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MessagePosté: 10 Juin 2010, 13:21 
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Film Freak a écrit:
Truc qu'il "révolutionne" encore dans La Guerre des mondes et sa manière de filmer l'effet sans le filmer, du moins sans le magnifier, sans le foutre au premier plan, positionner toujours l'humain d'abord, etc.

Oui tout à fait, c'était super fort, et pour le coup ça a vraiment marqué : Kurosawa dans ces récentes interviews, par exemple, en parle beaucoup. Dans tout le renouveau Spielberg (de AI à Munich), c'est j'ai l'impression le film qui a le plus frappé les réalisateurs.


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MessagePosté: 10 Juin 2010, 13:23 
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Tom a écrit:
Film Freak a écrit:
Truc qu'il "révolutionne" encore dans La Guerre des mondes et sa manière de filmer l'effet sans le filmer, du moins sans le magnifier, sans le foutre au premier plan, positionner toujours l'humain d'abord, etc.

Oui tout à fait, c'était super fort, et pour le coup ça a vraiment marqué : Kurosawa dans ces récentes interviews, par exemple, en parle beaucoup. Dans tout le renouveau Spielberg (de AI à Munich), c'est j'ai l'impression le film qui a le plus frappé les réalisateurs.

Oui, avec Minority Report, c'est celui qui a le plus "d'enfants" (de Children of Men à Cloverfield en passant même par The Host).

SA RACE J'ATTENDS PAS MARDI, JE VAIS ALLER CHOPPER LE BLU-RAY US TOUT A L'HEURE, VOILA

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 13:30 
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Film Freak a écrit:
SA RACE J'ATTENDS PAS MARDI, JE VAIS ALLER CHOPPER LE BLU-RAY US TOUT A L'HEURE, VOILA


A SA SES SURE.


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MessagePosté: 10 Juin 2010, 13:31 
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Marlo a écrit:
Film Freak a écrit:
SA RACE J'ATTENDS PAS MARDI, JE VAIS ALLER CHOPPER LE BLU-RAY US TOUT A L'HEURE, VOILA


A SA SES SURE.

?

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 13:33 
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Espèce de PUSSO FRUSTRER !

Plus d'infos ici :
www.underfoule.net/wiki/index.php5/Mika

Un des trucs les plus violents sur l'Internet francophone ! C'est à la fois génial et lamentable.


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MessagePosté: 10 Juin 2010, 13:35 
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Je trouve que ces 10 dernières années plus qu'avant, il y a eu une pelletée de films américains aux SFX très corrects, à l'imagerie très clinquante, mais pourtant vides d'un point de vue émotions et sensations, voire totalement ratés. Pas dans le scénario ou le choix du sujet, je parle d'un point de vue purement esthétique. D'un certain aspect froid et aseptisé dans la mise en images. Quand un blockbuster était raté, avant, c'était visible au premier coup d'oeil (disons au bout de quelques minutes). Aujourd'hui, c'est à la fois plus simple et plus difficile à définir, tant la majorité des films depuis Matrix - X-Men proposent une image glacée, des mouvements de caméras virtuels et donc parfaitement inhumanisés, infaillibles. Donnant l'impression que Skynet a pris la place du metteur en scène derrière la caméra. Au point où même les films qui jouent la caméra épaule grand spectacle, en emboîtant le pas de Private Ryan, ne savent pas le faire autrement que... de façon propre, fluide, presque robotisée. Je trouve le cinéma de divertissement beaucoup plus artificiel qu'il ne l'a jamais été, il manque de simplicité, de liberté, d'oxygène, et les films qui parviennent à s'élever au-dessus des autres sont souvent ceux de réalisateurs qui ont maîtrisé la technique au point de s'y sentir aussi à l'aise que les réalisateurs des années 80 se sentaient à l'aise sur leur siège de plateau avec leur nom dessus. Soit en redonnant un côté aléatoire à leur image (un film comme Minority Report a cette fragilité), soit au contraire en contrôlant la technique au point de la faire apparaître comme naturelle et anti-spectaculaire, en invisibilisant les effets (Children of men et War of the worlds).

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 13:36 
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Citation:
Espèce de PUSSO FRUSTRER !

Plus d'infos ici :
www.underfoule.net/wiki/index.php5/Mika

Un des trucs les plus violents sur l'Internet francophone ! C'est à la fois génial et lamentable.

Oula. C'est non.

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 13:47 
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Z a écrit:
Je trouve que ces 10 dernières années plus qu'avant, il y a eu une pelletée de films américains aux SFX très corrects, à l'imagerie très clinquante, mais pourtant vides d'un point de vue émotions et sensations, voire totalement ratés. Pas dans le scénario ou le choix du sujet, je parle d'un point de vue purement esthétique. D'un certain aspect froid et aseptisé dans la mise en images. Quand un blockbuster était raté, avant, c'était visible au premier coup d'oeil (disons au bout de quelques minutes). Aujourd'hui, c'est à la fois plus simple et plus difficile à définir, tant la majorité des films depuis Matrix - X-Men proposent une image glacée, des mouvements de caméras virtuels et donc parfaitement inhumanisés, infaillibles. Donnant l'impression que Skynet a pris la place du metteur en scène derrière la caméra. Au point où même les films qui jouent la caméra épaule grand spectacle, en emboîtant le pas de Private Ryan, ne savent pas le faire autrement que... de façon propre, fluide, presque robotisée. Je trouve le cinéma de divertissement beaucoup plus artificiel qu'il ne l'a jamais été, il manque de simplicité, de liberté, d'oxygène

C'est juste qu'il y a plus de films donc plus de nases. Je suis pas sûr qu'on était mieux loti dans les années 70-80-90...dans les nouveaux venus, des mecs comme Del Toro, les Wachowski, Liman, Abrams assurent bien la relève...et avec de gros budgets, des anciens comme Raimi ou Jackson s'en donne à coeur joie (après, je sais que tu trouves King Kong déshumanisé).
Disons que dans l'ensemble, je préfère les jeunes auteurs de blockbusters d'aujourd'hui que les faiseurs d'antan...j'ai 7 films de Richard Donner en DVD mais d'un point de vue mise en scène, je l'échange facile contre les nouveaux venus cités plus haut...

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 14:00 
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Film Freak a écrit:
C'est juste qu'il y a plus de films donc plus de nases. Je suis pas sûr qu'on était mieux loti dans les années 70-80-90...dans les nouveaux venus, des mecs comme Del Toro, les Wachowski, Liman, Abrams assurent bien la relève...et avec de gros budgets, des anciens comme Raimi ou Jackson s'en donne à coeur joie (après, je sais que tu trouves King Kong déshumanisé).
Disons que dans l'ensemble, je préfère les jeunes auteurs de blockbusters d'aujourd'hui que les faiseurs d'antan...j'ai 7 films de Richard Donner en DVD mais d'un point de vue mise en scène, je l'échange facile contre les nouveaux venus cités plus haut...


Disons que les réalisateurs d'aujourd'hui maîtrisent plus l'intégration des SFX que le strict découpage de mise en scène. Elle est plus illustrative que signifiante, plus élaborée que maîtrisée. Plus mise en images que mise en scène, c'est le sentiment que j'ai très régulièrement. Certains pans entiers des films sont laissés à la bonne gestion des graphistes par exemple, on l'avait vu sur les Star Wars, et ça pouvait dénoter avec le reste du film. Et je ne ne parle pas vraiment en quantité de films ou en quantité de faiseurs quand je compare avec les années 70-80-90. Avant, tu jetais un coup d'oeil au film, et tu voyais tout de suite si derrière la caméra il y avait un auteur, un mec qui racontait quelque chose avec sa caméra, en plus de son scénario qu'il déroulait. Aujourd'hui, c'est plus difficile à discerner, parce que la profusion de SFX et d'effets numériques, souvent de qualité, empêchent le jugement rapide. Regarde Verbinski et Raimi, l'un est un faiseur sans génie et l'autre un auteur de génie... pourtant c'est moins facile à distinguer... qu'entre un film de Richard Donner et un de John McTiernan dans les 90... Ce pourquoi je pense d'ailleurs que certains critiques ont eu du mal à dépister des réals comme Nolan ou Fincher, à les adouber, parce qu'ils maîtrisaient leur découpage et leurs idées, bien en place derrière l'apparente maîtrise des SFX et le côté vissé de l'ensemble.

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 14:06 
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Je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de blockbusters ratés aujourd'hui, mais qu'il n'y en a pas non plus beaucoup qui proposent quelque chose de différent. C'est flagrant pour les films de super-héros, qui suivent tous une même recette. Le réalisateur n'est plus que l'exécutant, et le film est finalement l'oeuvre de dizaines de personnes qui veillent à ce que tout soit respecté. Les plans passent entre les mains de dizaines de graphistes, d'où une homogénéisation globale. Ca donne un côté "fabrique de films" aux studios Marvel. Je trouve cet anonymat assumé dans la mise en scène assez fascinant, assez beau finalement, car à l'arrivée ça forme, à l'échelle de la saga (ou de la saga de sagas, qui est en train de se bâtir), un vrai bloc indivisible. Par contre, si on s'en tient à l'échelle film, c'est quelque chose d'assez frustrant, d'où ma tendance parfois à aimer des films assez ratés mais personnels ou osés.


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MessagePosté: 10 Juin 2010, 14:10 
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Et ben Z m’a devancé…

Le contrôle

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Là encore, ce qui suit est de l’ordre de l’impression, donc c’est peut-être tout à fait foireux…
Un des trucs qui m’a le plus frappé, à l’époque, était la tendance qu’avaient les films à aller de plus en plus vers des plans symétriques et géométriques.

Ca existe avant, bien sûr, mais même dans Le silence des agneaux, où le champ/contre-champ à 180° va a priori dans ce sens, on voit que ca n’a rien d’une obsession :

http://www.youtube.com/watch?v=Lwlh9uJrQl4

La scène est remplie de barreaux, de lignes, construite autour d’un face à face, mais hormis le fameux plan frontal de Lecter, aucun des autres plans ne s’amuse à s’aligner sur tout ce potentiel géométrique : on a des angles un peu de biais, des plans un peu décadrés, le tout lié à une image qui malgré ses effets lumineux poussés tient une mesure : terne, légèrement granuleuse, un poil décontrastée, comme je le disais plus haut.

La chose qu’amène les années 2000, c’est donc cette tendance (parmi d’autres) de la géométrie comme priorité numéro 1 : les profils et les face frontaux envahissent la mise en scène, on centre automatiquement n’importe quel élément du plan, on contraste l’image pour faire ressortir des blancs pétants et des noirs abyssaux…

On a là sûrement, encore une fois, une conséquence du numérique : l’image peut être retouchée, elle a donc la possibilité d’être parfaite, et la lumière du numérique fonctionne comme ça (à un moment, c’est que des 0 et des 1 : c’est tout noir ou tout blanc). Mais je pense néanmoins que ca va plus loin…


Dans Matrix par exemple, où ca devient une obsession délirante :

Image Image Image

On voit bien comment, à force d’aller dans ce sens (jusqu’à l’absurde : la pluie qui bat à gauche puis à droite), ce cinéma est devenu un cinéma 2D, à plat. Evidemment, Matrix a un sujet qui s’accorde à cela, cette obsession est construite, et par certains plans « extrêmes », on voit très bien la poétique qu’on peut en tirer :

Image Image

La force de ces plans, c’est qu’ils sont iconiques : ils deviennent image mentale d’emblée.

Le côté mental / onirique de la 2D, c’est aussi Aronosfky qui l’a exploité. The Fountain représente un espèce d’aboutissement là-dessus, transformant tout plan en projection mentale possible (je pense notamment au plans où le héros fait son yoga sur fond étoilé, ou encore celui où le médecin, en levant la tête, aperçoit une image de la constallation/cancer… Désolé, j’ai pas les images sous la main).



Ce qui est surprenant, c’est qu’il ma toujours semblé que jusqu’ici, les films sur-esthétiques étaient des films qui jouaient sur la profondeur : leur beauté était d’emblée cinématographiques, car elles dépendaient du mouvement (d’appareil ou de personnage). Par exemple, si on prend l’un des cinéastes les plus esthètes de tous les temps, Tarkovski :

http://www.youtube.com/watch?v=FkYHnq6LqSU

On finit sur une image iconique, mais cette représentation (ce côté « image mentale ») est l’aboutissement, le résultat de toute une série de mouvements.
Ces films des années 2000 me semblent au contraire délaisser l’idée qu’un bon plan est l’affaire d’axe / d’échelle / d’angle bien choisi, pour en gros en arriver à l’idée : « un beau plan, c’est une belle image + un bon son ». Un photogramme, quoi. Ce n’est pas un souci pour les cinéastes qui savent le travailler, comme ceux cités plus haut (après on peut trouver les films bons ou ratés, mais y a une recherche), mais ça a déclenché un nouvel académisme : c’est très facile, en ne sachant pas comment filmer une situation, de se contenter de centrer... Les films à vide dont parle Z, j’en vois effectivement beaucoup : Garden State par exemple, qui se fait son plan centré/géométrique, ses champs / contre champs à 45° pile, et hop, plié vendu.

C’est aussi l’esthétique qu’ont partiellement récupéré les séries (qui sont elles-mêmes, scénaristiquement, des gouffres de contrôle parfois un peu asphyxiant). De manière générale, même si là c'est vraiment qu'une impression diffuse à vérifier, j’ai l’impression qu’on a pas mal perdu en plan moyens, ou intermédiaire de façon générale : il y a une inquiétude à ce que le plan ne fonctionne pas d’emblée, immédiatement : on tient souvent les personnages au cadre par les épaules ou le menton, on floute l’arrière-plan, on lui découpe une lumière ciselée, et on aère par des plans de très grand ensemble…

Tout ca est un peu flou et brouillon (je vais vite…). Je rajouterais juste que le chef-op qui me semble avoir le plus su faire quelque chose de beau de tout ça, c’est Lubezki : le contraste fort de l’image, chez lui, n’est pas une fin en soi : c'est une base, il le confronte à des aplats de couleur, il en sort une subtilité. Un des plans des Orphelins Baudelaire (film bien médiocre cela dit) résume un peu toute la qualité qu’il a su insuffler dans cette « mode » :

Image

D’ailleurs, ce genre de travail sur le contraste est déjà visible sur Sleepy Hollow


Dernière édition par Tom le 10 Juin 2010, 14:37, édité 1 fois.

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 14:22 
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Marlo a écrit:
Je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de blockbusters ratés aujourd'hui, mais qu'il n'y en a pas non plus beaucoup qui proposent quelque chose de différent. C'est flagrant pour les films de super-héros, qui suivent tous une même recette. Le réalisateur n'est plus que l'exécutant, et le film est finalement l'oeuvre de dizaines de personnes qui veillent à ce que tout soit respecté. Les plans passent entre les mains de dizaines de graphistes, d'où une homogénéisation globale. Ca donne un côté "fabrique de films" aux studios Marvel. Je trouve cet anonymat assumé dans la mise en scène assez fascinant, assez beau finalement, car à l'arrivée ça forme, à l'échelle de la saga (ou de la saga de sagas, qui est en train de se bâtir), un vrai bloc indivisible. Par contre, si on s'en tient à l'échelle film, c'est quelque chose d'assez frustrant, d'où ma tendance parfois à aimer des films assez ratés mais personnels ou osés.

C'est surtout vrai pour la dernière vague Marvel...au début t'as quand même Del Toro (Blade II, 2002) et Raimi (Spider-Man, 2002) qui créent globalement un langage (déjà naissant avec Matrix des Wachowski en 1999), et qui continueront sur leur lancée par la suite (Hellboy et Spider-Man 2 en 2004, Spider-Man 3 en 2007, Hellboy II en 2008), puis t'as des mecs qui font leur propre truc, plus ou moins original (Singer avec X-Men en 2000 et X-Men 2 en 2003 puis surtout Superman Returns en 2006, Ang Lee avec Hulk en 2003, Nolan avec Batman Begins en 2005 et The Dark Knight en 2008).
Le vrai renversement, je crois que c'est la réaction générale face au Hulk d'Ang Lee, qui a foutu la trouille aux studios qui du coup ont arrêté d'engager des auteurs et plutôt de faiseurs (Rob Bowman sur Elektra et Tim Story sur Fantastic Four en 2005, Brett Ratner sur X-Men 3 en 2006, Story à nouveau sur Fantastic Four 2 en 2007, Favreau sur Iron Man et Leterrier sur Hulk en 2008, Favreau à nouveau sur Iron Man II en 2010, Johnston sur Captain America en 2011, etc.)
Même quand ils semblent faire un choix intéressant, ils le sabotent (Gavin Hood sur Wolverine en 2009). Faut voir ce qu'ils vont faire avec Branagh sur Thor (2011).

Y a clairement une uniformisation sans risques, mais pas forcément sans talent (Favreau/Leterrier/Johnston/Branagh sont quand même meilleurs que Bowman/Story/Ratner), depuis que Marvel a repris les rennes et oeuvre vers The Avengers (Joss Whedon?).

A côté, y a quand même eu des approches formelles intéressantes (Snyder sur 300 en 2006 et Watchmen en 2009).
Cela dit, avec la déception de Superman Returns et Watchmen, la Warner semble aussi arrêter les risques (Martin Campbell sur Green Lantern en 2011 et Nolan en parrain du prochain Superman).

Dans le lot, on a quand même plus de bon que de mauvais, et plus d'original que de préfabriqué.

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 14:31 
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Dans l'histoire des plans très géométriques/conceptuels (ici les plongées totales), j'ai oublié un film, qui il me semble-t-il a eu une assez grande influence :

Image Image

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 14:37 
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Tom a écrit:
j'ai oublié un film, qui il me semble-t-il

Oula.

Citation:
a eu une assez grande influence :

Euuuuuh mouaifffff.

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MessagePosté: 10 Juin 2010, 14:42 
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Film Freak a écrit:
Euuuuuh mouaifffff.

Il a été vu : c'est un des films non-US les plus célèbres de ces dix années, y a Kidman et Bettany dedans, il est passé par Cannes... Je peux pas mettre ma main à couper, mais ca me paraîtrait zarb qu'un grand nombre de cinéastes ne l'ait pas vu. Après, combien ça a influencé ses contemporains je ne sais pas, mais il me semble activement participer aux tendances visuelles de ces années, et je vois pas en quoi ca aurait moins de chance d'avoir un héritage que, je sais pas, un film de Shyamalan par exemple.


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