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Kitty, l'amie imaginaire d'Anne Frank à qui était dédié le célèbre journal, a mystérieusement pris vie de nos jours dans la maison où s'était réfugiée Anne avec sa famille, à Amsterdam, devenue depuis un lieu emblématique recevant des visiteurs du monde entier.


Bon c'est dommage, malgré quelques fulgurances dans ses films suivants, Ari Folman n'aura malheureusement jamais confirmé après Valse avec Bachir. Le congrès avait ses bons moments mais une seconde moitié loupée et là c'est un peu pareil. L'idée de départ est intriguante : faire vivre Kitty, l'amie imaginaire d'Anne Frank, qui essaie de la retrouver. C'est un film dont le but est assez simple : souligner le devoir de mémoire et le fait qu'il ne faille pas oublier ce moment terrible que fut l'holocauste. Les scènes du passé avec Anne Frank fonctionnent bien et le présent avec Kitty aussi dans un premier temps. Et puis la grande réussite du film, c'est son animation et l'imagerie de Folman. Il faut voir comment il représente le danger nazi, ces grandes silhouettes avec capes noires et masques blancs, ou cette scène avec une armée imaginaire d'Anne Frank constitué de ses acteurs favoris et des éléments de son imagination, Clark Gable en tête, qui mettent une tannée à l'armée allemande.

Le film se suit bien, a ses bons moments, mais ça reste toutefois un peu petit. Folman se débrouille pas trop mal mais finalement l'idée même du film fait que ça tourne un peu en rond. Jusqu'à ces 10 dernières minutes WTF où Folman maladroit tisse un parallèle osé entre le sort de la famille d'Anne Frank et celui des réfugiés d'aujourd'hui rejetés par les pays européens. Ce n'était vraiment pas nécessaire.

3/6

Vu où ?
Très peu d'échos de sa projo à Cannes, impression que ça a déçu tout le monde.

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CroqAnimement votre

Avant-première dans un festival à Orléans.
Si tu enlèves les dix dernières minutes catastrophiques, le film est plus homogène que Le congrès, qui était terriblement inégal, mais aussi beaucoup plus petit et avec moins de fulgurances.

Assez déçu aussi.
Esthétiquement c'est assez brillant, même si je suis pas fan du character design, il y a quand même quelques belle fulgurances et dans l'ensemble c'est de la très belle ouvrage. L'idée de faire de Kitty le perso principal est bonne mais ça ne m'a pas passionné, je suis resté un peu à distance émotionnellement. Et puis en effet, la manière dont tout cela est rattaché à l'actualité (la crise des réfugiés) est assez lourdingue et inutile, comme si la travail de mémoire sur la Shoah n'était pas suffisant... Sortir du film avec cette fin peu satisfaisante, forcément ça le fait bof. Bref, résultat et expérience très inégale. On est encore très loin du coup de maître de Bashir, mais c'est déjà mieux que ce Congrès fort indigeste.

3/6 de l'indulgence et de justesse.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ma plus grosse déception de l'année.