Forum de FilmDeCulte

J'ai l'impression que Cergy parlait plus d'un sentiment de réalité absent que de réalité chinoise même. Ce qui sont deux choses très différentes, non ?

C'est magique quand même le cinéma : t'es là, dans ta grande ville occidentale, tu payes 7 €, tu t'assieds, la lumière s'éteint et tu es littéralement plongé dans un pays que tu ne connais pas et dans lequel tu n'iras probablement jamais. Pas uniquement d'un point de vue géographique ou paysager (pour ça, un documentaire aurait suffit), mais dans son âme même, dont tu a l'impression d'en saisir (presque) l'essence.

La composition des plans, leur agencement, le montage, la photo, le cadre, tout s'intègre dans une mécanique parfaite dont l'objet est de dresser un portrait implacable de la Chine (et finalement du monde) d'aujourd'hui. Et tout ça sans l'artificialité que l'on ressent parfois devant ce genre de films ; la narration est fluide, sans temps mort et aucune scène n'est en trop.

Un film en état de grâce.

(c'est ce que je disais dans ma courte critique mais personne ne les lit)

J'ai l'impression que Cergy parlait plus d'un sentiment de réalité absent que de réalité chinoise même. Ce qui sont deux choses très différentes, non ?

Mais c'est quoi, cette parano ?



Elle donne envie, ta critique !

rhooooooooo !