Forum de FilmDeCulte

Kaboul, 15 août 2021. Alors que les troupes américaines s’apprêtent à quitter le territoire, les Talibans prennent d’assaut la capitale et s’emparent du pouvoir. Au milieu du chaos, des milliers d’afghans tentent de se réfugier dans le dernier lieu encore protégé : l’Ambassade de France.

Vu car j'avais envie de voir un film.

Au vu du titre, on ne peut s'empêcher de penser au Bay sur Benghazi, même si ici c'est moins un film de guerre qu'un film d'escorte semi-passive. D'ailleurs rien que le titre en dit long: treize jours, treize nuits, bonjour l'urgence (bon en réalité j'ai l'impression que le film se passe sur deux jours et demi). C'est ça le gros problème du film: c'est plutôt mou. Après en séance de 13h30 en ayant dormi quatre heures ça passait bien mais bon on s'attend à un truc plus péchu (d'ailleurs étonnante absence de caméra épaule vu le sujet).

Mais ça reste correct: bien incarné (Zem, Khoudry, Knudsen, y a pire), posé dans la mise en scène, effets spéciaux non visibles, casting secondaire de mecs pas connus (ou que j'ai connu au bar) solide, l'ensemble n'est pas m'as-tu-vu. Mais j'aurais aimé être davantage emporté.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

- Les talibans ne sont finalement pas si méchants. T’as presque envie de les remercier en leur serrant la main.
- Le scénariste n’a tellement pas d’idées vu l’absolu manque d’intérêt de l’histoire qu’il ajoute des péripéties (vraies ou pas) à la con à l’issue desquelles rien n’a changé, concrètement. Au final, c’est juste 400 personnes qui font dix bornes en bus.

C’est plutôt bien fait, mais ça n’empêche pas le plantage violent.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Sur la base de son horrible BA découverte en salle avec DV, 0/6 direct.

Je dois préciser que c'est un film que j'avais de toutes façons envie d'aimer car le personnage de Khoudri est basé sur une fille de la boite où je bosse actuellement (La Chaine de l'Espoir, et non "La chaine du coeur" comme dans le film) qui s'est effectivement faite évacuer à ce moment-là. Forcément, tu te projettes un peu plus facilement dans le film quand c'est comme ça.

Et en réalité j'ai trouvé ça plutôt pas mal mais je suis d'accord pour dire que le film n'a pas tant de choses à raconter, cela dit l'attente pesante dans un contexte aussi tendu c'est aussi un sujet intéressant. J'ai vu le film en AP avec une table ronde à la fin et Bourboulon affirmait que rien n'avait été inventé, cependant je ne peux pas m'empêcher de trouver certaines choses factices et un peu lourdes:



ça m'embête beaucoup car ce sont 2 scènes clefs que je trouve bâclées et qui me sortent un peu du film alors qu'on est sensés être au max de la tension.

Sinon hormis ça on a un récit plutôt efficace, un bon casting avec évidemment Roshdy Zem qui porte bien le film, et une belle histoire qui mérite quand même d'être racontée. Pendant les discussions d'après film il y'a un afghan qui a été sauvé ce jour là, qui a pris la parole et est descendu prendre le commandant dans ses bras, racontant à quel point il était heureux d'avoir pu être accueilli en France, d'avoir eu la chance d'avoir pu refaire sa vie ici et d'être aussi bien accueilli de manière générale. C'est un évènement totalement extérieur au film mais qui aide à lui donner un peu plus de corps malgré tout.

4/6 gentil.