Forum de FilmDeCulte

Après l'un de ses meilleurs films, Dupieux revient avec l'un de ses pires. Vraiment celui-là on dirait un collage de petits bouts de scénar qui trainaient chez lui. Car oui c'est une espèce de films à sketch par dessus un canevas de légère parodie de sentai. Alors j'ai plutôt apprécié les deux gros courts métrages centraux, ils sont habiles, drôles, absurdes et surtout inquiétants (assez fan de celui avec Blanche Gardin) mais le reste est d'une nullité pfiouu. Impression que tout est plus ou moins improvisé, la moitié des scènes, tu comprends même pas pourquoi elles sont là, il y a pas de gags, pas d'étrangeté, rien (typiquement tout le passage avec la gamine perdue, c'est 5mn de film pour rien). Le passage Poelvoorde fait pitié, tout est vraiment faible, les dialogues sont à chier (le truc de Lacoste avec la vendeuse du magasin...).

Pour résumer, deux courts métrages sympas entourés de néant. Il y a un sujet sur la narration, sur les récits, comme une impossibilité à finir les histoires (aucune histoire n'a de fin en gros) symptomatique peut-être de notre époque du zapping mais ça fait pas un film, très loin de là. Même le casting que j'adore est tout gâché, ils sont tous sans intérêt (sauf dans les courts où soudain on sent qu'ils s'amusent un peu).

En tout cas c'est fascinant Dupieux et son rapport au temps. C'est le réalisateur qui fait les longs métrages les plus courts et pourtant ce qu'on sentait déjà dans son précédent avec ce montage final pour boucler le film rapidement, se retrouve ici où il semble incapable d'écrire quelque chose sur le temps long et où il ressent le besoin de fragmenter, de découper. Je finis par me demander si le format long-métrage est ce qui lui convient le mieux, je pense qu'il gagnerait à faire des courts métrages.

2/6

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CroqAnimement votre

La BA avec son gag "alors c'est une marionnette pourrie de rat qui bave lol" m'a embarrassé pour ceux qui sont fans.

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Oui on la voit pas mal dans le film, il y a un truc marrant avec de la bave verte qui dégouline de sa bouche en permanence et en plus elle est doublée par Alain - DIEU - Chabat alors c'est forcément culte .

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CroqAnimement votre

Jpp

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Des courts-métrages ou une série scénarisée par Robert Hospyan.

Peut-être mais je pense qu'il gagnerait moins d'argent.

On n'a d'ailleurs pas réussi à imposer d'être décisionnaire sur la direction artistique de la série lors de la négociation des contrats.

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Je ne comprends pas comment on peut aller voir (et valider du même coup) des merdes pareilles.
Art je t'aime mais tu crains.

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Netflix les gars, Netflix.

J'aurais dû préciser. Film d'1h20 qui passe dans le ciné à côté du boulot, parfait à caler pendant la pause dej (on était 3 dans la salle).

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CroqAnimement votre

Oui j'ai compris après coup, maintenant on aura des critiques d'Art Core dès 14h00 pour le film du jour à condition qu'il ne soit pas trop long. Trop bien.

Ça n'excuse PAS

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Netflix les gars, Netflix.

Vu à Cannes à la séance de minuit avec une ambiance de stade de foot. Quasi tout le cast était là, chacun appelé par Frémeaux sous les tonnerre d'applaudissements du public chaud bouillant du Lumière, plein à craquer. C'était assez excitant, putain on va passer une chouette soirée ici.

Et puis le film a commencé et je suis entré dans ma solitude profonde, chaque minute de plus en plus exaspéré puis consterné par la nullité, la platitude, la vacuité (et la laideur, cela va de soi) de ce cinéma toujours plus puéril, qui se revendique "libre", "non scolaire".. Dupieux, au sommet de sa paresse, a ressorti quelques idées (dans un vieux tiroir de son adolescence qui pue la chaussette souillée), les a torchées dans un "scénario" à "sketches" (NAN MAIS C'EST PAS UN FILM A SKETCHES TU COMPRENDS, C'EST UN FILM A TIROIRS) sans aucun intérêt, sans queue, sans tête, sans rien, c'est juste à chier en fait. Le tout dans la joie et la bonne humeur, avec plein plein de copains, qu'est-ce que se marre sur le tournage, haha, il est trop cool Dupieux, tellement barré, des barres, quel génie.

Je n'ai évidemment pas ri une seconde, ni pouffé du nez, ni même esquissé un demi-sourire. Et il faut que cette imposture cesse.

J'ai conscience que ce film est une sorte de récréation pour Dupieux, mais bon, pour ceux qui comme moi sont peu réceptifs à son univers et à son cinéma, c'est juste une torture.

Je vois que j'avais mis 1/6 mais je me demande quand même où je vais chercher ce point.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ça me fume que des projets comme ça arrivent à terme. Il est évident qu'avec le même scénar, n'importe qui se retrouverait devant 10000 portes fermées. Mais Dupieux il est trop cool tu comprends, allez on va l'aider à lui produire, c'est fun.

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Netflix les gars, Netflix.

Mais est-ce que ça te tousse?

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On va pas non plus se poser la question à chaque film. Ses films sont courts, avec de bons acteurs, une fois sur deux c'est plutôt marrant...

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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