Forum de FilmDeCulte

Bertrand et Lorraine sont ceux qui restent... Ils sont ceux qui arpentent les couloirs en se posant des questions interdites, se font repérer au kiosque à journaux, parlent trop fort à la cafétéria, et vont fumer en cachette sur le toit de cet hôpital où leurs conjoints se font soigner.
Car pour supporter la culpabilité d'être bien vivants, Bertrand et Lorraine ont décidé de s'aider à vivre, à rire et à continuer d'aimer.

Hôpital, cancer, cimetière, ça marche comme tags allociné?

Le film reste hors des chambres d'hopital pour mettre à distance tout pathos, mais surtout parce que l'histoire est ailleurs, pas la survie des malades, mais la survie de "ceux qui restent". Anne Le Ny, dont c'est le premier film, joue bien de l'étrange romanesque qui nait dans une situation d'affreuse culpabilité. Cette façon aussi, complètement inattendue, de survivre dans un marasme de tuyaux et de poches. Les dialogues sont nickel, et le gros de la réussite tient sur 4 épaules.

J'adore Emmanuelle Devos, même quand elle charge pas mal comme ici. J'adore sa tronche, je la trouve à la fois très belle et très François Mitterrand (cette mâchoire), et son perso "de petasse" m'émeut. Je suis moins ému par Lindon et son perso plus intérieur, plus attendu. Mais lui apporte une bonne intensité, même si (c'est le son? il fume trop? il articule pas?) il y a plein de moment où on ne comprend pas ce qui sort de sa bouche. La gamine est bien aussi.

Je trouve ça plus faux dans les situations genre petits bonheurs familiaux. Mais sinon Ceux qui restent marche bien à l'économie, malgré une fin pas totalement convaincante, assez belle dans l'idée mais probablement mal amenée.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

la b-a me fait brrrrrrrr personnellement.
je passe.

et sur le son de la voix de Lindon... bah c'est déjà le cas dans d'autres films et c'est déjà le cas dans la b-a...

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