Forum de FilmDeCulte

Je crois que personne n'a compris un point complètement con du scénario

Ahaha....c'est digne des Charlots.

Ne faisons pas parler des morts. Sinon pour moi, au-delà de la dimension symboliste et mythologique du film, cela reste le cauchemar éveillé d'un dépressif chronique. Pas plus de "sens" à donner. Sinon je trouve les Herbes folles bcp plus misogynes que l'intégralité de la filmographie de LVT avec ses femmes qui achètent des sacs Marc Jacobs et ne peuvent résister au Mâle.

Faut dire ils les enchaînent en ce moment...

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N'écoutez pas Film Freak

C'est un film sur le désir des hommes et des femmes. Y a rien de misogyne la-dedans. Mais on va pas s'écarter du sujet...

Les femmes désirent donc des sacs Marc Jacobs et André Dussolier.

La pauvre attaque !

Non mais sérieusement. Oui, Charlotte Gainsbourg fait souffrir son fils depuis le début en lui inversant ses pompes et lorsqu'elle le voit aller à la fenêtre, elle ne fait rien (je me rappelle dans le scénario : y'avait un nounours sur le balcon pour l'attirer... y est il dans le film?). La femme est déjà mauvaise (le personnage n'a même pas de nom dans le film... et les autres êtres humains sont floutés... si y'a pas un désir un peu universel dans cet artifice...) mais avec sa psychanalyse, en allant au tréfond de son âme, elle devient même diabolique. Elle fait souffrir l'homme, veut le castrer, l'empêcher de bouger etc etc.

C'est quand même d'une violence rare contre "la femme". Le titre...

0/6

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L'article de lynchage Cannois (les pires Palmes d'Or) fait un peu triste à voir.. Ya quelques horreurs. Ta réaction est extrême mais intéressante.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Un très triste gâchis.
La première partie du film est un enchantement absolu. Dès le prologue sublimissime (un des plus beaux moments de cinéma vu depuis un bail) Von Trier ne nous lâche plus entre moments oniriques et magiques (magnifique scène de l'hypnose où la voix des deux acteurs superposées aux plans picturaux tétanisants) et dialogues intimistes tout en violence et en explosion déchirante sur le travail du dueil.
Puis vient la perte dans Eden, peu à peu, le film dévie totalement de son sujet, oublie son point de départ pour finir dans une thèse absolument grotesque de mysoginie et de vulgarité où l'enfant Lars Von Trier ne peut s'empêcher de retomber dans ses travers les plus puérils de provocation gratos et de jeu pervers avec le spectateur où l'on te montre en deux minutes que toute l'émotion que tu as pu sentir durant la première partie n'était que fausse et fabriquée. C'est cette putasserie là qui me dégoûte chez Von Trier, la même que je retrouve dans le pathos vomitif de la fin de Dancer in the Dark. Et pourtant j'adore ce cinéaste que je n'ai pas peur de considérer comme un des plus grands en activité aujourd'hui. Et il le prouve dans cet Antichrist, il nous montre qu'il peut être un créateur absolument fabuleux et inspiré, un maniériste précieux et sensible doublé d'un directeur d'acteur incroyable. Malheureusement ici ça ne prend pas, la dernière partie vient entériner un propos vaseux et dégueulasse n'ayant plus rien à voir avec le début programmatique sur le travail de deuil et sur l'émotion brute de parents qui perdent un enfant.
Vraiment, vraiment, vraiment dommage et surtout c'est très triste.

3/6

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CroqAnimement votre

Oui, j'ai bien aimé ce post de Tetsuo. C'est très juste.

Dites, vous semblez être très nombreux à Critikat. Pourquoi y a pas de tableau d'étoiles?