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aka Agent secret aka The Woman Alone



Carl Verloc, un homme en apparence tranquille, propriétaire d'un cinéma londonien, vit avec sa femme Sylvia et le frère de celle-ci, un enfant nommé Steve. Carl, qui cache des activités terroristes, provoque une panne d'électricité dans la ville, mais celle-ci ne provoque pas la panique escomptée. Il demande ensuite au jeune Steve de transporter une bombe.

Comme quoi, même Hitchcock n'est pas à l'abri de faire un court métrage étiré.

Il est inévitable, quand on tourne un à deux films par an (!), de pondre des films mineurs, moins réussis, mais force est de reconnaître que j'étais grandement surpris de constater une telle régression après Les 39 marches, où il se passe mille trucs avec un rythme enlevé, face à ce thriller qui semble n'être qu'une longue illustration de l'adage du maître sur le suspense, avec l'exemple de la bombe sous la siège.

Ici, c'est la bombe dans les mains du gamin, et la tension est effective, mais en dehors de cette séquence centrale, l'action et l'intrigue sont réduites à des rudiments pas très intéressants pour ne pas dire génériques (amusant de constater d'ailleurs que le film s'appelle Agent secret en français alors que le titre original du précédent était justement Secret agent et qu'Alfred réalisera également un Saboteur quelques années plus tard) et si la mise en scène demeure dynamique, elle ne peut pas rythmer outre-mesure un récit aussi anémique.

Résultat, ça dure 1h16 et j'arrive quand même à trouver le temps long.
Là où la découverte des 39 marches avait pu me faire considérer la possibilité d'une rétrospective intégrale, ce type de contenu ( ) me réconforte dans l'idée que ce n'est pas nécessaire.

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