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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 29 Avr 2015, 17:00 
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Sir Flashball
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Cantal a écrit:
Oui il a fait plus sombre et mieux. Les frères karamazov (genre de best of), l'idiot ou les démons (même si trop foutraque) sont un degré au dessus encore.


Mais ce ne sont pas des livres que je trouve si sombres que ça (enfin, pas lu Les démons, mais les deux autres).

Les carnets du sous-sol, c'est extrêmement sombre, mais encore une fois, je trouve que c'est aussi très drôle.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 29 Avr 2015, 17:10 
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L'humour est pas ce que je retiens ou alors à un degré trop faible pour qu'il contrebalance la noirceur. Mais ça va peut être me sembler plus évident si je les relis un jour!


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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 29 Avr 2015, 17:34 
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Castorp a écrit:
Tu penses à qui ? Et à quels Dosto ?

Sans avoir lu tout Dostoïevski, Les carnets du sous-sol et les démons.
Sur le reste, je ne réponds pas, il y a Caribou qui est loin d'avoir fini sa cure de désintox.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 29 Avr 2015, 17:41 
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Sir Flashball
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En parlant de Dosto, d'ailleurs, Actes Sud est en train de le resortir en intégralité dans sa très belle collection Thésaurus ; 1500 pages, 30 euros. Il faut que je me les prenne.

The Scythe-Meister a écrit:
Sur le reste, je ne réponds pas, il y a Caribou qui est loin d'avoir fini sa cure de désintox.


Tu peux laisser des noms sans commenter, je suis curieux de savoir si tu parles de littérature russe ou d'ailleurs.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 29 Avr 2015, 18:00 
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Tu es fou, quel que soit le nom que je citerais, il serait capable de dire que ce n'est pas du tout noir, et que de toute façon, le désespoir c'est pour les ados attardés, et qui lit des trucs pareils, d'abord ?
Et puis, on s'en fout. Je taquinais juste nos émotionnés.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 26 Mai 2015, 18:51 
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Je me rends compte que je suis pas venu parler du dernier Houellebecq mais je tenais à dire que j'étais déçu comme beaucoup. C'est plus un essai politique qu'un roman, la narration se bornant à présenter au héros plusieurs hommes récitant leur thèse sur l'avenir de la France... c'est un peu un prétexte pour Houellebecq pour livrer ses prophéties - par ailleurs pas inintéressantes. Les personnages sont quasi inexistants, leur trajectoire relativement bâclée.

Cela dit, concernant ces "prophéties", pour la première fois chez l'auteur que j'aime d'habitude défendre contre les attaques des bien-pensants, je me suis trouvé plusieurs fois assez mal à l'aise face à ce qui est dit sur l'islam, qui occulte toute une dimension de cette religion. La polémique n'est pas illégitime, pour une fois, et l'auteur n'est pas crédible quand il se cache derrière l'argument de la fiction vu que justement, c'est une fiction-prétexte à un essai politique.

Je me suis surpris aussi à être agacé par le ton neutre un peu trop encyclopédique de Houellebecq pour ce type de sujet... il déroule un programme assez calibré au final mais on a l'impression qu'il veut nous faire croire que ce qu'il dit est absolument original. Bref, un petit Houellebecq.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 28 Mai 2015, 10:49 
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Nouvelle publication du Bateau-usine de Kobayashi chez Allia

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Un article de 2010 du monde
le monde a écrit:
Quatre-vingts ans après sa première édition, un roman "prolétarien" a connu au Japon, en 2008, un succès inattendu, suscité par une "relecture" faite en milieu scolaire (lire "Le Monde des livres" du 11 juillet 2008). A la surprise générale de la critique, ce roman, très marqué par l'époque où il fut écrit, apparaissait comme une traduction limpide et frappante des préoccupations des jeunes générations actuelles.

Certes, l'auteur, assassiné en 1933, à l'âge de 30 ans, dans des conditions mystérieuses (il fut probablement tabassé par la police qui l'avait arrêté pour ses activités subversives procommunistes), n'était pas un inconnu : son courage était souvent cité en exemple. Mais qui pouvait penser que le triomphe trompeur du libéralisme, avec les conséquences désastreuses que l'on sait pour la quasi-totalité de la population des pays jusque-là classés comme "avancés", allait à ce point faire resurgir les angoisses d'il y a un siècle ?

Takiji Kobayashi consacra les quelques années de sa jeunesse mutilée à observer les milieux paysan et ouvrier, à enquêter dans les champs, dans les usines et dans les ports d'Hokkaido et du nord de l'île principale d'Honshu, région dont il était originaire, pour dénoncer les conditions de travail inhumaines qui étaient imposées aux agriculteurs, aux employés d'usine, aux pêcheurs, pour augmenter la rentabilité des entreprises ou des propriétaires. S'inspirant d'un fait divers réel - la mutinerie d'un navire de pêche et de conserverie de crabes et le naufrage d'un bateau en détresse auquel, pour ne pas perdre de temps, le capitaine du "bateau-usine" refusa de porter secours -, il publiait en 1929, d'abord en revue sous forme légèrement censurée par la rédaction, puis en volume (sous le manteau, car le livre fut interdit jusqu'après la guerre), ce roman remarquable non seulement par son sujet, mais par sa forme, comme le souligne, dans son excellente postface, la traductrice, Evelyne Lesigne-Audoly. Curieusement, en dépit d'un objectif ouvertement politique qui aurait pu conduire à un style naturaliste et édifiant, l'auteur cherche dans l'avant-garde européenne des modèles (notamment chez Benjamin Fondane, nous dit-on). Bien sûr, c'est ce qui donne sa force au roman.

Il s'agit, en effet, pour le jeune écrivain de rédiger un roman politico-social, dont les personnages sont, pour la plupart, désignés par leur fonction ou leur âge, mais non par leur nom. Le grand romancier Naoya Shiga (1883-1971), auteur d'Errances dans la nuit (Gallimard, 2008), de vingt ans l'aîné de Kobayashi, remarqua tout de suite son talent, qui dépassait la simple prise de conscience politique. Car la reconstitution du travail dans cet enfer flottant et des rapports entre pêcheurs, ouvriers et personnel d'encadrement est d'une vérité glaçante. Très cru dans ses descriptions (notamment sur l'hygiène épouvantable, les frustrations, les abus sexuels entre hommes et la violence intolérable de la répression et des châtiments corporels allant jusqu'au meurtre), le romancier laisse sourdre chez le lecteur et chez ses personnages une colère qui aboutit à la mutinerie. Les rares moments d'humanité sont fournis par une famille russe qui vient au secours d'une chaloupe perdue et par quelques gestes d'entraide entre les pêcheurs martyrs.

Bien entendu, un lecteur occidental pensera à Joseph Conrad. Mais on n'est pas sur le fleuve Congo. On navigue au large du Kamtchatka. Les employeurs (et surtout un monstrueux intendant) mêlent sournoisement discours nationalistes, intimidations professionnelles et sévices corporels afin de forcer les marins, parmi lesquels se trouvent de nombreux ouvriers agricoles au chômage et des étudiants désargentés, à renoncer à toute dignité humaine pour enrichir les investisseurs qui ont réhabilité des rafiots vétustes commandés par des capitaines ivrognes.

Il ne fait aucun doute que ce Bateau-usine doit compter parmi les grandes oeuvres japonaises, à la fois littéraires et humanistes, à effet politique et social : au même titre que Les Feux (1951), de Shohei Ooka (1909-1988), et que Pluie noire (1966), de Masuji Ibusé (1898-1993). Mais, d'une certaine manière, le récit de Kobayashi est plus radical, par son mélange de violence et de sobriété, d'hyperréalisme et de refus de toute psychologie romanesque, de lyrisme poétique et de froideur intraitable.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 06 Juin 2015, 16:43 
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Professeur de désir, de Philip Roth

La quatrième couverture vend une histoire de Don Juan des universités mais c'est absolument pas ça, c'est plutôt les relations amoureuses successives de ce prof indécis qui ne sait pas s'il doit suivre ses penchants transgressifs ou opter pour la sécurité d'une femme aimante et saine.

J'ai adoré certains passages, notamment la façon dont Roth décrit avec mélancolie l'apaisement vécu avec une femme douce et équilibrée, apaisement promis à disparaître comme tout ce que le protagoniste essaie de construire. La morale est assez pessimiste: l'homme ne sait pas se satisfaire sur une longue durée de ce qu'il a, il est condamné à être en mouvement dans le domaine amoureux - un mouvement qui n'est qu'un cycle de construction-destruction douloureux.

Mais c'est inégal, Roth brosse un peu superficiellement certains personnages, dont le poète aux multiples vices de l'université et surtout, surtout, le personnage-clé qu'est Helen, femme fatale qui vit dans le désir inassouvi d'un ailleurs romantique absolu. L'évolution factuelle de leur relation - de la rencontre à la rupture en passant par la vie à deux - est balayée en trop peu de pages pour que je comprenne les atermoiements qui s'étalent ensuite sur de nombreuses autres pages.

J'avais jamais entendu parler de ce bouquin, sûrement un Roth mineur, mais c'est quand même pas mal, et ça se lit vite.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 06 Juin 2015, 19:15 
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Baptiste a écrit:
ses penchants transgressifs

Transgressif dans le sens infidèle ? Ou c'est un pervers qui pousse ses conquêtes à faire des trucs érotiques transgressifs (auquel cas ça m'intéresse) ?

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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 08 Juin 2015, 20:58 
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A plusieurs niveaux. C'est par exemple la mise en place d'un plan à trois régulier, aller trop loin avec une amie en matière sexuelle, le fantasme presque réalisé de prostituer une (autre) amie consentante, etc. Il n'y a pas vraiment l'infidélité, sauf dans les récits de casanova d'un ami poète qui le fascine. En tout cas le héros a une vie intérieure bien plus développée que ses réelles actions, pas sûr que c'est ce que tu recherches.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 13 Juin 2015, 11:16 
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Le Joueur, de Dostoïevski.

Premier Dosto pour moi, expérience plutôt concluante même si je n'accroche pas à 100%. J'aime beaucoup ce récit d'abord bizarre et mystérieux (l'un de ces romans qui commence par une narration qui fait comme si on connaissait la situation initiale qui n'est jamais donnée) puis enfiévré et finalement terrifiant: la grand-mère qui perd tout non pas par faiblesse mais parce qu'elle est soumise à la passion du jeu qui emporte même les plus forts, les charognards qui rôdent pour profiter de l'argent et du prestige, le précepteur sombrant dans le jeu, qui détruit même son désir pour la femme...

Ma seule réserve, mais cela tient peut-être à un manque d'habitude, réside dans ce style très appuyé pour signifier toute cette terreur (les mots en majuscules par exemple), et tout cet aspect radical bien russe qui fatigue parfois et qui n'est pas des plus subtils. Mais bon, ça reste particulièrement marquant, une porte idéale pour moi dans la bibliographie de Dosto.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 13 Juin 2015, 20:20 
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Sir Flashball
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Faut lire la traduction André Markowicz, il faut...

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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 14 Juin 2015, 00:07 
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J'ai lu que c'était un peu outrancier et pas forcément fidèle...


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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 14 Juin 2015, 05:36 
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Sir Flashball
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Argument Caribou.

Les trads de Markowicz sont incomparablement supérieures au verbiage 19ème des traductions Gallimard. Je me suis frotté aux deux, et il n'y a pas photo : il en ressort une altérité, un sentiment d'étrangeté qui sont la marque des bonnes traductions ; les trads Gallimard françisent tellement le texte que son caractère russe (sa "russité", si l'on veut) en est effacé.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières lectures
MessagePosté: 14 Juin 2015, 14:46 
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Franchement, c'est pas très important. Les romans tuent dans les anciennes traductions aussi.
J'en avais déjà parlé en effet:

Caribou a écrit:
J'ai jamais entendu quelqu'un de compétent m'en parler donc je reste circonspect sur la question (et je ne suis pas certain que le style plus contemporain de Markowicz soit autre chose que ça, plus contemporain, mais plus fidèle, je ne sais pas) et ça ne m'étonnerait pas que Markowicz surtraduise lui-aussi (comme la plupart des traducteurs), c'est l'impression que ses traductions donnent en tout cas.

Version de Pierre Pascal

«Cette pauvre Élisabeth était à ce point simple, abattue et épouvantée une fois pour toutes que l'idée ne lui vint même pas de lever les bras pour défendre son visage, bien que ce fût le geste le plus naturel à cet instant, puisque la hache était levée droit sur sa tête. [...] Le coup tomba droit sur le crâne, du côté du tranchant, et coupa en deux toute la partie supérieure du front presque jusqu'au sommet du crâne. Elle s'écroula.»

Version d'André Markowicz

«Et, cette malheureuse Lizaveta, elle était tellement simple, tellement écrasée, à tout jamais terrorisée, qu'elle ne leva même pas la main pour se protéger le visage, même si c'était là, à cet instant, le geste le plus naturel et le plus indispensable, parce que la hache était levée tout droit devant son visage. [...] Le coup lui arriva directement sur le crâne, avec le tranchant de la lame, et lui fendit tout de suite la partie supérieure du front, presque jusqu'au sommet. Elle s'effondra net.»

Doussia Ergaz :

“Elle était si naïve, cette malheureuse Lisbeth, si hébétée et si terrorisée qu’elle n’esquissa même pas le geste machinal de lever le bras pour protéger son visage ; elle souleva seulement son bras gauche et le tendit vers l’assassin, comme pour l’écarter. La hache pénétra droit dans le crâne, fendit la partie supérieure de l’os frontal et atteignit presque l’occiput. Elle tomba tout d’une pièce.”


Vous voyez une grande différence?


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