Vieux-Gontrand a écrit:
Bêtcépouhr Lahvi a écrit:
Vieux-Gontrand a écrit:
Je ne parle pas de guerre mondiale ni du fait que le COVID a intentionnellement créé la pandémie. Mais du fait que la politique de l'enfant unique permettait de mitiger indirectement le risque sanitaire et de contenir la pression sur les habitats naturels. Mais elle est intenable dans un contexte où on veut créer une classe moyenne consumériste ainsi pour des raisons de respect des libertés.
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/chine-le-taux-de-natalite-au-plus-bas-depuis-1949_2115292.htmlTu sais les pays d'Afrique centrale sont sans doute dans une forme de transition démographique eux-aussi, mais ce n'est pas pour cela que la pression anthropique diminue. Les administrations locales et chercheurs sont d'ailleurs lucides sur ce problème et en parlent mieux que nous.
Un article intéressant sur les forêts :
https://www.cairn.info/revue-herodote-2 ... ge-108.htmPar ailleurs des pays comme la Tanzanie, en pointe sur la création des parcs naturels dans les années 60, ont eu une gestion très autoritaire des populations et de l'habitat des minorités (qui se retourne après quelques décennies plus tard en sens inverse, bridant l'expression des scientifiques lorsqu'ils critiquent la construction de routes et de ports).
De cet extrait, on ne peut justement pas comparer les raisons et les modes de pression des populations sur les environnements, à moins de tomber dans la malthusianisme que tu as en horreur, je crois.
C'est en tout cas particulièrement inquiétant pour l'Afrique de voir une telle destruction de la forêt, alors que l'agrobusiness est marginal.
Qu'est-ce que ça va donner quand il va vraiment y investir ?
Parce qu'au moment des grands feux en Amazonie de l'année dernière, on pouvait constater que c'était équivalent en Afrique tropicale.
Sinon sur les parcs africains, oui, ya une polémique récente sur un neocolonialisme vert mais qui serait alors intéressant de mettre en perspective avec l'explosion des exploitations vivrières. Si dans des zones ce sont les populations qui anthropisent l'environnement, et non des sociétés, c'est peut-être logique qu'elles soient les premières empêchées par des politiques de préservation.