Forum de FilmDeCulte

un petit message juste pour signaler la diffusion Dimanche prochain sur 13ème rue du rarissime "the jericho mile",premier long métrage de Michael Mann,téléfilm exploité dans nos salles en 1981 sous le titre ô combien poétique de "comme un homme libre"!

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Ah et pourtant je vous vois pas l'inclure à tout bout de champ dans les filmos et top Michael Mann comme Duel, bande d'hypocrites!



Un prisonnier condamné à la perpétuité s'entraîne à courir dans la cour de son pénitencier et atteint un tel niveau de performance que son incorporation dans l'équipe olympique américaine est envisagée.

L'ouvrage témoigne davantage de la personnalité de Mann dans son approche thématique qu'esthétique. Entre le format télévisuel et son inexpérience, on ne reconnaît pas foncièrement le formaliste qui serait déjà à l’œuvre dès son premier long métrage de cinéma, Thief. Toutefois, c'est déjà en partie l'histoire d'un "solitaire", d'un homme qui pourrait être le meilleur dans sa partie, pas un professionnel comme tant de personnages manniens (littéralement, il est d'ailleurs question de pouvoir se qualifier pour l'équipe olympique) mais déterminé au point de paraître prêt à mourir à la tâche. Avec le principe de course contre le temps, on peut même tirer un trait qui irait directement de ce film au dernier-né de l'auteur, Ferrari. Et c'est le même degré de documentation qui informe l'écriture (que je croyais inspiré d'une histoire vraie alors que pas du tout), notamment dans le portrait du microcosme carcéral. Si l'on retrouve les habituels clans propres au genre (néo-nazis, noirs, latinos), on sent que ce qui intéresse Mann c'est justement la portée politique de voir la prison comme un échantillon de la société où chaque groupe apparaît sous une forme à la masculinité accrue (l'aire de la cour dédiée à la musculation est un décor prépondérant de l'histoire), exacerbé jusqu'à en devenir symbolique. Par conséquent, ce n'est pas une bête histoire de dépassement de soi mais une réflexion sur la place de l'homme dans la société (le crime pour lequel le protagoniste est condamné à perpétuité et le principe même de la réhabilitation sont clé et "Sympathy For The Devil" est utilisé comme leitmotiv). Ça reste un peu élémentaire dans l'exécution mais franchement intéressant.

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J'ai saisi l'ironie mais comme c'est vraiment un de tes combats, la raison en est que The Jericho Mile n'est pas un chef-d'oeuvre, et puisqu'il y a Mank et The Killer dans ton top Fincher, je te suggère de renommer ABC en Netflix pour faire passer la pilule.

Mank et The Killer sont sortis en salles dans leur pays d'origine.

Duel n'est pas un chef-d'œuvre.

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Duel c’est particulier, avec sa version longue « salle » et sa version courte « TV ». Mais on doit bien trouver d’autres contre exemples dans des filmos d’autres cinéastes.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Sérieusement c'est un toc pire que ceux de Qui-Gon Jinn, let it go.


Ready Player One non plus.

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C'est un bon film

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