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MessagePosté: 03 Nov 2009, 00:45 
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Mr.Orange a écrit:
J'ai tremblé pendant 10 minutes non-stop après l'avoir vu là maintenant.

6666666666/6

C'est tout ce que je peux dire pour l'instant.


Ah bah je l'ai vu y a 3 semaines et il me hante encore.
Je fais des cauchemars de taré depuis.
Quel film, franchement.


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MessagePosté: 03 Nov 2009, 01:05 
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Oui j'appréhende le sommeil là!
Non mais simplement l'impression d'avoir vécu la Guerre quoi.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur


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MessagePosté: 03 Nov 2009, 19:57 
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Mr.Orange a écrit:
Non mais simplement l'impression d'avoir vécu la Guerre quoi.


On en ai pas loin c'est vrai, c'est pour cette raison que je flip de remettre la galette dans le lecteur. Pourtant j'aimerai beaucoup le revoir mais c'est tellement intense...


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MessagePosté: 28 Sep 2014, 01:04 
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Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
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Jericho Cane a écrit:
6/6
DPSR a écrit:
6/6
Mr.Orange a écrit:
6666666666/6

Bon...



Va et regarde ou Viens et vois pour les titres alternatifs.
Idi i smotri (Иди и смотри) en VO.

Image

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Fliora, jeune garçon d'un village de Bielorussie occupe par les troupes nazies, s'engage, bien que trop jeune, chez les partisans.


J'en avais déjà discuté ici, avez Mister Zob je crois : j'ai longtemps différé la vision de ce film parce que j'avais peur de n'y trouver qu'un gros show glauque et fier, qui aurait pour principale motivation de montrer les muscles ("tu la sens, ma grosse fresque sur combien la guerre c'est triste ?") en appliquant le programme attendu d'une surenchère progressive des horreurs. Une main qui jouit sur la manette du tank, l'autre qui nous écrit pendant ce temps que tout ça c'est terrible... La comparaison récurrente de ce film avec City of Life and death m'avait pas rassuré.

Le film m'a d'abord surpris au-delà de toute espérance, les deux premiers tiers tiennent du miracle. Le film ne se prive pourtant ni du grotesque grimaçant, ni de la plongée dans l'horreur. Mais il a le don admirable de ne jamais en faire l'objet terminal du spectacle, créant toujours de nouvelles configurations pour s'y confronter (exceptionnelle scène de la photo, par exemple, qui pourrait virer au simple carnaval Felliniesque, et où le grotesque est déjà nuancé et interrogé de milles façons). "Va et regarde", effectivement : c'est à dire rester concentré sur le regard du jeune adolescent, et raconter avant tout la manière dont il va recevoir et absorber les évènements, comme une éponge (jusqu'à ce visage qui mute), plutôt que de raconter la guerre elle-même.

Ce n'est ainsi pas étonnant si le film flirte très vite avec le fantastique, voire le merveilleux, plutôt qu'avec un édifiant tableau démonstratif de l'horreur : avant d'être bien, ou mal, justifiée, ou injustifiable, la guerre est absurde (et par là-même, incompréhensible, inadaptée aux discours et aux démonstrations). C'est à dire qu'elle se présente moins comme une série de causes et d'effets que comme un livre d'images, si l'on veut, qui peindrait les variations d'un monde soudain orphelin de sa civilisation (le tribal de la communauté des familles en forêt est très frappant, à ce titre). Très ellipsé, géographiquement illisible, le film n'a plus pour seul liant que l'hallucination, c'est à dire l'expérience intime (irraisonnable et fantasmatique) du conflit.

Le film commence à déraper, pour moi, quand on arrive au village occupé. Conservant d'abord son statut d'observateur périphérique, glissant aux abords de l'horreur pour simplement en être infecté, l'adolescent commence à devenir un prétexte pour nous faire vivre en direct live le spectacle appuyé du massacre. Son regard, alors, n'importe plus : Klimov se réfugie dans les facilités de la foire baroque généralisée, trognes, rires et viols entremêlés, et on retombe alors non seulement dans un trip dénonciateur basique (à la Apocalypse Now oserais-je dire, auquel je goûte peu), mais aussi dans une complaisance décevante qui donne soudain l'impression que le film a mérité son titre français débile.

Le grand crash est cependant pour la fin, qui bascule brutalement dans un registre discursif et symbolique dont le héros n'est plus que l'outil - passage que je trouve par ailleurs assez tarte dans sa façon de se focaliser sur une figure dont le film avait jusqu'ici eu bon goût de ne pas faire un enjeu, et pour cause : ce n'était pas son sujet. À ce stade je trouve l'ensemble carrément embarrassant.

Donc voilà, excellente surprise suivie d'une bien mauvaise, et je suis un peu surpris d'être le seul gêné par ce plantage en règle : j'ai rarement vu un film passer si aisément d'une telle finesse, qui évite tous les pièges, à une telle grossièreté, qui tombe à pieds joints dedans. Et ça fait un peu mal d'avoir l'impression de tenir un chef d’œuvre pour ensuite devoir reboucher la bouteille de champagne...


Concernant le DVD : si l'image est très bien au vu de la richesse du visuel à encoder (brumes, crépuscules...), les sous-titres me paraissent assez zarb. Au-delà du fait qu'ils soient truffés de fautes d'orthographe, de grammaire ou de typo, ils flirtent parfois avec la traduction babelfish, au point que je me demande s'ils ne sont pas directement importés d'une éditions russe foireuse.


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MessagePosté: 30 Sep 2014, 10:46 
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Tom a écrit:

c'est à dire rester concentré sur le regard du jeune adolescent, et raconter avant tout la manière dont il va recevoir et absorber les évènements, comme une éponge (jusqu'à ce visage qui mute), plutôt que de raconter la guerre elle-même.



J'ai, comme toi, eu ce problème en voyant le film: Qu'est ce qui justifie ce plongeon dans l'horreur, face contre terre/écran ? Et à la revoyure, j'avais trouvé qu'en fait, le glissement qui s'opère se justifiait dans l'avancée du film et ne trahissait pas ce que tu exposes très justement ci-dessus.

En effet, le titre original du film "Tuer Hitler" peut se poser comme un impératif, littéralement, ou comme un impératif idéologique, ce n'est pas tant la personne à tuer que l'idée. Et c'est en cela que la fin me paraît finalement beaucoup moins grossière qu'elle n'y paraît.

Le montage final qui alterne des gros plans sur hitler toujours en écho avec la foule, des images de tracts etc... questionne également ce rapport. Qu'est ce qui fait le nazisme ? Est ce que c'est Hitler, ou s'agit t'il juste d'une figure qui cristallise la déviance d'une population à ce moment, et permet l'explosion de la barbarie ?

Qui tuer? un enfant ?

Et, en adoptant cette lecture, le film se recentre sur l'adolescent, sur le choc entre sa folie à lui, de s'engager comme conscrit à un si jeune age, face à la folie absurde d'un monde incompréhensible: Vois et regarde, toi, que décides tu ? La folie et le meurtre également ?

De plus, (je surinterprète peut être, hein) Come and see, au delà de l'injonction, c'est aussi le quatrième cavalier de l'apocalypse:

"6:7 Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. (en anglais, c'est littéralement, come and see !)

6:8 Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre."

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.


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MessagePosté: 30 Sep 2014, 11:59 
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Ilouchechka a écrit:
En effet, le titre original du film "Tuer Hitler"

Ah ? Je ne connaissais pas ce titre, et pour le coup, ça aurait au moins donné une impulsion et une direction différente à l'ensemble, et une cohérence à cette fin.

Mais même si je vois ce que tu expliques, j'ai du mal à en sentir l'intérêt : pourquoi en passer par l'image d'Hitler-coupable pour ensuite la nier, quand c'est la quasi-totalité du film, dans son approche même, qui t'as peint la guerre comme une composante inhérente à l'être l'humain (une régression), comme un fléau universel, voire mythologique (les cavaliers de l'apocalypse dont tu parles me semblent tout à fait adaptés : il y a pas mal de passages du film, même si pas forcément les plus inspirés, qui approchent la guerre à la manière des enfers de Bosh ou de Dix).

Quelque soit le titre, cette fin consiste du coup un peu à en refoutre une deuxième couche, de manière démonstrative et théorique, sur un tableau intuitif et déjà parfait comme ça, un peu comme si Klimov n'avait pas confiance en son spectateur. L'effet est l'inverse de celui recherché : l'arrivée des images d'archives, quelque soit leur utilisation, a plutôt tendance à rétrécir les enjeux du film. C'est d'autant plus incompréhensible que par tout ce qui tourne autour de l'Hitler-épouventail, Klimov offrait déjà une remise en perspective de cette haine, un regard réfléchi dessus, de manière autrement plus inspirée (en gros, c'était alors l'obsession des habitants, pas celle du film).


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MessagePosté: 30 Sep 2014, 14:58 
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Oui, c'était le titre de base, jugé impropre par les autorité de l'époque (lien)

Etant plutôt d'accord avec tout cela

Tom a écrit:
Quelque soit le titre, cette fin consiste du coup un peu à en refoutre une deuxième couche, de manière démonstrative et théorique, sur un tableau intuitif et déjà parfait comme ça, un peu comme si Klimov n'avait pas confiance en son spectateur. L'effet est l'inverse de celui recherché : l'arrivée des images d'archives, quelques soient leur utilisation, a plutôt tendance à rétrécir les enjeux du film. C'est d'autant plus incompréhensible que par tout ce qui tourne autour de l'Hitler-épouventail, Klimov offrait déjà une remise en perspective de cette haine, un regard réfléchi dessus, de manière autrement plus inspirée (en gros, c'était alors l'obsession des habitants, pas celle du film).


Je ne m'avancerais pas plus ; mais il y a peut-être une volonté de resserrer le film autour de l'adolescent, de justement rétrécir le film et le ramener à une optique individuelle, et un enjeu de confrontation avec le spectateur (c'est autant hitler que nous qu'il regarde, avec ce face-caméra)

De la même façon que des balles et des obus réels ont été utilisés sur le tournage, peut être que Klimov a voulu, au détriment d'une certaine "finesse" terminer son film en faisant "chair" son propos. (Je ne cherche pas à défendre le film, mais plutôt à comprendre ce qui amène cette fin)

Elen Klimov a écrit:
I understood that this would be a very brutal film and that it was unlikely that people would be able to watch it. I told this to my screenplay coauthor, the writer Ales Adamovich. But he replied: "Let them not watch it, then. This is something we must leave after us. As evidence of war, and as a plea for peace."


Il semble avoir réussi au vu des messages précédents :)

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MessagePosté: 30 Sep 2014, 15:08 
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Ilouchechka a écrit:
mais il y a peut-être une volonté de resserrer le film autour de l'adolescent, de justement rétrécir le film et le ramener à une optique individuelle, et un enjeu de confrontation avec le spectateur (c'est autant hitler que nous qu'il regarde, avec ce face-caméra)

Oui. J'ai du mal à le ressentir ainsi, dans le sens où cette percée théorique (gênant l'identification) me bloque justement le resserrement souhaité sur l'adolescent, mais tu as sans doutes raison sur l'intention.


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MessagePosté: 03 Oct 2014, 08:59 
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Quelques questions, pour ceux qui ont le film bien en tête, mais elles concernent une scène assez avancée dans le récit, donc tout en spoiler :

Est-ce que quelqu'un a une idée de ce qu'il advient exactement quand le jeune couple revient dans la maison vide du garçon ?

Si besoin, la scène est là (non-sous-titrée, et avec l'image inversée en miroir, probablement pour éviter d'être spotté par youtube) : https://www.youtube.com/watch?v=YquRBowJW-E


Il y a deux étapes que je ne comprend pas :

- D'abord, après s'être assis pour manger de la soupe, la fille voit quelque chose, et crache soudain ce qu'elle avait dans la bouche. Le garçon regarde à son tour alors à l'autre bout de la pièce et voit les poupées des jumelles posées au sol (qu'il avait déjà vues avant en inspectant la pièce, sans s'en émouvoir). En quoi cette image leur fait prendre conscience de ce qui se passe ? (car rien à voir avec la soupe, je suppose...)

- Ensuite, le garçon va voir dans le puits, craintif, n'y trouve rien, mais semble à nouveau prendre conscience de quelque chose (il revient complètement hagard vers la fille). Qu'est-ce qu'il va y vérifier (s'il y a des morts dans le puits ?). Pourquoi le fait de rien trouver le perturbe ? N'est-ce que son propre reflet qui le trouble ?

Je suis aussi un peu interpellé par tout le rapport à la nourriture (la soupe qu'on mange et qu'on recrache, l'eau qu'on boit), comme si il y avait un problème avec.


Si quelqu'un a des éléments d'explication, je suis intéressé, je travaille dessus là.


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MessagePosté: 03 Oct 2014, 09:40 
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Nous sommes dans un contexte de fuite de la population.

Les deux jeunes entrent dans une maison qu'ils pensent abandonnée par des gens en fuite. Ils sont tellement affamés qu'ils ne pensent qu'à manger sans remarquer l'odeur.

Or, on remarque bien quand ils mangent que le garçon ne fait que chasser les mouches. Il y a un problème.

Ils comprennent ENFIN en revoyant les poupées que les gens ne seraient pas partis sans les poupées des enfants. Massacre?
Il court rechercher les cadavres


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MessagePosté: 03 Oct 2014, 11:23 
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En fait mon incompréhension venait de là :
Citation:
Ils comprennent ENFIN en revoyant les poupées que les gens ne seraient pas partis sans les poupées des enfants.

Vu que lui les voit quand même longuement, ces poupées, en arrivant dans la maison (ce serait donc la prise de conscience de la fille qui ne les avait pas vues, qui lui fait soudain prendre conscience à son tour que ce n'est pas normal), et aussi parce que par la manière dont il s'exprimait (en appuyant que la soupe est chaude, par exemple), j'avais pensé qu'il pensait qu'elles étaient temporairement absentes, genre sorties.

Je suis quand même surpris, c'est pas un détail très parlant : si tu fuis les nazis au point de laisser la soupe sur le feux, tu peux également être pressé au point de laisser les poupées en plan. Surtout que le gros plan donne à voir leur alignement, et que c'est d'abord sur ça que j'ai le réflexe de m'interroger.


Merci, en tout cas !


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MessagePosté: 03 Oct 2014, 13:40 
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Je ne suis ps sur non plus que la fille ne voit pas quelque chose par la fenêtre.


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MessagePosté: 03 Oct 2014, 15:25 
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Je pense pas, elle ne serait pas surprise en se retournant à la fin, si c'était le cas.


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MessagePosté: 21 Oct 2014, 10:54 
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Merci à M. Degryse pour ces explications, j'étais effectivement comme Tom, je ne comprenais pas le revirement brutal de comportement. En fait, ce n'est pas un élément factuel nouveau qui le provoque mais tout simplement la prise de conscience, ce qui, d'ailleurs, colle bien à l'idée générale du film de ne pas jouer "frontal"
(d'ailleurs l'image des corps entassés sur le mur de la maison est quasi subliminale).


Bon, sinon, ce forum m'aura au moins permis de voir ce film dont je n'avais jamais entendu parler :mrgreen: C'est quand même une sacré claque dans la tronche, une sorte d'expérience sensorielle dont tu te remets difficilement. Commme cela a été dit un peu avant, il y a deux ou trois scènes complaisantes qui sont en trop (la première rencontre entre les deux jeunes notamment), mais, pour le reste, c'est assez incroyable. Les scènes de guerre (explosion, tirs) sont hallucinantes de véracité, même à la télé t'as l'impression que tu vas y rester, mais les plus éprouvantes et les plus belles sont les autres, celle sous la pluie ou surtout celle dans le marais.

La dernière partie dans le village est certes plus "explicite", plus dans la dénonciation classique des horreurs de la guerre, pour autant le film ne perd rien de sa puissance dans la mise en image de la barbarie. Je trouve la mise en scène d'une fluidité incroyable ; alors que dans ce genre de séquence on peut vite tomber dans le bordel généralisé, là tout est précis, cadré, chaque plan à sa place dans la montée de l'horreur.

A la fin, je comprends les réticences de Tom, on bascule dans un symbolisme appuyé un peu hors de propos. Mais peu importe, d'abord, à ce stade du film, on est déjà emporté et
ensuite le superbe travelling avant qui accompagne la fuite dans la forêt remet vite les pendules à l'heure.


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MessagePosté: 21 Oct 2014, 10:58 
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Messages: 11666
Nada a écrit:
ensuite le superbe travelling avant qui accompagne la fuite dans la forêt remet vite les pendules à l'heure.

S'il me gêne pas et qu'il est bien plus séduisant (parce que mystérieux, justement), j'avoue ne pas vraiment avoir compris le sens de ce dernier plan.

Une espèce d'image de l'homme qui s'enfonce dans le noir de la forêt, comme une dernière image de la régression civilisationnelle ? Ou juste pour montrer le passage des saisons (il me semble, la neige arrive d'un coup non ?), mais alors en quoi est-ce si important ?


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