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MessagePosté: 19 Nov 2006, 18:21 
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Antichrist
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Pour prolonger la magie de la fin

en solo

http://www.youtube.com/watch?v=XROE8DM-zXQ

en trio
http://www.youtube.com/watch?v=tLz3vGPjMlA

bon, ça me met les larmes aux yeux direct


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 00:12 
http://www.dvdclassik.com/phpBB2/viewto ... 17#1345117

(c'est moi, l'illustre forumeur) :mrgreen:


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 00:25 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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si on avait envie d'aller sur le forum de DVD Classik (très bon site au demeurant), on le ferait de nous même non ?


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 10:50 
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Oberkampf Führer
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Karloff a écrit:
Dasn mes bras, vieux fou !


On dirait les deux vieux du Muppet Show...


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 11:27 
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6/6
Encore soufflé...

Le baiser sur lea bassine à pipi, mon dieu, le baiser sur la bassine à pipi :shock: sublime

_________________
- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 16:45 
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Oberkampf Führer
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beecher a écrit:
Le baiser sur lea bassine à pipi, mon dieu, le baiser sur la bassine à pipi :shock: sublime


Ou la définition de l'amour, pour moi. Ca me laisse pantois, parce que c'est comme ça que je conçois les choses.

Je passe pour une guimauve, mais c'est vrai.


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 16:53 
hal5 a écrit:
J'ai encore l'impression qu'on a vraiment déconné au Festival de Cannes 2006. Enfin bon, passons.

Mais complètement... Même le palmarès tout pourri de Scorsese est exemplaire si on le compare à celui de cette année...


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 17:50 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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hal5 a écrit:
Les différentes histoires s'entremèlent avec une fluidité bouleversante qui laisse cette impression que les frontières géographiques n'enlèvent rien à la proximité des drames qui se tissent les uns aux autres. Et c'est là que Babel puise sa plus grande force humaniste : le sentiment presque métaphysique que chacune de nos actions portent en elle une résonance inattendue.
Babel, par son ampleur dramatique, sa résonnance universelle, et son brio scénaristique et visuel, s'impose comme l'un des films qui marqueront cette année 2006. 6/6


EXACTLY.

Et pour revenir à ces enflures de Chronicart, ils dégueulent une fois de plus leur mépris sur Inarritu. Ne lisez pas.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 18:10 
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Inscription: 04 Juil 2005, 17:56
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Localisation: Caché avec Charlie
Arnotte a écrit:
EXACTLY.

Et pour revenir à ces enflures de Chronicart, ils dégueulent une fois de plus leur mépris sur Inarritu. Ne lisez pas.


Ou comment leur faire de la pub...Les conneries ça m'intrigue moi...


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 22:48 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23679
SI LOIN, SI PROCHE

"Dédié à mes enfants, soleils brillants dans la nuit noire…". Avec Babel, son troisième long métrage après Amours chiennes et 21 Grammes, le cinéaste mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu clôt sa trilogie sur le destin et les petits arrangements du hasard. Aidé de ses fidèles collaborateurs – Guillermo Arriaga au scénario, Rodrigo Prieto à la photographie, Gustavo Santaolalla à la musique -, il signe une fresque d’une incroyable ambition sur les liens qui unissent les hommes malgré les frontières et les différences culturelles. Tout ne fonctionne pas à la perfection sur le plan narratif, et seul un fil ténu réunit les deux récits "américains" à la partie japonaise. L’essentiel n’est pas dans la mécanique du film mais dans son discours et le souffle de vie qu’inhalent à pleins poumons ses protagonistes. Quatre histoires s’entrechoquent et se répondent, au gré des évènements et des péripéties. Inarritu n’en respecte pas la chronologie pour mieux mettre en scène la symétrie des situations, la trajectoire doloriste des différents personnages.


FIL D'ARIANE

A chaque récit, son ton, sa couleur, sa musique mais, contrairement à Traffic de Steven Soderbergh, qui utilisait le même principe, ce n'est pas un simple gimmick, une clé de compréhension, mais bien quelque chose d’inhérent au film, qui le justifie. Suprême prétention artistique, Inarritu ose évoquer l’humanité toute entière et non quelques personnages isolés. S’il n’évite pas certains clichés liés au genre, il démontre une habileté démentielle à établir des passerelles sentimentales entre ses histoires. La solitude d’une adolescente orpheline répond à la détresse d’un mari sur le point de perdre celle qu’il aime, l’incompréhension d’un père fait écho au désarroi d’un immigré sur le point d’être expulsé. Babel est bien sûr éminemment politique. Inarritu fustige le manque de compassion, l’intolérance et les a priori sans que cela nuise à l’émotion. Rien ne remplace les regards et les petits gestes, rien ne compense le manque de communication et la difficulté d’exprimer ses sentiments. L’homme a évolué tout comme le cinéaste. Au bouillant Amours chiennes, à la vengeance impossible de 21 Grammes, succède le triste apaisement de Babel.


MAUX ET MERVEILLES

Atteinte de cécité, une partie de la presse française a collé au film l’étiquette de world cinéma publicitaire. Même adressé sur un ton moqueur, le premier qualificatif sied finalement bien à Babel tant il tend à l’universalité en touchant au plus profond, tel un uppercut en plein cœur. Certaines scènes figurent parmi les plus belles vues au cinéma cette année. Deux enfants dressés contre le vent en plein désert, une jeune fille nue sur un balcon, un couple de vieux Mexicains qui s’embrassent… Alejandro Gonzalez Inarritu est un équilibriste de génie, toujours sur le fil entre le pathos exacerbé et la magie des sentiments. Si parfois le film frôle le sens pour le sens, l’image pour l’image, sa sublime réussite tient à son indéniable foi dans le cinéma. Et le final, d’une beauté sidérante, demeurera pour toujours dans les esprits de ceux qui ont déjà supporté la douleur de la perte d’un être cher. Babel est donc un chef-d’œuvre imparfait dont le prix de la mise en scène à Cannes, décerné par Wong Kar-Waï et son jury, est plus qu’amplement mérité, une évidence.


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MessagePosté: 20 Nov 2006, 23:05 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22342
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Karloff a écrit:
SI LOIN, SI PROCHE

Jolie critique..

Mais pourquoi tu les postes toutes sur le forum?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 21 Nov 2006, 19:13 
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A part l'histoire japonaise, que je trouve sublime, j'ai trouvé le reste plutôt sans intérêt.

C'est même pas comme 21 grammes où, à part pointer le doigt vers la déstructuration narrativo-chronologique (qui, perso, désamorce constamment mon implication émotionnelle), je n'ai rien à reprocher, ici je trouve vraiment le film pas très original.

Je pense en particulier à l'histoire des américains. Ce premier dialogue entre Pitt et Blanchett, je le trouve incroyablement cliché, presque artificiel. "Tu me pardonneras jamais?" et autres banalités vraiment, vraiment trop entendues... D'autant plus que juste après (ou juste avant, je sais plus), tu as une scène d'une incroyable justesse avec l'ado japonaise.

Il ya quelque chose qui ne passe pas pour moi avec les américains. Comme ce trait de cracatérisation absolument inutile concernant Blanchett (sa "phobie" des microbes), qui ne sert qu'à un petit éclat une fois de plus assez stéréotypée ("Arrête d'être stressée comme ça" - "C'est toi qui me stresses" ou qque chose dans le genre) et à un "ne le laisse pas faire" quand le docteur arabe veut la recoudre. La situation est assez tendue pour eux pour suffire à la rendre flippée, y avait pas besoin de rajouter ce truc, une fois de plus, trop "faux".

Après, il y a cependant une fois de plus la force d'Innaritu, dans le bus, juste avant qu'elle se fasse tirer dessus, ce "suspense" qui m'a presque foutu mal au bide (comme son court pour le 11 septembre). Ca, c'est très habile. Très fort. Mais je n'ai plus jamais ressenti rien d'aussi fort par la suite.

Les déboires de Pitt qui attend de l'aide ou le trip qui tourne mal de sa nourrice mexicaine, je toruve ça trop peu développé pour être réellement intéressant. Ca reste constamment en surface. Un film sur l'impossibilité de communiquer? Ouais ok, en surface quoi. Finalement, tout le monde parvient à se comprendre...la vrai non-communication, c'était celle au sein du couple et elle se résoud assez facilement au final, en tout cas à l'écran. Rien ressenti.

L'impression d'avoir déjà vu ça 100 fois dans des films qui y consacraient leur histoire entière (la frontière mexicaine, etc par exemple).

La partie avec la famille arabe est moins stéréotypée. Mais là aussi, trop évidente, trop courte et encore une fois, trop constamment morcelée dans le récit, au même titre que les autres. On zappe trop vite. Il n'y a que les scènes au Japon où Innaritu s'attarde vraiment sur son sujet et c'est là que ça fonctionne le mieux, c'est là où j'ai pas l'impression de revoir du 21 grammes ou autre.

Enfin bref...je m'attendais pas à accrocher mais je m'attendais pas non plus à ne pas comprendre comment on pouvait être à fond. Je trouve le film pas mauvais mais bancal. Heureusement, il y a le Japon. Et Chieko.

4/6

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MessagePosté: 21 Nov 2006, 22:43 
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Localisation: Fortress of Précarité
hal5 a écrit:
Film Freak Returns a écrit:
le Japon

Le segment japonais reste aussi ma partie préférée.


Ca a l'air d'être le sentiment de tout le monde, comme quoi...

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MessagePosté: 22 Nov 2006, 06:18 
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Oberkampf Führer
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Film Freak Returns a écrit:
Ca a l'air d'être le sentiment de tout le monde, comme quoi...


Comme quoi rien du tout, mec. Ca n'est pas que ce segment qui fait la qualité du film. La scène de la bassine, le mariage mexicain, c'est BEAU.


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MessagePosté: 22 Nov 2006, 09:55 
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Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
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Film Freak Returns a écrit:
A part l'histoire japonaise, que je trouve sublime, j'ai trouvé le reste plutôt sans intérêt.


Un peu entre les deux... De très beaux moments, et d'autres un peu plus banals... Il y a certains trucs qui m'émeuvent, et d'autres (notamment ceux que tu cites sur le couple américain) que je trouve hyper convenus. Et je n'aime pas trop la conclusion de l'histoire du couple américain.
A côté de ça, ce que j'aime, c'est cette fois absolue du cinéaste en son histoire et en sa mise en scène.
Le plan final par exemple (travelling arrière depuis le balcon) ne devrait pas passer. Il devrait planter le film tellement il est gros...

Ben non, il passe comme une lettre à la poste.
J'adore quand un cinéaste a une telle confiance en lui qu'il ose tout, même ce qui pourrait paraitre ridicule dans un autre film.

5/6

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