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Sortez les Méphisto.



Deux soeurs, rien en commun, le clash *hop*

Alors le pitch (et même son développement *ça vous dit un film dans une maison de retraite?*) ne font pas forcément envie, mais en fait ça marche comme 8 Mile (qui donnait l'impression d'être déjà entièrement vu avant de l'avoir zieuté): c'est parfois dans des rails, mais c'est bien fait, c'est très sincère, même si parfois lisse (la musique de Mark Isham est un vrai polluant).

Après un générique garbagisant (Stupid Girl, pour le rôle tenu par Diaz), le film se repose évidemment sur ses actrices, qui ne font pas tellement de numéros Oscar, mais qui sont bien et portent fort le tout. Le scénario, signée de la fille de Erin Brockovich, est efficace, parfois un chouille paresseux (la belle-mère), souvent juste. Et la mise en scène de Hanson, du nerf initial avec caméra à l'épaule (assez joyeusement déstabilisant pour ce type de film) jusqu'au cadre à quatre épingles du reste, est bonne.

Ca ne déborde peut-être pas assez (mais Hanson n'a jamais été vraiment un excentrique), mais c'est réussi, je trouve. Ca me semble bide assuré par contre.

Ca sort à la fin du mois, une vraie critique bientôt

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ce chien.

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Bouh!!! Vivement...

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Je pense que ça peut te plaire, en tout cas c'est très girly donc ça risque de pas trop plaire ici...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Rahhhhhhhhhh, ça m'apate encore plus!

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bah on sera au moins 3 comme d'hab

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Janet

Fliflah
http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1325

Maggie et Rose sont deux sœurs qui s’adorent comme elles se détestent. La première est persuadée que son seul atout est sa capacité à se servir du sexe pour obtenir ce qu’elle veut. La seconde est complexée par son poids, et se concentre sur son métier d’avocate. Un terrible clash se prépare entre les deux jeunes femmes.




YOU STUPID GIRL, ALL YOU HAD YOU WASTED

Au son d’une Shirley Manson exhalant sa "Stupid Girl" de circonstance, le générique de In Her Shoes télescope caractères classieux et flashes soudains, d’une jeune femme à une autre. Ce que l’on sait d’elles d’un simple regard: Rose, sœur cerveau, est avocate, porte des culottes en coton, prend des photos de ses amants endormis, et a renvoyé scandale et passion dans son placard à chaussures. Maggie, sœur dévoyée, porte quelques fringues cheap qui tiennent dans son sac poubelle de valise, croque les hommes comme des berlingots, confond Todd, Tad et Ted, et emprunte lesdites mules de Rose, quitte à en briser les hauts et chics talons. Derrière l’évidence un peu ronflante des antagonismes comiques se cache pourtant autre chose, une justesse qui, un peu comme dans 8 Mile, fait que le film déjà vu maintes fois (l’ascension pleine d’embûches d’une star du micro, les "je t’aime moi non plus" de deux sœurs que tout éloigne pour mieux rapprocher) mérite malgré tout le coup d’œil. Car l’ouvrage, s’il reste classique, est joliment exécuté.




LES SOEURS FACHEES

Il manque peut-être quelques plis à ce récit, une mèche un peu décoiffée. Mais Curtis Hanson n’a jamais réellement été un excentrique, plutôt un cinéaste qui mise sur sa sincérité, sa foi en une histoire, des personnages et des acteurs. Sa mise en scène d’abord nerveuse, caméra à l’épaule braquée sur une relation électrique, laisse place peu à peu à un cadre tiré à quatre épingles, focalisé sur les blessures engourdies dans les nébuleuses cachotteries de famille. Où les comédiennes sont mises en valeur, d’une Cameron Diaz conquérante, en idiote pas si ravissante, complexée par son inculture jusqu’à en oublier de savoir lire, à Toni Collette et son mal-être congénital caché derrière un peu d’embonpoint. Miel et suie, Sonny et Cher (même séparés), les deux sœurs, autour d’un épisode de Sex and the City (celui où l’on baise façon Charlotte – c’est-à-dire poliment) ou un vieux mélo avec Joan Crawford, sont en quête d’apprentissage - les poèmes d’Elizabeth Bishop pour l’une, la confiance pour l’autre - et s’apprivoisent à distance, dans l’ombre du modèle de la fille parfaite qu’elles ne seront jamais. Et si la dinde est parfois trop juteuse (insupportable musique de Mark Isham, quelques facilités scénaristiques), elle a aussi un cœur gros comme ça.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Film pour femmes joliment troussé comme Hollywood sait le faire.

Bah, c'est bien !

Curtis Hanson est décidément capable de se mettre au service de n'importe quel sujet, même le plus casse-gueule... Alors qu'un banal faiseur en aurait fait un insupportable mélo sirupeux, Hanson met en valeur ses actrices, sait toujours trouver le ton juste, évacue tout ce qui peut paraître artificiel pour s'en tenir à l'essentiel : une histoire tout simplement bien racontée, avec du coeur et du savoir-faire hollywoodien. Et malgré certaines longueurs, c'est la grande classe.

4-5/6

A noter que le film est produit par les frères Scott, j'adore vraiment le logo de Scott Free...

Et bien la bonne surprise, pourtant c'était pas gagné, mais le film n'est absolument pas mièvre, culcul et sa façon d'utiliser les codes de la comédie romantique (dans un traitement très premier degré, sans emphase) lui permet d'être plus que ça. C'est un film de femmes en effet, mais l'homme peut très rentré là dedans. Les parties plus graves sont très bien écrites et les 3 actrices sont formidables...

Et puis ça donne envie d'être vieux dans une maison de retraite de Floride...

[img]D'ailleurs%20être%20vieux%20ça%20a%20l'air%20génial%20avec%20des%20mamies%20funky![/img]

Bon moi j'ai adoré, je suis sortie la larme à l'oeil tellement c'était boooo (évidemment je suis un peu le coeur de cible en même temps), et c'est vrai que bon, n'importe quel tâcheron aurait bâclé ça, là avec Hanson ça la classe quand même, et j'ai trouvée Cameron absolument géniale (les autres aussi mais elle surtout), j'ai beaucoup aimé aussi le rapprochement Rose-Simon... enfin bref tout sonne très vrai, c'est rigolo, c'est triste, c'est beau, 5/6

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Janet

à fond !

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Janet

Ha ben pareil... en larmes toute la fin du film...

Y'a de superbes moments la scène de Cameron MTV, et quand elle fait visiter la résidence à Tony Colette... Tony Colette qui monte en courant les escaliers du palais de justice. Des trucs touts petits presque anodins, mais tellement touchants, tellement bien traités...

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Curtis Hanson s'est réveillé un matin, après des années de nuages brumeux, et il a dit "putain, merde, maintenant je vais faire des bons films".

Et depuis, miracle sur la banquise, le pingouin de gave de ces perles joyeusement névrosées, de ces films qui cachent beaucoup de contenu sous une enveloppe qui fait peur, et des comédiens tip top trop bons.

LA confidential : 6/6, révélation Crowe, Pearce, confirmations Basinger, Spacey...
Wonderboys: 6/6 Révélation Holmes, Maguire, confirmations Douglas, McDormand, Downey Jr.
8 Mile: 5/6 Révélation Hanson (filmer le rap, il peut), et Eminem

In her shoes: 4.5/6, confirmation tout le monde...

Bon et puis régal des yeux, merci Curtis, Cameron Diaz, direct number one culculte de l'année...Et enfin un film qui me fait fantasmer sur des pompes (oui oui, bon, parce qu'au bout ya le cul de Cameron...). Un film qui fait du bien qui réchauffe les petits coeurs...Un peu comme Wonderboys en fait...(d'ailleurs j'avais dans un premier temps mis 4.5/6 à Wonderboys).

Sont cons d'avoir fait une affiche aussi naze.
Du coup j'avais éliminé d'office, j'ai peut-être eu tort.