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Seconde vision...

La putain de bibliothèque (j'aime penser à ce lien à la con avec Se7en), l'erreur "seven years" au lieux de "seventeen", la fin qui me tue toujours autant (la voiture transition entre nuit et jour, Fincher ne lâchant pas son rapport avec le sombre, la nuit, le jour est décidément un moment de clairvoyance dans un monde d'obscurité), l'étude de la musique, pleins de petits trucs qui m'avaient échappés (le fait que c'est bien Leigh qui appelle pour la télé, même si ce n'est pas lui), plus terrifié par les crimes et moins par la scène dans le sous-sol, la scène de la visite de l'appartement de Leigh avec les écureuils est réellement sensationnelle, notamment dans sa non-conclusion.

Et surtout, je n'arrive pas à analyser le film, à le replacer dans le cadre de ce que j'ai pu observer précédemment. Le jeu de l'anonymat du tueur, oui (jamais le même acteur, la même voix) le rapport avec la sexualité est effectivement là (le premier crime est sexuel, la personnalité du tueur, le truc de l'homosexualité qui le vexe...Finalement, il est très fincherien ce tueur), même un rapport de dualité présent (les affiches chez Graysmith, qui travaille le côté cinéphile, celle de "the wrong man", qui m'a fait sourire). Et pour autant, en mettant ça là, j'ai quand même l'impression que ce n'est pas aussi clair qu'avant. Fincher a effectué un virage, il fait les choses de manière différente. Ca doit tenir aussi beaucoup au fait réel, à ce désir de vraisemblance qui ne lui permet que des petites choses par ci par là, un jeu).

En tout cas, le film reste magique à la seconde vision, Ruffalo est toujours aussi touchant (la fin, quand il sort tranquillement du coffee shop sur le thème de Shire, je suis réellement ému, c'est le dernier instant avec Toschi, et la musique a un côté intime et solennel), et le temps passe trop vite.

Quand on aime vraiment un film, c'est une sensation merveilleuse.

...Une scène d'avion, un mec une clope au bec...T'étais en manque ou quoi?

c'est possible.
non je faisais référence plutôt à la voix de la stewardess qui rappelle qu'on peut fumer dans le fond de l'avion si j'me souviens bien. un détail quoi.

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Je vais le voir ce soir !!! enfin !!!

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J'ai même pas remarqué, vu que ça cause pendant toute la scène...

Et donc j'ai appris ce soir que Zodiac était en couverture des cahiers...

Et je me marre tout seul de ce retournage de veste tellement violent que ce magasine est donc devenu pour moi LE sommet absolu de l'écoeurant.

Mais je vais lire l'article quand même, peut-être qu'ils disent de belles choses. Et y a une interview, donc je vais même sûrement l'acheter, c'est collector!

ah non, pas d'itw de Fincher. Mais une critique assez bien vue. Et quelques mots lors d'une table ronde.

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Assez drôle, la table ronde, d'ailleurs... Ils parlent vraiment comme ça entre eux?

Et je confirme, l'itw de Tarantino est énorme.

Donc on n'a pas le droit d'aimer un film d'un réalisateur et pas un autre? étrange ta vision de l'écoeurement

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Surtout que là, ils ne retournent même pas leur veste sur les anciens films de Fincher. Ils adorent "Zodiac", c'est tout.

c'est clair ! et même s'ils réévaluaient les films, où serait le problème? beaucoup de critiques d'aujourd'hui n'étaient pas présents lors des plus gros coups de gueule contre fincher.

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Oui, effectivement, la plupart n'étaient pas là quand Fincher était montré comme un gros incapable. Mais justement, pour moi un magazine, c'est une ligne éditorial (accesoirement "sous Frodon", Fight Club était un film génial, mais c'était pas la faute de Fincher, par ailleurs un mauvais metteur en scène, le même Frodon qui s'est branlé sur Panic Room peu avant dans Le Monde). C'est pas un trou dans la tête "on oublie comme on a critiqué un cinéaste on le met en couv.". Un mag qui fait ça pour moi perd toute crédibilité sans justement admettre le truc ou se renier ouvertement.

Et surtout il faut éviter de tomber, en critique, dans l'assimilation de la qualité d'un film avec le talent du cinéaste, sans forcément prendre le coup de baton quand le cinéaste devient talentueux parce que son dernier film vous plait.

Après, on a le droit de ne pas aimer les précédents Fincher. Et justement, les cahiers attaquerait (comme d'autres critiques) le sujet sur le changement de Fincher, je comprendrais mieux. Je sais pas si ce que je dis est compréhensible. Je dis ça pour un cinéaste mais ça vaut pour d'autres. Combien de mecs se font traités de cons sans talents, pour juste après se voir congratulé. Et dans quelques années, ils feront des rétros sur Fincher en disant combien tous ses films sont géniaux. C'est cette logique là qui me déplait, ce virage sans mémoire, parce que justement, les gens qui ont de la mémoire, qui lisent, peuvent avoir du mal à avaler une couverture comme celle là (d'ailleurs, je pense pas être le seul à s'amuser de ça).

Mais sinon, pas de haine, hein (c'est pas la même chose)! J'ai lu l'article, Et pour le coup il est intéressant, il pose pas mal de questions que les autres ont zappé, même si dans le fond, rien de vraiment concret (mais bon, moi même je me casse les dents sur le film). Et la table ronde revient beaucoup sur le film, un peu dans le vide, mais c'est une table ronde, c'est comme un avis sur le forum.

Ceci dit, ils ont raison, je vais acheter le mag, juste pour le bonheur de voir la couv et de me marrer doucement.

Bon, maintenant, y a un truc dans les Inrocks, je vais lire ça aussi...

si c'est tout à fait compréhensible ce que tu dis. Je ne suis pas en total accord avec toi mais peu importe. Et tu n'as pas tout à fait tort non plus donc....

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Et t'as pensé quoi du film au fait? Pas accroché?

pas encore vu. . Je suis allé à la séance de 22h15 et j'avais pas capté sa durée donc le film débutait plus tôt (à 21h30). Je suis arrivé et j'ai failli tuer la meuf qui vend les tickets, presque elle m'a plein peuchère avec la gueule que j'ai tiré. Je vais donc le voir la semaine prochaine. Mais je le sens plutôt bien quand même. De toute facon à chaque fois qu'il sort un film j'y vais, je suis pas tout le temps conquis mais j'y vais.

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