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Arbor, 13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de Bradford, au Nord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les deux adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur du coin. Ils commencent à travailler pour lui, collectant toutes sortes de métaux usagés. Kitten organise de temps à autre des courses de chevaux clandestines. Swifty éprouve une grande tendresse pour les chevaux et a un véritable don pour les diriger, ce qui n’échappe pas au ferrailleur. Arbor, en guerre contre la terre entière, se dispute les faveurs de Kitten, en lui rapportant toujours plus de métaux, au risque de se mettre en danger. L’amitié des deux garçons saura-t-elle résister au Géant Egoïste ?

Dommage que le film ne suive pas les promesses d'un conte social sensuel et formaliste que laissait augurer son ouverture pour lui préférer le drame loachien typique avec ce que ça compte d'empilement de couches de misère et de personnages en survie. Le film tend inexorablement vers son final mélo très très attendu et qui force la noirceur avec un brin de complaisance. C'est d'autant plus regrettable que la réalisatrice parvient souvent à une belle justesse dans son regard sur ces gamins paumés dans la mouise. Un bon gâchis.

Bon sinon, un type gigantesque à grosse touffe accompagné de sa pouffe s'est foutu en plein milieu de la salle, juste devant un mec, sans remord. Toute la salle a vu ses frisottis manger le bas de l'écran durant l'intégralité du film.


2/6

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Tiens y avait pas encore de topic?

Pour moi c'est une claque. La deuxième vision me l'a encore fait augmenter dans mon estime. Alors oui, on sent l'héritage d'un Loach (pour l'ancrage social) ou d'une Arnold (pour l'esthétique), donc ça n'a rien de foncièrement original.. Mais peu importe, c'est tellement fort, tellement beau, tellement bouleversant... Les deux ados sont simplement sidérants, et les dix dernières minutes touchent à la grâce.. Et pour un premier film (de fiction), je dis (immense) respect. Grand plaisir de cinéma "choc", et grande joie d'avoir l'impression de découvrir une nouvelle cinéaste qu'il faudra suivre de très près..

J'avoue mal comprendre le rejet général ici-bas..

5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est EXACTEMENT l'impression que ça donne de loin. L'impression d'avoir vu ce premier film 500 000 fois... (et légère hallucination en voyant les citations de presse dithyrambiques sur les affiches - ces mecs ne sont jamais blasés ?)

J'écris vraiment dans le vent moi..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bah pourquoi ? Je t'ai lu.
Mais je retrouve dans la critique d'Orange un truc que j'avais senti devant la BA, les extraits, etc. Ce qui veut évidemment pas dire qu'il a forcément raison et toi tort, mais je le notais en passant.

Je comprends ce qu'on peut y trouver de beau dans le regard sur les deux gamins et l'interprétation de ceux-ci sur laquelle il n'y a pas grand chose à redire d'ailleurs, mais pour moi le film s'auto détruit en rentrant un peu trop dans le moule de ce type de cinéma social qui ne m'intéresse pas tellement. Et pour le coup Andrea Arnold ça trouve (pour ce que j'en ai vu, c'est à dire Fish Tank) une grâce et une sensualité dans la mise en scène biens supérieures aux quelques timides tentatives de Clio Barnard.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

J'ai trouvé le scénario sur-signifiant, dès le premier plan sur les cables à haute tension. Après, il y a de jolies choses, je trouve, la course sur l'autoroute, les dix dernières minutes, mais je trouve le film sur-écrit, très antipathique par moment... Fabriqué en quelque chose...

3/6