Forum de FilmDeCulte

Le méchant pourrait un activiste environnemental qui porterait le nom de ton pseudo.

Moi je ferai des autofestivals.

Ce serait un bel hommage au forum.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La couverture pub m'aurait peut être poussé à regarder le trailer (mieux que le teaser, mais manque encore l'évocation de la balle perdue dans la voiture à retrouver, super idée, vendeuse quoi, peut être pas évident à monter en BA).
Mais étant globalement réfractaire au cinéma français, d'autant plus d'action, je pense pas que j'aurais été convaincu d'aller plus loin.
Regardé donc par curiosité aiguisée par Z et le forum.

J'ai trouvé ça sympathique mais globalement raté.

Lu les avis précédents, et je suis d'accord avec tous les défauts évoqués.
Mention spéciale Duchauvelle qui demande vraiment un effort pour être compris, incompréhensible qu'un gars comme ça soit acteur pro (mais si seulement c'était le seul avec cette diction poussive... Jean Reno aura fait beaucoup de mal).

Alors en dehors de celui-là, ce sont des petits défauts. Mais l'accumulation pèse trop sur le résultat final.
Et comme ils sont essentiellement concentrés au début du film, les bases sont vraiment fragiles.
Le sentiment que le film est tiraillé entre l'envie de la simplicité et la peur d'être cliché. Ca donne l'impression d'un côté trop sec, trop épuré dans l'installation de l'intrigue et des personnages, trop artificiel pour des canevas finalement basiques, pas assez assumés dans la forme.
Comme si yavait la volonté d'échapper à des caractérisations et autres explications déjà vues dans 10 000 films mais qui finalement ont leurs utilitsé de confort pour le spectateur, sans vraiment y arriver.

Parce qu'on comprend tout mais avec un petit temps de trop

Un peu le même sentiment avec la relation Charas ou avec le jeune. On passe d'une présentation des relations bancales à cause du jeu, des dialogues, de la rapidité de la mise en place... A un petit attachement dans les moments tragiques mais qui ne sont pas partis sur d'assez bonnes bases pour être vraiment émouvants, et on en reste au stade de l'idée. Toujours un côté entre deux chaises pendant trop longtemps dans le film.

Avant qu'il ne décolle.

Parce que les qualités ont été aussi évoquées et sont réelles. Alors comme tout le monde, j'insisterais sur l'action, vraiment top. Et c'est un vrai plaisir de voir quelque chose de concis, brut avec des touches fun. J'ai trouvé ça tellement réussi que c'était quand même trop court !
C'est agréable de ne pas avoir des scènes d'actions interminables de blockbuster ricain mais le 1er go-fast, j'en aurais bien pris 2mns de plus. La scène au commissariat est parfaite . D'autant plus fort dans un espace contraint qui laisse la part belle aux prises.
Comme la 2e super cool avec la flic et la tension sexuelle.
Le climax déboîte (impressionnant plans sur la prise des essieux) et c'était pas une mince affaire avec une idée de base de beauf débile fan de tuning : un harpon géant sur une calandre de R21 rouge.
Fallait oser et ça marche.

J'en reviens à l'affect envers les persos et entre les persos : marrant de constater à quel point l'action arrive à relever le niveau. Comme quoi la tension et l'excitation sont montées assez haut, compensant la mise en place laborieuse.



Dernière remarque / question : c'était pas possible les plans larges sur la ville et les routes / paysages ? Ca aurait peut-être amené un peu de respiration quand on passe beaucoup de temps dans un garage et des casses.
J'en reviens à ce sentiment que le film veut éviter certains clichés mais sans suffisamment compenser. Un plan panoramique sur Sète, c'est con mais ça joue sur un film. Ya qu'à voir la tripotée de films US avec leurs plans d'hélicos sur LA ou NY pendant le générique. C'est vu et revu, c'est sûrement devenu une facilité mais ça garde un vrai intérêt. Ancrer dans une certaine réalité, peu importe que tout ne soit pas réaliste. Et comme le dit QGJ, ça pouvait aussi passer par un accent. Autre truc primordial dans le ciné et presque complètement oblitéré dans le cinéma français.
Là, à se demander si c'est l'envie de filmer à Sète ou si c'est le financement qui fait la décision. Même Taxi le faisait mal, très mal, pour Marseille mais le faisait un peu quand même.
D'un côté, un manque sur le kiff de voir vraiment une ville identifiable dans un film d'action français (ça serait pas écrit dans le générique, j'imaginais que ça se passait vers Nice). Quelque chose qui est finalement exotique, même pour les Français (alors à l'inter, la plus-value aurait pris un petit bonus).
De l'autre, un manque sur le fait qu'on est dans un film de bagnoles donc, au risque de faire des plans pub tv, c'est bien de les voir rouler un petit moment, juste pour le plaisir. Et qu'on a à faire à une brigade d'interceptions de go-fast, donc que ya une importance de la distance...
La filature au marché est cool pour ça, même si trop simple/trop courte.
Fin bref, un détail sur l'espace en général, regrettable parce que dans l'action pure, la technique est vraiment à l'aise avec l'espace.


Mais au final, je reste sur le sentiment d'un court-métrage étiré en long qui a d'abord pour vocation de démontrer les capacités techniques, qui n'a pas grand chose à raconter en dehors d'un certain délire mais qui n'arrive pas non plus à se lâcher dans son délire en restant très scolaire.
Alors j'ai plus 20 ans mais est-ce que, si je les avais aujourd'hui, je tirerais le même plaisir de Balle Perdue comme devant Total Western à l'époque ? Franchement, je crois pas. Mais c'est beaucoup mieux que Dobermann.

J'ai bien aimé et c'était pas gagné, parce que les bagnoles c'est clairement pas mon délire.
Comme beaucoup je trouve que ça patine au début, l'impression de voir une structure trop complexe qui se met laborieusement en place pour qu'après ça déroule sans discontinuer. Y a un problème d'organicité dans l'écriture des dialogues et le jeu d'acteur qui rend ça vraiment laborieux. On comprend mais on ne ressent pas réellement les liens entre les personnages.

Là où le film tire son épingle du jeu c'est évidemment dans son rapport à l'action, qui n'évacue jamais son côté mortifère (mais aussi sexuel : comme dans cette belle baston avec Stéfi Celma), et qui s'éprouve toujours dans l'impact physique. Chaque coup de poing fait mal, chaque caisse qui explose fait lâcher des "oh putain". Y a un rapport physique à la chair et à la tôle qui est pas courant, et le personnage d'Alban Lenoir, presque théorique tant il est impénétrable, incarne bien cet espèce de devenir machine qui ne peut pas freiner et autour duquel s'accumulent les cadavres et les carcasses. Comme une malédiction du mécano qui casse plus vite qu'il ne répare.

Ce qui m'a le plus surpris, c'est que c'est là aussi que se creuse le sillon de l'émotion, pas entre les personnages (c'est la grande faiblesse du film), mais entre les personnages et les machines. C'est pas un hasard si ce dernier plan marche si bien, si j'ai eu la larme à l'oeil rien qu'en voyant la maquette de Renault 21 de Charas: la pudeur de cette métonymie, elle porte tout le film par son évidence et sa subtilité.

Bon voilà après je rentrerai pas plus dans le détail au risque de répéter tout ce qui s'est déjà dit.

Sinon je comprend pourquoi t'as tourné à Sète, tant cette ville est faite pour la bagnole.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

J'aime beaucoup:



Putain de français anorexiques...

Au fait, je trouve qu'on ne parle pas assez du génial moment où

Avec une tête d'homme des cavernes. Parfait.

Des répliques bien senties aussi. Le "désolé, j'ai plus de balle" de Lalanne: caviar.

Oh oui les pots d'échappement !

Oui, t'as disparu au moment où je suis arrivé. Il aura fallu que je tourne un film pour qu'on se croise, ce qui est quand même vachement pas pratique.


C'était la dernière prise d'Arbillot, et j'ai coupé parce que ça durait 5 minutes. Elle a vraiment rangé tout le bureau dans des cartons, y compris le parcmètre.


Oui y'avait un peu de ça.


Non j'suis chez moi oklm, vissé sur mon téléphone qui sonne tout le temps (mais en fait c'est juste Alban qui m'informe heure par heure du top Netflix). Avec une seule obsession : ne surtout pas penser à la suite des évènements. J'attends tranquilou le milieu de semaine que le covid revienne, et qu'on ne parle plus de mon film.


Réponse dans 24 jours quand on aura les chiffres.


Lol.


J'aime pas faire des establishing shots juste pour le principe. Faut qu'ils racontent un truc. Et il y a des plans très larges dans le film, pour présenter le décor (notamment dans la poursuite de fin), mais c'était vraiment le max que je pouvais faire. Les décors sont pas oufs... C'est pas LA ou NY.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Les deux semaines sont déjà terminées, je n'ai pas vu le temps passer comme devant le merveilleux film "Balle Perdue" !

Je vais pouvoir attendre les chiffres avec vous, fébrile, au milieu de l'euphorie générale.

Comme quoi, le fascisme ça a du bon des fois...

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N'écoutez pas Film Freak

En fait, quand il arrive un truc bien à quelqu'un que t'apprécie, j'imagine que t'es du genre à lui passer un coup de fil pour lui dire que sa vie, c'est de la merde ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mais tu vas t'obstiner à répondre à ce débile longtemps, là ?

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N'écoutez pas Film Freak

A vous lire le mec se fait bannir de manière autoritaire et excessive et limite ça serait à lui de présenter des excuses à son retour. Qu’il ressurgisse avec un peu d’ironie me semble un minimum.

Ce n'est pas moi qui l'ai banni, donc non, rien à foutre.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Tellement mignon de te voir sermonner quelqu'un d'encore plus rabat-joie que toi