Forum de FilmDeCulte

Disons que tu ne fais pas non plus preuve du plus grand respect...

Respect envers qui?

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Marylin, dernières séances
Michel Schneider

Pas allé jusqu'au bout de ses divagations fantasmées sur la relation entre Monroe et son psychanalyste, l'homme qui l'a retrouvée morte. Stoppé au bout de deux cent pages qui ressassent un côté déprime et chaudasse d'une nana paumée qui finalement ne parle que de ses nibards autour de mecs qui rêvent de la mettre à oilpé. C'est un peu court. Le bouquin a reçu l'Interallié.


Le moral des ménages
Eric Reinhardt

Dans ce métaroman inépuisable qu'est Cendrillon qui préfigurait entre autres les ravages de l'affaire Kerviel, il y avait une courte scène très drôle et surtout pas du tout égotique où Reinhardt assistait impuissant et médusé à l'assassinat de son précédent bouquin, le moral des ménages, pendant une émission du masque et la plume.
Mêe si c'est clairement en-dessous de Cendrillon dont il porte déjà les germes, ce livre est un savoureux manifeste contre les valeurs étriquées de la classe moyenne, à travers un diplômé d'école de commerce marié à une femme maniaque des dépenses et au bon paraître, qui décide de tout plaquer pour devenir un chanteur raté. Un petit American Beauty qui ne manque jamais d'humour et qui règle ses comptes aux humiliations quotidienne qui dégénèrent d'une forme montante du conformisme.
4/6

J'ai enfin lu fahrenheit 451. Bah j'ai adoré forcément. Ca se passe assez de commentaires, j'ai juste bien aimé que contrairement à beaucoup de bouquins de science-fiction/anticipation, ici le héros qui se réveille du jour au lendemain, n'est justement pas totalement réveillé. Il reste presque tout le bouquin un peu paumé, fait des grosses erreurs de débile, car on ne passe pas du jour au lendemain d'un zombie lobotomisé à un mec éclairé. Ca paraît logique, mais dans la plupart des bouquins utilisant cette thématique, le passage est souvent direct, ici on passe d'un abruti inconscient à un abruti conscient. Bien joué de la part de l'auteur.
Ah oui ici la dictature ne s'est pas imposée de force, c'est le peuple qui en s'enlisant dans "beaufitude" a choisit lui même sa société. Très fin également.
Sinon comme tous les "classiques" de sf, ça reste furieusement intelligent et d'actualité.
Voilà...

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L.A. Confidential (James Ellroy)

Très impressionnant, et finalement assez différent du Dahlia noir. Il y a plus d'envergure, le livre est presque plus proche d'un American Tabloïd, par moments. J'avais presque l'impression de lire des faits réels à peine romancés, une énorme fresque constituée de faits réels. Alors que Le Dahlia noir, qui reste cependant à mes yeux un chef d'oeuvre, me paraissait plus proche de ses deux personnages principaux. Je ne sais pas lequel des deux je préfère, mais L.A. Confidential, c'est une mine d'or dont on ne décolle pas avant la dernière page. C'est assez complexe à lire, Ellroy exige beaucoup de son lecteur. Mais les trois personnages sont très forts, les seconds rôles aussi. Il faudrait que je revois le film, j'avais assez peu aimé à l'époque, mais je me rends compte en lisant le livre que le travail d'adaptation a du être très dur.



Un pouvoir nommé désir (Catherine Nay)

Clairement moins bien construit et documenté que La Tragédie du président, largement moins bien écrit que l'autobiographie de Giscard, cette biographie de Sarko beaucoup de recul. En gros, notre cher président n'a quasiment aucun défaut, n'a jamais menti, n'a jamais trompé, n'est qu'une victime (de Chirac, de Villepin, de Cécilia...). Ca reste intéressant, et lorsqu'on délie un peu le vrai du faux, il demeure un personnage assez fascinant dont les qualités sont aussi évidentes que les défauts, et ça se lit très vite. Mais ça reste vraiment de la petite biographie écrite vite fait. C'est pas toujours très clair, au niveau des dates, aussi.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Un goût de rouille et d'os
Craig Davidson

Si c'est Bret qui le dit... Recueil de nouvelles également salué par Palahniuk à l'écriture violente et incisive sur les combats et les addictions, du boxeur venant expier sa faute au déchiquetage de clebs, de l'alcoolisme au sexholisme par un Canadien mega bien gaulé (cf Tech HS littérature page 65 et ex gros vu la quatrième de couv de ce goût de rouille) d'à peine trente ans à l'écriture à même le corps, bien moins trash que son parrainage pourrait le laisser supposer mais tout aussi pertinent. Il sort un bouquin sur la boxe mi-Avril.

Ce thread ressemble de plus en plus à un blog.

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1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Ouais, avec les commentaires intégristes des chieurs anonymes en sus.

*Faulkner n'avait qu'à aller à la gym*

En moins tu veux dire.



Tu aimes les moustachus alcooliques?

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3. Rot.

Tu veux pécho ce soir, Errol?

J'ai des goûts raffinés auxquels tu ne pourrais en aucune façon correspondre. Désolé.

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Tu t'es acheté un gant de velours?

Nous ne sommes malheureusement plus au temps des duels.

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2. Die.
3. Rot.

Une quinzaine de nouvelles par Dorothy Parker, scénariste notamment d'Une étoile est née et potine de Fitzgerald (il y a d'ailleurs cousinage), sur le couple et ses ratés avec un style bourré d'esprit, entre distance ironique et amertume au charbon. Si tu passes devant, oui devant là, jette au moins un oeil sur La Grande blonde, chef d'oeuvre magistral sur la déchéance noirissime d'une reine de beauté alcoolique et suicidaire.

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai le souvenir de quelque chose de très déprimant, de très pessimiste. J'avais beaucoup aimé, en tout cas. Je l'avais lu juste après avoir vu le sympathique film d'Alan Rudolph (Dorothy Parker and the vicious circle, ou un truc comme ça).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)