Forum de FilmDeCulte

Berlin 1921, Talaat Pacha, principal responsable du génocide Arménien est exécuté dans la rue par Soghomon Thelirian dont la famille a été entièrement exterminée. Lors de son procès, il témoigne du premier génocide du 20ème siècle tant et si bien que le jury populaire l’acquitte.
Soixante ans plus tard, Aram, jeune marseillais d’origine arménienne, fait sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie. Un jeune cycliste qui passait là par hasard, Gilles Tessier, est gravement blessé.

Le génocide arménien n'a jamais été vraiment correctement traité au cinéma, ce n'était même pas le coeur de sujet du dernier film d'Akin ou d'Ararat d'Egoyan. L'approche de Guediguian est plus didactique et concilie les deux versants de son cinéma, d'une part le livre d'histoire scolaire avec son préambule de procès filmé statiquement en noir et blanc de manière à surtout rappeler les faits à froid de manière très ennuyeuse, qui a abouti à la relaxe d'un homme ayant assassiné un ministre turc dans les années 20; De l'autre, commence dans le début des années 80, un drame contemporain de la rédemption reposant sur l'acceptation du pardon dont Guediguian est le spécialiste (le film est d'ailleurs dédié à tous les frères turcs), où un jeune fils rejoint la lutte armée, embrigadé à commettre des attentats en vue de la reconnaissance du génocide. Accidentellement, il blesse un passant joué par Leprince-Ringuet dont la mère (Ascaride, évidemment) va se raprocher pour mettre son fils face à sa culpabilité et le pousser à déposer les armes.
Des fois, les mélodrames de Guediguian fonctionnent avec l'évidence du déchirement comme dans les sublimes Neiges du Kilimandjaro, parfois on en reste au stade des belles intentions et c'est le cas cette fois-ci, dont la vocation universelle et anti-communautariste n'évacue pas un certain manichéisme, restant dans les clous de l'histoire vraie avec ces personnages trop dignes pour y croire pleinement, avec des acteurs pas toujours très convaincants (Stevenin, Leprince-Ringuet que Guediguin s'obstine à faire tourner dans sa troupe), comme un devoir de mémoire trop appliqué et qui voudrait trop bien faire.
2/6

Sans doute.
Mais tu as vu tous les films traitant du génocide arménien? Chapeau.

En même temps, y en a pas des masses.

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En même temps, y a pas de génocide.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Chais pas, j'étais pas là.

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C'est Erdogan qui le dit.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je connais que Erdodédo.

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