Castorp a écrit:
Oui, donc tu confonds, comme d'habitude, dissensus scientifique avec désinformation.
Dans ton petit monde binaire, ça doit être plus confortable.
Tu comprends que quand 99% des scientifiques sont en accord avec une thèse lambda, ça s'appelle un consensus scientifique et non pas un dissensus scientifique? Je suis désolé mais tu me sors exactement le même argument que les supporters de Raoult, Perronne, Toubiana et cie... GVD est un 'expert "vaccinologue" (tousse) qui a sorti 8 publications scientifiques dans sa carrière, dont le dernier date de 1995 et est perclus de conflits d'intérêts.
Sur le fond ci-dessous, et sérieusement lis le texte d'Edward Nirenberg, toi qui maitrise l'anglais. Ca te permettra au moins d'entendre une voix contradictoire et de te faire un avis :
Citation:
Qu’en est-il de cette théorie de « l’évasion immunitaire »? Disons d’abord qu’elle n’est pas nouvelle. Andrew Wakefield, l’ancien chirurgien britannique connu pour avoir publié une étude frauduleuse dans The Lancet sur une relation de cause à effet entre le vaccin rougeole-oreillons-rubéole et l’autisme, a aussi publié en 2019, dans le journal de l’American Association of Physicians and Surgeons (AAPS), un article annonçant une catastrophe pour l’humanité et une « sixième extinction massive » si on continuait à vacciner les populations. L’argumentaire était le même : les vaccins, en stimulant les défenses immunitaires spécifiques, favoriseraient l’apparition de pathogènes mutants, tout comme l’abus des antibiotiques a favorisé l’émergence de bactéries résistantes. C’est cette théorie que Vanden Bossche fait sienne.
Plusieurs scientifiques ont répondu point par point aux arguments de Vanden Bossche, dont ce texte fouillé d’Edward Nirenberg.
Le premier élément à retenir est que le ton utilisé pour décrire « l’évasion immunitaire » est exagérément catastrophiste. Toute l’histoire virale montre au contraire que les mutations (fréquentes et inévitables chez les virus) tendent vers des formes moins létales des maladies. Il y a une raison évolutive à cela : les virus trop mortels tuent une grande partie de leurs victimes, de sorte qu’ils sont rapidement en manque de réservoirs disponibles pour se multiplier. À l’inverse, les variants moins létaux se répandent plus facilement et ont tendance à persister dans la population.
Il peut certes arriver qu’une lignée plus virulente apparaisse, mais à long terme, les virus tendent plutôt à s’atténuer. C’est ainsi que la « grippe » russe de 1890 (qui n’était pas une grippe, mais un coronavirus) s’est mutée en maladie bénigne de type rhume saisonnier. Et que la grippe espagnole de 1918, après avoir sévi pendant trois ans, est devenue une grippe saisonnière relativement bénigne.
Par ailleurs, la quasi-totalité des virologues affirment que le virus de la Covid, le SARS-Cov-2, est plus stable que bien des virus courants pour lesquels on a des vaccins.