et qui intimide son spectateur devant son intelligence affiché (et ses prétendus idéaux de gauche) qui n'est là que pour compenser le manque d'inspiration artistique. Ce sont des films
qu'on se sent obligé d'aimer.
Hors d'atteinte, polar aux allures modeste mais en vérité boursoufflé d'égo, ne fait pas exception à la règle (bien que ce ne soit pas le pire).
D'un autre côté, j'ai une vrai fascination pour les mauvais films sincères, ceux que la profonde nullité rend sympatiques : les nanars. Parce que ce sont des films qui ont une fois inébranlable dans le cinéma et qui jamais ne prétendent à autres choses que ce qu'ils sont. Et en ça, ils sont le contraire de Soderberg et consort : ils assument leur connerie (contrairement aux mauvais films pas sincères, comme
Top Gun par exemple). Et c'est parfaitement le cas
des tomates tueuses et de
Batman et Robin.
Et quand de tels films redoublent de débilité, s'évertuent à parcourir les sommets de la nullité, il se produit un phénomène fascinant, qui tend à confirmer que les opposés, tôt ou tard, se rencontrent :
quelque chose passe à l'écran.
Et ça,
Hors d'atteinte, avec ses grands airs de faux petit film, n'en fait pas autant : il ne brasse que du vide.