Forum de FilmDeCulte

Sans doute par rapport à la différence purement "graphique/visuelle", qui saute aux yeux, quand tu vois la sophistication extrême (le "photoréalisme") de WALL-E et EVE.

Ce qui me choque plus c'est l'espèce d'unanimité sur la "déception" de la partie dans l'espace...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est comme Paris Texas: quand, après une demi-heure, le type ouvre la bouche et commence à parler, ça devient moins bien, mois épatant.

C'est drôle, je pense exactement l'inverse : je trouve au contraire que ce dispositif de déraillement endiablé, le film l'exploite assez magistralement. C'est d'ailleurs ce qui en fait tout l'intérêt, ce qui fait que sa dynamique est si efficace après le calme contemplatif de la première. Le brio avec lequel Stanton orchestre une sorte de chaos jouissif à bord du vaisseau, les différentes "castes" de robots qui parasitent la machine (ou au contraire tentent de la remettre sur les rails), le tempo et l'inventivité incroyables du tout... Vraiment, j'y trouvé une forme de quintessence d'un art de pur vertige "cinétique", aux frontières de l'abstraction, qui m'a pas mal estomaqué.

Sinon, Nemo est une pure merveille de drôlerie, je suis d'accord. Le personnage de Dory, franchement, faut lui dresser un monument. Je crois que l'un des plus fous, hilarants et touchants dans toute la filmo Pixar.

Ta descripton du dérèglement fait envie. Mais à part deux coups de peinture sur les murs, je ne me souviens pas d'un épisode de folie, et j'ai eu le sentiment qu'on se dépêchait d'aller vers un affrontement frontal type CRS. Peut-être que ça m'a échappé.


En le revoyant l'autre soir à la télé, il m'a semblé que la voix française était synchronisée par la fille qui fait Julia Roberts habituellement, et ça ne gâchait rien.
Pour Nemo, l'absence de baisse de rythme sur 90', ça m'a impressionné.

Je suis d'accord, c'est quand même très balisé.

purée quelle plaie ce film :/ lamentablement pompé sur le scénar de "toy story2", un des plus faible de Pixar :/

Je ne sais pas si ça t'as échappé, mais c'est clair que je n'ai pas vu du tout la même chose que toi.
Le côté "bug dans la matrice", la logique de saturation narrative totale qui affole le script et épuise tout le potentiel du McGuffin (la plante à la chlorophylle), la répétition des gags et des mouvements qui enrayent le bel ordonnancement du vaisseau en anarchie généralisée... Wall-E c'est monsieur Hulot, en fait. Non ? Bon, d'accord...



Oui, c'est bien elle. L'une des rares voix féminine de doublage français que j'adore.

revu today, ça fonctionne toujours. alors par contre le ciné ou j'étais à zappé le court métrage censé etre au début :/ sinon j'avais completement zappé le générique de fin et woah le boulot et les références, vraiment fantastique.

Niee? Jamais entendu parler de ça... Ils ont dû zapper chez moi aussi. Il consistait en quoi?[/code]

...

j'avoue que c'était très bien foutu et super drole. faut que je me chope le dividi des courts métrages d'ailleurs.

Tain! Etre privé du court c'est une honte...!


Euh.. Un grand grand cabaret alors.


Le chapeau est donc vraiment magique, et le lapin ne veut pas apparaître tant qu'il n'a pas eu sa carotte. Résultat, avalanche de gags toujours plus énormes, crescendo comique incroyable, sur un rythme d'enfer. T'as une idée à la seconde.


C'est jubilatoire, et clairement l'un de leurs meilleurs.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je confirme, "Presto" est un court vraiment frais qui témoigne d'une imagination fertile ainsi que d'un sens de la mise en scène inspiré.
Pour en revenir à Wall-E, c'est drôle, intelligent, très mignon. Mais pour moi, Ratatouille reste le meilleur Pixar à ce jour.

j'avais pas osé demander
merci, c'est vrai qu'il est sympa.