Forum de FilmDeCulte

On va se répéter, mais ce qui est dingue, c'est que ses films plafonnent malgré des acteurs connus (Le Daim, c'est 213.000 entrées, Incroyable mais vrai 315.000 entrées), mais qu'il continue de trouver des budgets plus que corrects pour ses films suivants.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Tant que ça dure, tant mieux pour lui (là il est déjà en tournage du suivant) mais c'est vrai que c'est pas comme si ses films cartonnaient. Je me demande d'ailleurs s'ils se vendent bien à l'étranger.

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CroqAnimement votre

J'ai trouvé ça fort plaisant.

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Souvenir d'une ancienne interview du producteur de Raul Ruiz qui expliquait, avant la "hype" mi-90's, que le réalisateur plafonnait à 10.000 entrées par film ET par pays. Et que sa distribution dans le monde entier rendait chacun de ses films largement bénéficiaire.

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C'est pas dingue, c'est mérité. Si chaque daube qui emploie des acteurs populaires cartonnait, ce serait la fin de tout...

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Netflix les gars, Netflix.

Ce qui est dingue, c'est qu'il ait pu financer une dizaine de films avec des budgets de plus en plus gros.

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Oui ça c'est n'importe quoi.
En tout cas s'il nous lit il doit bien se marrer.

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Netflix les gars, Netflix.

Il y a pas vraiment d'acteurs bankable de toute façon en France, juste des visages qui deviennent familier avant de retourner plus ou moins vite dans l'ombre. (Maté un film avec Tahar Rahim hier dont la ressemblance à Melvil Poupaud est marrante).

J'ai tellement pensé à toi pendant le film... Le degré d'impunité de Dupieux est juste total. Le gars peut se pointer avec ce qu'il veut, que si toi et Questel vous arriviez on vous rirait au nez, et il fait ça avec son parterre de star.

Bon après c'est pas TOTALEMENT nul. Y a quand même des moments où on sourit, et quelque part le défenseur de l'exception culturelle en moi apprécie que ce genre de film existe, et que sa fragilité humoristique fait aussi son charme. Mais bon au-delà de la "liberté" du truc c'est quand même sacrément flemmard. C'est paradoxal car c'est à la fois jusqu'au-boutiste (tu sens qu'il se permet tout) et en même temps rien ne vas à son terme, tout est à peine esquissé, jamais il n'essore réellement ses blagues, ses situations.

Après le défilé des potes qui viennent tourner l'été dans le Vaucluse contribue au côté énervant de l'ensemble, même si je m'efforce d'en faire fi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Metoo.

La partie « colonie de vacances pour les Bioman » est foutraque, un peu paresseuse, mais je l’ai trouvée sympa, évidemment grâce aux acteurs qui semblent réellement s’amuser. En revanche, les deux mini-histoires sont vraiment réussies, à la fois amusantes et inquiétantes. Dupieux a un vrai talent dans le « non-sens », toujours avec un fond de gravité.

E pour le coup, j’ai trouvé le film assez équilibré entre les deux univers, avec l’astuce de l’histoire qui fait peur racontée au coin du feu (contrairement au précédent qui m’avait déçu justement à cause de ce manque d’équilibre entre les deux arcs narratifs).