Forum de FilmDeCulte

L'article ne cherche pas vraiment à défendre le film, il met en parallèle le fait de faire énormément d'entrées et d'avoir une critique globale majoritairement négative. A ce titre , la critique de Star Wars lors de sa sortie par le masque et la plume est une vraie perle. Mais ce débat est vieux comme le cinéma non?

Du coup, ce serait cool que tu mettes un avatar.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui, mais les positions se sont complètements inversées depuis l'affaire Kaganski/Jeunet en 2000 (il est vrai qu'il y a des cycles, les vieux numéros des cahiers du Cinéma de l'époque de Jurassic Park sous-entendent que ceux qui n'apprécient pas le sont aveuglés par le débat sur l'exception culturelle française et l'accord du GATT).
Ce qui transpire dans l'article, c'est la trouille d'être taxé d'anti-populiste parce qu'on parle depuis France-Cul (trouille où le cinéma joue un rôle de prétexte), comme s'il y avait un armée de gilets jauens prêts à incendier son pavillon d ejardin en représaille, et une réduction des avis critiques adverses à des goûts (il faut cette réduction pour avoir l'air de faire de la sociologie).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

La critique française est critiquable à bien des égards - et en ce qu'elle permet ce genre de généralisations hâtives - mais ce n'est pas son rôle de défendre avengers dans la presse.

Oui, et il n'y a pas forcément de lien entre ce qui fait le succès d'un film et ce qui déplaît à la critique, ou du moins ce sont des paramètres variables. Mais comme son analyse du film n'est pas assez rigoureuse (c'est visiblement pas son truc), il tombe vite dans les généralités et l'enfonçage de portes ouvertes...

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N'écoutez pas Film Freak

Lol, j'allais répondre "bah montre ta tête alors".

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N'écoutez pas Film Freak

Et pourquoi pas ?

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N'écoutez pas Film Freak

Chiche

Chuis pas assez payé.

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N'écoutez pas Film Freak

Si le film était de qualité, il serait normal de le dire, mais j'ai l'impression qu'il y a un consensus même chez des fans de Marvel ici pour dire que ça suffit.
Par ailleurs, ça fait partie des films qui n'ont pas besoin de la critique pour réussir en salle (au contraire d'un Ida, ou d'Une Séparation parmi les succès surprises dans un circuit plus restreint et typé film d'auteurs).
La plupart des spectateurs d'Avengers, je pense, s'y est rendue par inertie, un peu comme elle va chez mcdo (ou starbucks) ou comme le lecteur de télérama va voir le dernier film louangé par Pierre Murat, c'est vrai.

Moi j'ai plutôt l'impression que dans l'ensemble, ils sont plutôt satisfaits là, même si c'est pas unanime.



Oui, mais je ne crois pas que le "devoir" de la critique soit d'aider un film à marcher en salle même si ça peut être bénéfique.

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N'écoutez pas Film Freak

Faut quand même être out of touch total avec le monde pour affirmer ça.

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Surtout quand le film se paie un 8,9/10 sur imdb avec 350 000 votes...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

De toute manière faut être out of touch avec tout pour encore nous lire.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

En grand détracteur des films du MCU (que je trouve globalement ennuyant depuis le tout premier Iron Man), j'ai trouvé satisfaction très surprenante devant Infinity War, et particulièrement ENDGAME qui redonne au cinéma fantastique ses lettres de noblesse en osant revenir à une forme de grandiosité opératique propulsé par une douce tonalité mélodramatique d'inspiration sérielle. Le dernier Avengers, en accumulant et multipliant avec beaucoup de talent et de cohérence les éléments d'aspect sériel des films qui précèdent, forme une sorte d'hommage ultime à ce genre cinématographique. On dirait qu'en grossissant les traits, le MCU prend un recul. Le portrait d'ensemble devient claire et limpide, plus impactant, presque poétique. Ce qui prouve que le cinéma ne se limite pas qu'à "raconter" (Endgame n'est pas fou dans ce qu'il cherche à raconter on s'entend). De toute façon, ce serait limiter cet art complexe de le limiter à ce qu'il tente de raconter. Le cinéma sert aussi à nous faire vivre ce qui ne peut se "raconter", par le biais d'ambiances sensorielles, de poèmes visuels, de synthèses culturelles et populaires. Ce que Avengers: Endgame arrive à faire avec émotion.

J'ai très très hâte de lire le texte de Tetsuo qui saura mettre le doigt avec d'avantage de talent sur les qualités de ce film.

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