Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 21 Nov 2024, 21:37

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 27 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 14 Avr 2009, 04:50 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9898
Localisation: Ile-de-France
Image

Dans le top Hitchcock du forum, ce film obtient beaucoup de 5/6 honorables mais polis, j'ai l'impression. Dommage, tant c'est pour moi un des plus fascinants et poignants ouvrages du maitre.
En faisant fusionner une histoire d'amour entre deux personnages tourmentes et une affaire d'espionnage de la plus haute importance, Hitchcock produit la un film enorme, intense jusqu'au bout dans un final tendu jusqu'a la corde... qui debouche sur un des plans les plus terribles qui soient en noir et blanc, faisant un peu penser au final de Monsieur Verdoux dans le registre du sordide.
Les sequences magistrales s'enchainent, personnellement celle qui m'a le plus impressionne est l'arrivee initiale dans la maison des espions allemands, avec cette musique troublante, presque sinistre, qui vient de pieces alentours; et puis la mere de Claude Rains, que l'on voit en plan fixe d'ensemble descendre les escaliers, spectrale et menacante, pour se presenter a l'heroine.
Les "enchaines" sont eux magnifiquement interpretes par Cary Grant et, surtout, Ingrid Bergman. Personnellement cette femme me tue, parmi les grandes actrices d'Hollywood c'est vraiment elle qui me touche le plus, et davantage. Tellement de classe, de beaute, d'intelligence, de fierte aussi, matinee d'un sens de la derision et d'un humour peu communs. Dans le film, Ingrid Bergman est tout ca a la fois, et Cary Grant fait presque fade a cote, un comble. Claude Rains est tres bien lui aussi, tantot ridicule, touchant, et intimidant, bref, humain.
Pour la petite histoire le film m'a fait penser a True Lies, film d'enfance ou la femme du heros doit prendre son courage a deux mains et seduit pour tromper. Cameron, entre autres bien sur, s'est sans doute enormement inspire des Enchaines...
Gros gros coup de coeur pour ce film, au dela de son statut de "classique", je le situe tout la haut dans mon pantheon hitchcockien.

6/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 14 Avr 2009, 09:02 
Hors ligne
Schtroumpf sodomite
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
Messages: 24601
Localisation: Arkham Asylum
Pareil.

_________________
N'écoutez pas Film Freak


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 14 Avr 2009, 20:28 
Hors ligne
Poupée qui fait non
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Juil 2005, 14:10
Messages: 9564
Localisation: Montréal
Et gros scandale à l'époque car on n'avait jamais vu un baiser si long au cinéma !

_________________
Janet


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 14 Avr 2009, 20:35 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9898
Localisation: Ile-de-France
ah oui, d'ailleurs il est sublime ce moment, mais ce qui est malin de la part de pervers-hitch est de briser sa continuite regulierement pour faire durer la sequence! :D


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Fév 2013, 16:06 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11667
Notorious en VO.
Une autre photo, déjà parce que c'est superbe...

Image

... et aussi parce que mea culpa, c'est pas de Gregg Toland (qui était que chef-op de deuxième équipe), mais le dernier film d'un autre chef-op, un certain Ted Tetzlaff.

C'est sans doute l'un des plus beaux Hitchcock. Il y a là-dedans une épure, une évidence, qui donne l'impression d'assister à un film de suspense comme au ralenti, résolument calme (peu de personnages, peu de péripéties, suspense intense tendu à partir de peu d'éléments), mais aussi étonnamment sobre (très peu de musique même aux moments-clés, le climax surpuissant qui se refuse tout épanchement lyrique). Un peu à la manière d'un Rebecca où ça fonctionnait moins bien (ou dans une certaine mesure, à la manière d'un L'Ombre d'un doute où ça fonctionnait bien mieux), j'ai l'impression que l'essence joueuse de son cinéma (le cinéma plus fier/ludique/cynique des années 50-60) établit un compromis avec la grande forme hollywoodienne, comme un terrain d'entente : avec sa pureté formelle, sa dimension romantique voire mélodramatique, sa célébration de l'amour, son premier degré (très peu de mélange de ton ici, très peu d'humour).

Je trouve ça très beau, Hithcock qui raconte une histoire d'amour, et non une histoire de chasse ou de désir. Il ne laisse rien passer de mignon ou d'idéaliste : timide chez Grant, doucement tragique chez Bergman (absolument exceptionnelle), la romance est sobre elle aussi par son peu d'effusions - alors que les rapports quasi sado-masochistes qui s'établissent à chaque rencontre (un homme contraint de prostituer la femme dont il est épris) sont d'une violence sentimentale inouïe. Il y a une sorte de pudeur là-dedans que je trouve bouleversante, jusqu'au méchant (l'allemand amoureux) dont les émotions sont maniées avec une délicatesse remarquable.

Non, vraiment, je trouve ça assez magnifique, avec un final exceptionnel. Faudrait le revoir dans de meilleurs conditions (malade et pas en forme, j'ai du faire plusieurs pauses), mais je pense que c'est l'un de mes Hithcock préférés.


Dernière édition par Tom le 02 Fév 2013, 23:32, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Fév 2013, 18:23 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9898
Localisation: Ile-de-France
:D


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Fév 2013, 22:46 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 15 Avr 2010, 11:07
Messages: 2227
Je pensais avoir vu pas mal de Hitchcock mais celui la je ne le connais pas DU TOUT. Paye ta filmo interminable.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Fév 2013, 23:08 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Fév 2011, 18:24
Messages: 413
Vu il y a très longtemps et j'avais été fasciné par la richesse et la sophistication du film construit sur le fondement d'une intrigue extrêmement simple (une histoire d'espionnage + 2 hommes amoureux de la même femme). Très fort, vraiment.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Jan 2016, 19:22 
Hors ligne
Sir Flashball
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
Messages: 23852
Meet le film sur lequel MI : 2 a tout pompé.

Je dois avouer que je n'aime pas trop la première demi-heure, qui cumule tous les défauts de l'âge d'or hollywoodien, à savoir une sur-écriture constante, et une incapacité à porter les aspects légers de la romance, toujours filmée sous un angle tragique/emphatique (même s'il est vrai, la scène du baiser est assez innovante à ce niveau-là).

Heureusement, Hitchock parvient à désagréger tout ça dans la deuxième partie, en faisant de l'acte d'espionnage non pas le centre de son film, mais le catalyseur autorisant la romance à exister au-delà de son postulat je t'aime/moi non plus. Ce qui est magique ici, c'est que le suspense se double donc d'une vraie tendresse, laquelle permet à l'acte d'héroïsme de ne plus être une opération de séduction, mais bel et bien le sacrifice ultime.
Et ce dernier plan...

5/6

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


Dernière édition par Castorp le 02 Jan 2016, 19:55, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Jan 2016, 19:30 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86844
Localisation: Fortress of Précarité
Faut absolument que je le voie celui-là...

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Jan 2016, 21:34 
Hors ligne
Schtroumpf sodomite
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
Messages: 24601
Localisation: Arkham Asylum
Castorp a écrit:
Meet le film sur lequel MI : 2 a tout pompé.


Et c'est totalement assumé, hein.

_________________
N'écoutez pas Film Freak


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Jan 2016, 21:37 
Hors ligne
Sir Flashball
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
Messages: 23852
Ah oui, clairement. La scène de l'hippodrome, c'est une copie conforme.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Déc 2016, 23:43 
Hors ligne
Expert

Inscription: 27 Oct 2016, 16:17
Messages: 237
Moi qui n'aime pas trop Hitchcock, j'ai trouvé dans ce film une émotion et une sophistication qui m'ont beaucoup touché. C'est (jusqu'ici) le film le moins cynique du réalisateur que j'ai vu mais aussi paraodoxalement le plus formel: ainsi les incursions dans le psychédélisme pour montrer l'alcoolisme puis l'empoisonnement du personnage de Bergman, avec des cadrages et mouvement de caméras que je n'ai jamais vus dans aucun autre film. Il y a dans ces visions une sorte d'opposition mort "honnête", silencieuse mais commensurable au monde des choses, comme les cafetières qui déchirent l'écran au moment où Bergman comprend qu'elle est piégée, et une mort "fasciste", qui est posée pour elle-même, sans symbole, mais qui parle (la mère de Sebastian). Bergman est extraordinaire, crédible à la fois comme femme perdue, abandonnée et vibrante et maître-espion, précise et impavide.

Il y a une grande thèse sur l'espionnage et le rapport de l'état à la vie privée des citoyens. Ce que la CIA utilise pour faire chanter Bergman et la forcer à coopérer n'est pas la menace possible de divulguer un vice qui serait de toute manière visible et conforme à un ordre social ou politique (même si cet ordre a été vaincu), mais au contraire, sa vertu et sa force morale cachée, qui fonctionnent comme une source de culpabilité secrète presqu'aussi compromettante qu'une faute, et qui de toute manière, dès lorsq qu'elels sont emplyables, lui interdisent toute vie privée et intimité véritable (celle-ci est un jeu et un programme, même si les sentiments sont réellement éprouvée).
Mais le chantage qui pèse sur elle est d'autant plus fort que l'état et la fonction police sont des objets de projection amoureuse de sa part . Lorsqu'elle lorsque voit pour la première fois Grant, il est une ombre immobile et muette comme une poupée, filmée de dos, obstruant le champ de la caméra, dans la même position que le spectateur réel du film, à qui elle dit de but en banc "vous je vous aime déjà", le spectateur est identifié au flic qui en même temps l'admire et la condamne, et qu'elle aime en retour. Le film inverse le rapport habituel: les personnages de l'intrigue, conscients que le film les confronte au fascisme, filmé par Hitchcock comme un mal absolu qui les dépasse mais qui fonctionne assi comme un code à forcer, essayent de se projeter dans les spectateurs pour le quitter; ils doivent par ailleurs déjouer ce que les spectateurs projettent de leur côté sur eux et qu(ils avaient initialement accepté d'endosser pour survivre.
J'ai rien dit sur l'érotisme du film, la mise en scène d'un couple sacrifié puis retrouvé , les messages de Baptiste et Tom ci-dessus en parlent de manière plus sensible que je ne pourrais le faire.

Le film fait aussi beaucoup penser au"Stranger" de Welles sorti la même année . Ces deux films se complètent, l'un montre le passé immédiat et le nazisme par l'image, l'autre par la voix, le refoulé du Welles est le mal radical porté sans remorde par criminel en fuite, celui de l'Hitchock est non pas la culpabiltié mais l'idéologie, avec le disque de confession "démocrate" de Bergman a abdiqué sa lucidité dans une tranaction sentimentale, refusé de critiquer le père de son vivant, renoncé à laisser des traces, l'image dans Welles incrimine le coupable lui-même, le son dans le Hitchcock, qui trahit un refus secret, une résistance avortée puis tue, l'héritier ou plutôt la génération suivante. Paradoxalement (ou pas) la phrase la plus forte du film est dite par le personnage d Claude Rains: "Beaucoup de choses sont mortes mais nous devons vivre". Frappant de constater que les deux films qui ont dit le plus rapidement des choses justes sur le nazisme et la nécessité des survivants comprendre leur propre culpabilité politique (y compris du point de vue des alliés) pour reconstruire une société, dès 1946, ont du passer par le genre du film noir, en en faisant un sous-texte. C'est finalement un traitement radicalement à l'opposé du cinéma de Resnais, qui ne filme non pas des communauté, mais plutôt la foi ou les valeurs qui la fonde, alors que le Welles et le Hitchcock essayent de faire la critique de ces valeurs, de franchir cette limite, tenter de montrer la commauté elle-même en consommant d'abord l'idéologie dans la fiction, là où chez Resnais l'idéologie est au contraire ce qui permet plutôt au récit de se répéter et de se maintenir à travers différents avatars, et qu'il doit conserver sans forcément l'adopter.
wks


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 12 Déc 2016, 11:16 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Sep 2013, 17:45
Messages: 533
Mouais, le personnage qu'Ingrid Bergman incarne si magnifiquement déteste viscéralement les flics («They make me sick »), et l'image même la fait charnellement évanescente, etc. Enfin oui c'est la question du nazisme (plus précisément que le fascisme) qui tient ce film noir, de l'idéologie politique, et de son avancée dans l'intime des vies. Du totalitarisme au sens d'Hannah Arendt. L'aveu d'un patriotisme américain qu'on lui arrache par la conversation avec son père enregistrée sur disque est une scène géniale, enfin presque toutes les scènes de ce film sont géniales, j'en vénère chaque dialogue, chaque plan. Il s'agit bien de montrer un empoisonnement idéologique (métaphoriquement), et l'empoisonnement vient bien des deux bords (nazis-mafieux et démocrates-CIA), me semble-t-il. Femme intoxiquée, corps intoxiqués, diminués dans leurs puissances, par les idéologies politiques. Il s'agit bien aussi de questionner la place du spectateur-flic.

Pour moi c'est le second plus grand film d'Hitchcock après Vertigo, si je dois faire un classement, d'un formalisme épuré mais charriant des thèmes de cinéma, des thèmes politiques, d'une puissance rarement vue (et entendue en effet vu la place que le son occupe dans ce métrage), et émotivement je mords la table, ou le siège devant moi, etc., à chaque vision de ce film, amoureux transi de ce lambeau de pellicule, snif.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 12 Déc 2016, 11:50 
Hors ligne
Expert

Inscription: 27 Oct 2016, 16:17
Messages: 237
Plus le film évolue plus elle a quand-même des rapports cordiaux avec le big boss que Cary Grant lui-même (scène géniale à l'hôtel où il reste avec ses chips sur le lit et il dit presque "appelez-moi si vous mourez") qui, tout compte fait, demande peut-être à se faire muter en Espagne plus à cause de son chef que de la relation Bergman-Rains.
Bizarrement le cynisme indifférent et misogyne du chef lui donne plus d'air que l'amour de Grant ; qui énerve quand-même Bergman en faisant de son propre sentiment une sorte de transaction censée la rembourser de l'honneur perdu et du risque qu'elle encourt (deux choses dont elle n'a rien à faire), et passe le film sur son banc à se demander si elle est bourrée, malade, une "sainte" politique à la Simone Weil, ou un peu folle, sans comprendre, même quand le film vire au tragique, qu'elle est un peu tout cela à la fois. Le personnage de Grant, séducteur fatigué, technocrate émotif, espion molasson, mari borné et infantilisé, patriote frustré à qui sa hiérarchie refuse le prestige du sacrifice, féministe muet, amoureux un peu con, est peut-être finalement le plus singulier, le plus complexe et le plus fort du film.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 27 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Vertigo (Alfred Hitchcock, 1958)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Film Freak

45

4700

02 Mai 2020, 07:57

Mickey Willis Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Corde (Alfred Hitchcock - 1948)

Tom

9

2046

29 Juil 2011, 21:40

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Psychose (Alfred Hitchcock, 1960)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Baptiste

23

3626

06 Nov 2023, 13:14

Castorp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Rebecca (Alfred Hitchcock - 1940)

Blissfully

13

2757

30 Nov 2020, 16:02

Arnotte Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les Oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Film Freak

52

4312

09 Juil 2020, 23:30

Tetsuo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Vieux-Gontrand

18

2266

08 Nov 2019, 13:07

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Blackmail (Alfred Hitchcock, 1929)

JulienLepers

2

336

09 Juil 2023, 13:23

JulienLepers Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Lodger (Alfred Hitchcock - 1927)

Qui-Gon Jinn

1

492

18 Mai 2022, 09:13

T.Rex Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Wrong Man (Alfred Hitchcock, 1956)

Vieux-Gontrand

3

969

05 Nov 2020, 22:16

Vieux-Gontrand Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Main Au Collet (Alfred Hitchcock, 1955)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Mickey Willis

28

2489

07 Sep 2023, 15:23

Vieux-Gontrand Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 11 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web