Forum de FilmDeCulte

La mort au cinéma, c'est un sujet délicat à aborder. Et pourtant, nombre de cinéastes ne s'en privent pas. Ici, Bergman le fait de manière exemplaire, avec pudeur mais sans concessions, pour aller droit à son essence.

S'il est vrai que le film n'est pas gai, il faut toutefois se garder de dire qu'il est absolument triste. Il est construit en oppositions: l'égoïsme face à la grâce, le dogmatisme puritain face à la pensée, le bonheur du temps présent face aux angoisses du passé et du futur. Le film réussit en somme à parler de la mort parce qu'il n'oublie pas de parler en même temps de la vie, certes subtilement, mais sûrement.

Là où le film est dur, c'est que la joie s'y incarne dans des moments courts proportionnellement à la durée de la vie du corps. Mais cette joie est en même temps immortalisée par Bergman, comme un référent absolu qui ne peut être perdu, comme en témoigne la dernière séquence, où la convalescente se réjouit de la présence de ses proches et de la vie en général.

Cris et chuchotements est pour moi un énorme choc, probablement l'un des plus grands films qui m'aient été donnés de voir.

Très beau résumé.

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Oui.

Tient, on a fait un top Bergman ?

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N'écoutez pas Film Freak

J'ai la flemme, à toi de le faire.

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C'est plus dur que la mort même, c'est la maladie en phase terminale.
Il me semble qu'au début du film, le personnage écrit une prhase du genre "j'ai un cancer et je souffre", quelque chose come ça, puis elle pose son crayon (elle tient le journal de sa maladie); cette brève séquence m'est restée en mémoire comme quelque chose d'effrayant, la vérité de la maladie mortelle au quotidien. Beau film, mais dur, vraiment.
Le personnage de la servante est étonnant. Les scènes autour de l'héritage aussi (mais il y alongtemps que je ne l'ai pas revu)

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Preso en la carcel del amor oscura