Forum de FilmDeCulte

Camille avait 16 ans lorsqu'elle a rencontré Eric. Ils sont tombés fous amoureux et ont eu une fille...
25 ans plus tard, Eric quitte Camille pour une femme plus jeune.
En ce soir du Nouvel an, Camille se retrouve soudain confrontée à son passé. Elle a de nouveau 16 ans et a retrouvé ses parents, ses copines, son enfance... et Eric. Va-t-elle fuir et tenter de changer le cours de leurs vies ? Va-t-elle retomber amoureuse de lui, même si elle sait comment leur histoire va se terminer ?

Lorgnant du côté de Riad Sattouf (aidé par la gouaille de Vincent Lacoste au casting et des caméos improbables d'Amalric en prog de philo hystérique et deschiennesque), ce remake de Freaky friday n'est pas déplaisant. Déjà parce que Lvovsky nous épargne toutes les scènes genre ohlala mais qu'est-ce qui se passe, on la retrouve au lycée dans ses fringues de midinette mais avec son corps de quinqua, n'essaie même pas d'expliquer le pourquoi du comment à quinconque, en profite pour se taper des vieux et des jeunes... Il y a un côté immense cour de récré, mais on ne retrouve pas le niveau de fantaisie barge et expiatoire de la vie ne me fait pas peur ou faut qu'ça danse. Les intrigues parallèles, avec Samir Guesmi en amoureux qui l'a éconduite et qu'elle retrouve pareillement ou avec ses parents joués par Michel Vuillermoz et Yolande Moreau, ne cassent pas des briques... Mais tout ce qui est de l'ordre de l'à côté donne le sourire, avec une énergie pétillante et communicative, une certaine subtilité en ne choisissant pas le happy end mainstream.
3/6

C'est plus Peggy Sue s'est mariée que Freaky Friday.

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Plutôt une bonne surprise alors que je partais pas du tout confiant.
Même si on peut regretter le traitement absolument pas rigoureux de son postulat fantastique (elle revient dans sa jeunesse mais semblent ne pas se souvenir des scènes qu'elle a déjà vécu), il y a un petit côté charmant dans cette deuxième adolescence vintage où ce qui l'intéresse n'est pas tellement le [i]revival 80[/b] à base d'objets cultes mais plutôt l'idée de la deuxième chance, du deuxième départ. Et en ce sens c'est plutôt réussi et touchant. Que ce soit la relation avec ses parents (étonnante Yolande Moreau qui joue pour une fois une femme très réservée) ou avec son premier amour. Alors même si le personnage de Lvovsky est assez irritant (parce que sans cesse en décalage) on finit par se laisser happer par ce romantisme naïf et par quelques très belles scènes .
Après c'est très inégal, très foutraque, beaucoup trop long pour ce que c'est. Ça fait un peu trop penser par moment aussi aux Beaux Gosses (on retrouve les deux acteurs principaux et Riad Sattouf en caméo) mais ce n'est pas désagréable, c'est plutôt frais et original. Et c'est suffisamment rare dans le cinéma français pour être souligné.

3.5/6

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CroqAnimement votre

J'ai pas vu Peggy Sue, vous pensez qu'il faut le voir avant ? Ça en repompe beaucoup ?

Même avis qu'Art Core. Film inégal mais agréable, frais, "libre"... Un bon moment.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pas vu non plus Peggy Sue mais c'est vrai que le pitch est le même.

Ah oui sinon triste de voir Jean-Pierre Léaud bien diminué qui parle avec la voix de Donald Duck...
Et sinon je déteste les films d'acteurs (même si elle est réalisatrice à la base) qui se sentent obligés de mettre tous leurs potes en caméos, c'est fatigant.

EDIT : je viens d'aller voir le trailer de Peggy Sue est c'est vraiment la même chose quoi . Elle pourrait se prendre facile un procès pour plagiat là parce que c'est clairement un remake déguisé.

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CroqAnimement votre

Le plagiat, plutôt bien analysé ici, avec la critique :

http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=12504

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I think we're gonna need a helmet.

TOI AUSSI TU LIS CHRONICART !

On est foutus.

Un "ami" Facebook a mis le lien, et j'ai trouvé l'article intéressant, à partager.

Je ne lis aucun magazine.

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Ah tiens merci, très bon texte pour le coup (qui m'a donné envie de voir le Coppola).

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CroqAnimement votre

Pareil.

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Moi pas.
Mais ça fait plusieurs semaines que je veux revoir Rusty James (que Lvovsky cite également apparemment).

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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La BA me fait surtout penser à un "La vie ne me fait pas peur " bis

Je déconnais hein. Je vais lire leur section ciné chaque semaine (sur le net par contre, faut pas déconner)

Je sais bien, c'est juste que tout le monde a un avis sur tel ou tel magazine... alors que moi c'est comme pour les bagnoles : j'y connais rien, tous les mêmes.

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