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MessagePosté: 13 Juin 2006, 07:15 
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Accueil super-chaleureux hier à la projo de presse. C'est assez rare qu'un public de projo de presse se manifeste comme ça, applaudisse, et sorte en demandant à l'attachée de presse de féliciter Guédiguian pour lui... J'étais stupéfait :shock:

une fois de plus, Guédiguian m'épate, j'ai l'impression d'être tutoyé pendant tout le film, envoûté par des petites choses, des artifices théoriquement éculés, voire super casse-gueule (surimpressions outrancières, voix off "surlignantes"...) et soudainement remis à neuf, devenus à nouveau beaux et bouleversants...

Troisième beau film "en voyage" de l'année, après Oliva, Oliva et Bled Number One, avec lesquels il partage d'ailleurs plusieurs points communs.

C'est aussi un prolongement de son chef-d'oeuvre, Mon père est ingénieur, dont on retrouve la musicalité (même compositeur arménien), l'apaisement général, la tentation du mystique ramenée à sa dimension de fable (ici, la cosmogonie), la fragilité des vies (ils sont rares les cinéastes qui filment la mort avec tant de tristesse -- même lorsque le mort est un personnage très secondaire, le fait même qu'un être humain meurt attriste son cinéma, je trouve ça très beau).

Et soudainement, une filiation asiatique, et précisément japonaise, m'apparaît. J'en dirai plus dans ma critique.

difficile à noter. Etant donné que je suis un vendu à la cause de Guédiguian -- même s'il y a des faux pas dans sa filmo, que je reconnais volontiers -- on va me taxer d'hypocrisie si je mets 6. Et sans doute que le 6 n'est pas mérité. Alors 5++++++ :)

ps : à noter, une interview vraiment passionnante dans le dossier le presse, qui livre une très belle note d'intention cinéphile et arménophile.
ps2 : Qui-Gon a droit à 4 plans à l'aéroport, dont 3 dans le même axe et 1 à-demi dissimulé. Le premier des quatre est le mieux : on ne voit que lui... Limite survolté : on dirait presque qu'il s'engueule avec son invisbile interlocuteur ! :D Toi, tu voulais qu'on te remarque... :wink:

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Dernière édition par Zad le 19 Juin 2006, 10:34, édité 1 fois.

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MessagePosté: 13 Juin 2006, 09:16 
Pour tooooi, Arméniiiiiiiiiiiiiie !!!!!


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MessagePosté: 13 Juin 2006, 09:34 
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Robot in Disguise
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Zad a écrit:
ps2 : Qui-Gon a droit à 4 plans à l'aéroport, dont 3 dans le même axe et 1 à-demi dissimulé. Le premier des quatre est le mieux : on ne voit que lui... Limite survolté : on dirait presque qu'il s'engueule avec son invisbile interlocuteur ! :D Toi, tu voulais qu'on te remarque... :wink:


Yeah merci !! C'est cool ça... Du coup j'ai hâte de voir le film, malgré l'horreur absolue que représente la bande-annonce pour moi.

"Bouuuuge PAS !"

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MessagePosté: 13 Juin 2006, 11:06 
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ben je l'ai pas vue, cette b-a... on m'en dit le plus grand mal, effectivement :wink:

même chose pour bled number one, ne vous fiez pas à la b-a, elle ne veut rien dire par rapport au film...

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MessagePosté: 13 Juin 2006, 22:40 
Zad a écrit:
ben je l'ai pas vue, cette b-a... on m'en dit le plus grand mal, effectivement :wink:

En exclu ici :
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=22463

C'est tout naze en effet.
Ascaride en Dirty Harry, pffffffff...


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MessagePosté: 13 Juin 2006, 22:45 
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te sens pas obligé d'être plus méprisant que nécessaire...

bon, sinon, à tous ceux qui pensent voir le film, évitez à tout prix cette bande-annonce, qui est une cata absolue, et se permet des spoilers absolument scandaleux... Vraiment, ne la matez pas (en plus, sur le site en question, elle est toute difforme, inregardable), fuyez-la comme la peste.

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MessagePosté: 13 Juin 2006, 22:48 
Zad a écrit:
te sens pas obligé d'être plus méprisant que nécessaire....

C'est pas du mépris (je précise que je suis d'origine arménienne). Mais cette bande-annonce est vraiment trop naze, comme tu dis.


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MessagePosté: 14 Juin 2006, 00:39 
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Bob Harris a écrit:
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=22463

lol... juste lol

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014


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MessagePosté: 14 Juin 2006, 00:59 
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Bob Harris a écrit:
Zad a écrit:
ben je l'ai pas vue, cette b-a... on m'en dit le plus grand mal, effectivement :wink:

En exclu ici :
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=22463

C'est tout naze en effet. Ascaride en Dirty Harry, pffffffff...


Oulaaaaaaaaaaaaaaaaaa putain chuis même plus sûr d'y aller...

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MessagePosté: 14 Juin 2006, 07:05 
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Film Freak Returns a écrit:
Bob Harris a écrit:
Zad a écrit:
ben je l'ai pas vue, cette b-a... on m'en dit le plus grand mal, effectivement :wink:

En exclu ici :
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=22463

C'est tout naze en effet. Ascaride en Dirty Harry, pffffffff...


Oulaaaaaaaaaaaaaaaaaa putain chuis même plus sûr d'y aller...


puisque je vous dis qu'il ne faut PAS la regarder, bordel!
montage débile et spoilers à gogo!

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MessagePosté: 14 Juin 2006, 08:52 
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Robot in Disguise
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Film Freak Returns a écrit:
Oulaaaaaaaaaaaaaaaaaa putain chuis même plus sûr d'y aller...


Si si... vas-y pour moi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 19 Juin 2006, 10:36 
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http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1547

Se sachant gravement malade, Barsam souhaite retourner sur la terre qui l'a vu naître. Il souhaite également léguer quelque chose à sa fille Anna. Elle est pétrie de certitudes. Il voudrait lui apprendre à douter. Lorsqu'il s'enfuit en Arménie, il prend soin de laisser de nombreux indices pour qu'Anna puisse le rejoindre…


PUISQUE VOUS PARTEZ EN VOYAGE



Que le plus classique des cinéastes modernes prenne si bien le pouls du contemporain, voilà qui ne lasse pas de surprendre. Echappé de l'Estaque après en avoir tout dit — Mon père est ingénieur en dressait le bilan sous la forme, excusez du peu, d'un chef-d'œuvre — Guédiguian vient grossir les rangs des cinéastes en voyage, dont les carnets filmés émaillent d'éclats bruts ce premier semestre 2006. Citons deux étapes préliminaires, avant l'Arménie. Oliva Oliva, tout d'abord, remarquable livret de bord d'un cinéma désargenté et itinérant, assemblage synesthésique à peu de frais et touchant à la grande forme documentaire. Peter Hoffmann ramenait d'une virée apicultrice dans l'Estramadure espagnole des fragments de vie pris à la volée: super 8, photographies noir&blanc ou couleur, pièces de puzzles sonores captées au magnétophone… Ciseaux et colle numériques y tissaient des liens roboratifs. Le projet d'Hoffmann s'éclairait alors, au détour d'un extrait du Terre sans pain de Buñuel: valider par l'expérience du réel ce que le cinéma avait établi. Puis réactualiser, s'inscrire en complément. Pour l'instant unique fulgurance esthétique du champ documentaire à recenser pour 2006, après une année 2005 riche en la matière, Oliva Oliva laisse, près de six mois après sa sortie, une empreinte toujours vive. Et Guédiguian? On y vient, patience.


TOUTES PORTES NARRATIVES OUVERTES


L'expérimentation documentaire s'étant apparemment mise sur pause après Oliva Oliva, on a vu la fiction y suppléer et de quelle manière: ce fut Bled number one, fiction courtisée, sinon vampirisée par le réel, réinventant sa narration au fil des rayons du soleil. Toutes portes narratives ouvertes aux quatre vents, le deuxième long métrage de Rabah Ameur-Zaïmeche disait la nécessité de raconter des histoires pour faire rêver la terre. Et lançait, en un violent à-coup, le processus de retour au récit que concrétise, en bout de chaîne, ce Voyage en Arménie. Nous y voilà: Guédiguian part en voyage. Hoffmann virait chez l'habitant, prolétaire, terrien, en immersion. Ameur-Zaïmeche rentrait en terre prétendument familière, contraint et forcé par la loi. Le voyage d'Ascaride/Anna est, de prime abord, plus balisé: un séjour d'une semaine en quête d'un père capricieux, dans l'ordre établi. Soit achat des billets, à bientôt la famille, aéroport, hôtel, visites guidées… On a pu noter la trajectoire sociale des personnages de Robert Guédiguian, à mesure de l'avancée de sa filmographie: depuis les ouvriers originels, les échelons CSP ont été gravis un à un. Mon père est ingénieur, en bout de course, en a fait des arrivés. La Anna d'aujourd'hui poursuit le mouvement amorcé par la Natacha d'hier: médecin, anciennement militante, revenue de l'utopie communiste le cœur toujours bien accroché à gauche — non plus arrivée, donc : revenue. Bobo, en somme, ici en touriste.


DE L'EXPORTATION DES IDÉES


Ce tourisme ne dure pas. Comme chez Ameur-Zaïmeche, rattrapée par le réel, comme chez Hoffmann, absorbée par son sujet, la machine se dérègle d'elle-même et la quête initiale s'évapore, laissant s'infiltrer le reste: le pays, les hommes, les femmes, la terre. A plusieurs reprises, par le passé, Guédiguian a interrogé la doctrine de cinéma qui semblait fonder son art de la fable sociale et ses morales afférentes. Mon père est ingénieur, génial bilan d'un quart de siècle de mise en application artistique de ce système, en tirait ces conséquences douces-amères: le rêve collectiviste fait tourner le monde, mais rien n'indique qu'il puisse s'y appliquer; oraliser ce rêve est une nécessité qui, hélas, ne fait pas loi. Vint ensuite l'étape mitterrandienne du Promeneur du Champ de Mars, imposant coup de chapeau au dernier mythe politique français, qui enfonça le clou, dressant le cruel constat de l'effondrement du rêve derrière l'apparat, du concret derrière le discours. Logiquement, après cet épuisement, le question du Voyage en Arménie se déplace sur l'ailleurs: quelle valeur prend une doctrine à l'exportation, une idée au gré des méridiens? Fluctuante, à l'évidence, répond le film, qui renvoie au visage du factice (les routes fléchées du chauffeur "bienveillant") toute la crudité du réel (là où il ne "faudrait" pas aller).


HÉLICOPTÈRE COSMOGONIQUE


Il s'agirait dès lors de vérifier la relativité d'une morale. D'observer, par exemple, et de comprendre — ce qui ne signifie en aucun cas accepter — ce qui rattache humanitaire et circulation des armes, misère et profit, mensonge et dignité. Chez combien d'autres cinéastes contemporains la vie constitue-t-elle un bien à ce point précieux, qu'une tristesse réelle nous étreint à la mort d'un personnage, tout secondaire et malintentionné soit-il? Qui d'autre que Guédiguian ose discuter de vive voix, égal à égal, avec, collégialement, le politique, le spirituel, le personnel, l'originel? Ce n'est pas rien que de colporter ainsi la parole du monde, d'en restituer les pulsations, sans jamais se départir d'une modestie véritable. A l'image de Michel Bouquet survolant la France en fier souverain, clef du Promeneur du Champ de Mars, s'oppose ici une autre vue d'hélicoptère qui, à son tour, donne la clef du Voyage: une voix surgit du hors-champ, selon cette règle de montage — admirable, toujours signé Sasia — propre au cinéaste, indiquant le temps du conte. Dans le prolongement de la révision laïque de la pastorale (Mon père est ingénieur, toujours, dont le souvenir est appuyé par la partition intemporelle d'Arto Tunçboyacyyan), Le Voyage en Arménie rejoue ici la cosmogonie biblique à sa sauce, rebâtissant le monde derrière les représentations du monde. Un grand écart se produit ainsi, qui est celui du film, entre la modernité et la légende, le réel et le mythe. Parfait résumé du projet de cinéma de Robert Guédiguian, immarcescible narrateur utopiste, cinéaste du détail et de l'emphase, du matérialisme et de la romance, du kitsch et du subtil.


MON GUÉDIGUIAN EST JAPONAIS


Depuis ce point de bascule du récit, le geste cinématographique de Guédiguian dévie de ses rails et s'affirme véritablement, on y revient, en voyage. La mise en scène accomplit lentement sa mue, glissant d'un classicisme sans accroc à une tonalité, c'est inattendu — est-ce l'effet du spirituel précipité dans le réel? —, qu'on jurerait asiatique. Osons la précision: pour tout dire, ce sont des fragrances de cinéma d'animation japonais qui, inopinément, nous parviennent. Justesse documentaire des gestes du quotidien, respiration du décor, puissance de la nature versus gourmandise du béton, ruptures de ton touche-à-tout, burlesque, "yakuzas" lunettes noires, sagesse des vieillards, trivialité dans la joie, émotion dans l'allégorie, mouvement du monde, effets assumés, superpositions, voix off… C'est un autre part saisissant, un livre d'images, un "manga" arménien — du Taniguchi autant que du roman de gare. L'art populaire de Guédiguian s'y retrouve. Et la déception, motif récurrent chez le cinéaste, de prendre progressivement le large. Au fait, est-ce Ararat (arrière-plan régulier et inaccessible, omniscience du film) ou le mont Fuji que l'on distingue, à l'ultime plan, cohabitant avec la diagonale d'une grue? C'est ailleurs, en tout cas, et c'est très beau.

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Dernière édition par Zad le 19 Juin 2006, 14:05, édité 1 fois.

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MessagePosté: 19 Juin 2006, 11:23 
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L'intérêt qu'on peut trouver au cinéma de Guédiguian reste pour moi un mystère.


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MessagePosté: 19 Juin 2006, 11:31 
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ah ça...

j'essaie de l'expliquer d'article en article :
http://www.filmdeculte.com/coupdeprojo/ ... iguian.php
http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=17 (sans doute son plus beau film)
http://www.filmdeculte.com/video/video.php?id=297


et puis on peut lire skorecki, à condition d'accepter de n'y rien comprendre:

http://www.liberation.fr/page.php?Article=386641
http://www.liberation.fr/page.php?Article=390668


mais je conçois totalement qu'on puisse y être hermétique (merci pandi). C'est vraiment du quitte ou double... Moi, régulièrement, je me sens, comme je disais, comme tutoyé par son cinéma... C'est étrange, mais c'est ainsi...

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Dernière édition par Zad le 19 Juin 2006, 13:57, édité 1 fois.

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MessagePosté: 19 Juin 2006, 11:49 
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Et bien bravo pour la persévérance. Personnellement, rarement un texte a réussi à me convaincre de la valeur d'un film et c'est toujours à la rencontre de l'oeuvre que j'ai pu réviser mes jugements...mais c'est toujours chouette que des gens comme toi expriment leur passion.
Sinon oui, on en revient toujours au mystère des différences de sensibilité, qui font qu'on est plus interressé par tel ou tel problème, concept ou idée.
Pour tout te dire le cinéma de Guédiguian me semble souvent naif, inconséquent, demonstratif et ringuard. Et le peu d'ambition formelle n'arrange rien.
Cela dit, comme j'ai beaucoup aimé Bled number one j'irai voir celui là si j'ai le temps.


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